Lhirondelle de rochers accroche son nid de boue sĂ©chĂ©e contre la paroi. GrĂące Ă  son plumage brunĂątre, elle se confond parfaitement avec son milieu. Le hibou grand-duc (synonyme : grand-duc d’Europe.) anime les froides nuits d’hiver de son chant grave et sonore : “Hou-oh”. Ces deux derniĂšres espĂšces atteignent ici des altitudes record pour leurs sites de Voici toutes les solution On le confond souvent avec le pamplemousse. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Êtes-vous Ă  la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planĂšte Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires. Nous partageons toutes les rĂ©ponses pour ce jeu ci-dessous. La derniĂšre fonctionnalitĂ© de Codycross est que vous pouvez rĂ©ellement synchroniser votre jeu et y jouer Ă  partir d'un autre appareil. 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Dans son tableau Au rendez-vous des amis de dĂ©cembre 1922, il sacralise et immortalise, avec un brin d’humour, le groupe surrĂ©aliste. GrĂące Ă  son invention du frottage, du grattage et mĂȘme du coulage, il devient le peintre d’un automatisme qui lĂąche la bride Ă  l’imagination et laisse ouvertes les Ă©cluses de l’interprĂ©tation. La peinture animĂ©e Dans La RĂ©volution surrĂ©aliste d’octobre 1927, Max Ernst rapporte une vision de demi-sommeil de son enfance. Ces images hypnagogiques mettent en scĂšne un bonhomme en train de peindre de façon scabreuse sur un panneau de faux acajou. L’homme s’avĂšre ĂȘtre le pĂšre de Max, le peintre amateur Philipp Ernst. La scĂšne a sans conteste l’allure Ă©rotique d’une scĂšne primitive », l’enfant dĂ©couvrant la sexualitĂ© de ses gĂ©niteurs. Mais elle souligne aussi que Max est initiĂ©, lors de cette sĂ©ance de peinture animĂ©e, aux mĂ©tamorphoses propres au rĂȘve et aux automatismes inhĂ©rents Ă  la peinture surrĂ©aliste. En effet, le pĂšre, qui sort de la poche de son pantalon un gros crayon » fait d’une matiĂšre molle », s’attaque au panneau de faux acajou auquel il donne vite des formes nouvelles, surprenantes, abjectes ». Puis le crayon, en un mouvement rotatoire rapide, transforme un vase qu’il vient de peindre en toupie et se mĂ©tamorphose lui-mĂȘme en fouet. Avec des efforts effrĂ©nĂ©s, [mon pĂšre] fait tourner et bondir autour de mon lit cette abominable toupie, qui contient toutes les horreurs[1] » qu’il est capable de susciter. En tout cas, cette vision de peinture animĂ©e sur fond de panneau de faux acajou, perçue aux alentours de 1897, n’est sans doute pas Ă©trangĂšre Ă  la future invention du frottage » qui se produira durant l’étĂ© de 1925 dans un hĂŽtel de Pornic. C’est lĂ  que Max Ernst dĂ©couvrira ce procĂ©dĂ© automatique en frottant avec un crayon une feuille de papier posĂ©e sur une lame de parquet. Le 5 janvier 1906, la mort de son perroquet adorĂ© Hornebom coĂŻncidant avec la naissance de sa petite sƓur Loni, l’adolescent Max se met Ă  confondre l’oiseau et l’enfant, comme si l’oiseau s’était rĂ©incarnĂ© dans le nouveau-nĂ©. Max Ernst, au profil si caractĂ©ristique d’oiseau et Ă  l’Ɠil vif et perçant, n’aura aucun mal, dans ses tableaux et ses collages, Ă  substituer toutes sortes de tĂȘtes et de corps d’oiseaux aux visages et aux silhouettes humaines. En mai 1921, quand il publie, dans LittĂ©rature n° 19, un portrait tonitruant et poĂ©tique de son ami Arp, un texte qu’il illustre de fossiles pĂ©trifiĂ©s, Ernst n’hĂ©site pas Ă  invoquer le gypaĂšte qui pĂšte », le vieillard qui sait voler », l’oiseau Ă  l’oiseau » et Ă  affirmer que l’hirondelle des murailles » niche dans les fentes des omoplates du dada-surrĂ©aliste Arp[2]. On peut noter qu’un an plus tard, le recueil de Tristan Tzara De nos oiseaux, illustrĂ© par Arp, s’achĂšvera sur le poĂšme Hirondelle vĂ©gĂ©tale ». Toujours en mai 1921, sont exposĂ©s Ă  Paris, Ă  la librairie du Sans Pareil, cinquante-six Ɠuvres de Max Ernst. Dans sa prĂ©face au catalogue, AndrĂ© Breton dĂ©clare que Max Ernst projette sous nos yeux le film le plus captivant du monde[3] » et tend ainsi Ă  Ă©chapper au principe d’identitĂ©. Tel un camĂ©raman, il ferait arriver une locomotive sur un tableau ». Au vu des mĂ©tamorphoses qu’il fait subir aux ĂȘtres animĂ©s ou inanimĂ©s, l’artiste de Cologne s’affirme d’emblĂ©e comme un rĂȘveur de peinture animĂ©e, un cinĂ©aste de dessin animĂ©. C’est un iconoclaste Ă  tous les points de vue il tord l’espace euclidien, il brise la flĂšche du temps, il dĂ©coupe et dĂ©tourne les images. L’oiseau, la cage et la forĂȘt De juillet 1925 Ă  mars 1928, plusieurs tableaux ayant trait aux oiseaux sont reproduits dans La RĂ©volution surrĂ©aliste. De Max Ernst Deux enfants sont menacĂ©s par un rossignol,La Belle jardiniĂšre et Monument aux oiseaux. D’AndrĂ© Masson La Naissance des oiseaux, Oiseau percĂ© de flĂšches, Mort d’un oiseau. De MirĂł Personnage jetant une pierre Ă  un oiseau. DĂšs lors, on comprend qu’une anthologie des oiseaux » ait pu servir de prĂ©face en mars 1926 Ă  l’exposition Tableaux de Man Ray et objets desÎles » Ă  la Galerie SurrĂ©aliste, avec seize citations de prĂ©curseurs du surrĂ©alisme, huit de surrĂ©alistes et trois d’auteurs inattendus[4]. Il reste que Max Ernst est par excellence le peintre surrĂ©aliste des oiseaux. En 1927, dans le cadre des Éditions SurrĂ©alistes, il rĂ©alise Ci-fĂ»t une hirondelle, un objet en plĂątre peint, tirĂ© Ă  douze exemplaires. Il s’identifiera toute sa vie Ă  Loplop, le supĂ©rieur des oiseaux », apparu en 1928 dans un tableau puis l’annĂ©e suivante dans son premier roman-collage La Femme 100 tĂȘtes. ConsidĂ©rons dix Ɠuvres de Max Ernst des annĂ©es vingt les dessins La belle jardiniĂšre circa 1921-1922, Les Ă©clairs au-dessous de quatorze ans 1925 et les tableaux Danseur sous le ciel ou Le noctambule circa 1922, Cage et oiseaux 1924, L’éloge de la folie 1924, Les mains aux oiseaux 1925, Jeunes gens piĂ©tinant leur mĂšre 1927, Petit monument aux oiseaux 1927, Le chaste Joseph 1928, Fleurs Écailles 1928. Les thĂšmes dominants sont l’oiseau et la cage ou la boĂźte. Mais, comme le frottage, de loin le procĂ©dĂ© le plus employĂ©, introduit sur la toile ou le papier les variations Ă  l’infini des volutes ou des nƓuds d’une lame de parquet, un troisiĂšme protagoniste s’invite qui a pour nom la forĂȘt ». D’oĂč ce questionnement qui courra tout au long de la carriĂšre de Max Ernst l’oiseau est-il en cage ou quelque part dans la forĂȘt ? En 1921, Marcel Duchamp avait imaginĂ© une expĂ©rience de physique amusante on est nĂ©cessairement dĂ©contenancĂ© quand on soupĂšse une cage Ă  oiseau qu’on croit remplie de morceaux de sucre alors qu’elle est lestĂ©e de cubes de marbre. À l’opposĂ© de la cage Ă  oiseau sans oiseau baptisĂ©e par Duchamp Why not sneeze ?, Max Ernst met en relation la cage, l’oiseau et la forĂȘt. En 1924, l’enfermement dans la cage s’impose, dans L’éloge de la folie oĂč deux oiseaux sont mis Ă  distance, dans Cage et oiseaux oĂč deux oiseaux sont rĂ©unis. Le chaste Joseph Deux oiseaux est une huile sur panneau de 1925 oĂč deux colombes superposĂ©es se becquĂštent. Elles sont si ajustĂ©es l’une Ă  l’autre qu’elles sont inscrites dans un cercle. Si leurs becs se confondent, le gros Ɠil rond de l’une rĂ©pond Ă  la tĂȘte ronde de l’autre. Le cercle de leur conjonction dĂ©crit-il l’anneau de l’alliance ou le nimbe d’un ange ? Est-ce un disque solaire, l’iris foyer de l’amour, l’arc-en-ciel de la peinture ou l’Ɠil profond de Max Ernst ? Parmi les frottages recueillis dans Histoire naturelle figure un Ă©quivalent intitulĂ© Les Diamants conjugaux. Ici la femelle a un drĂŽle de regard et affiche sur son plumage une maternitĂ© Ă  venir. Toujours en 1925, la quĂȘte des oiseaux prend un tour obsessif avec les tableaux Aux 100 000 colombes et Les Noces des oiseaux. En dĂ©pit del’accumulation ou de l’agrĂ©gation des volatiles, les oiseaux de ces frottages restent identifiables grĂące aux cercles concentriques de la tĂȘte et de l’Ɠil. Tout cela se prolonge en 1927 dans le couple d’oiseaux avec progĂ©niture de Monuments aux oiseaux, dont il existe une version statique et une autre plus acrobatique. Dans la toile Le chaste Joseph de 1928, Marie en vert et Joseph en noir ont l’apparence de deux tourtereaux qui se becquĂštent. Le couple, Ă  vrai dire, est adossĂ© Ă  un troisiĂšme et Ă©trange volatile qui pourrait reprĂ©senter le Saint-Esprit, symbolisĂ© dans la tradition par une colombe. Ce tableau semble ironiser sur la conception de l’enfant JĂ©sus. Il doit ĂȘtre rapprochĂ© pour un double motif, religieux et autobiographique, de La Vierge corrigeant l’Enfant JĂ©sus devant trois tĂ©moins AndrĂ© Breton, Paul Éluard et le peintre. De mĂȘme que ce dernier tableau – reproduit dans La RĂ©volution surrĂ©aliste de dĂ©cembre 1926 – serait la rĂ©viviscence de la colĂšre de Philipp Ernst aprĂšs une escapade du petit Max en chemise, pieds nus, se prenant pour l’Enfant JĂ©sus, de mĂȘme Le chaste Joseph Ă©voquerait une autre trinitĂ©, le trio liant des annĂ©es durant Max Ernst et les Ă©poux Paul et Gala Éluard. Le livre anonyme Au dĂ©faut du silence 1925, dont les vers sont de Paul Éluard et les dessins de Max Ernst, avait signalĂ© ce mĂ©nage Ă  trois. Si l’on tient compte des trois tĂ©moins de La Vierge corrigeant l’Enfant JĂ©sus et du thĂšme implicite Ă  la conception de JĂ©sus dans Le chaste Joseph, on ne sera pas Ă©tonnĂ© que Breton et Éluard s’adonnent en 1930 Ă  l’écriture automatique Ă  deux pour rĂ©diger L’ImmaculĂ©e Conception. L’imaginaire de Max Ernst n’est pas de tout repos. Une tige assassine est clairement Ă  l’Ɠuvre dans Les mains aux oiseaux. En revanche, c’est le titre Jeunes gens piĂ©tinant leur mĂšre qui suggĂšre l’étendue du carnage dans ce frottage. La fascination et l’angoisse, la procrĂ©ation et la crĂ©ation, la sexualitĂ© et la sublimation, les oiseaux et l’enfermement, la forĂȘt et l’émerveillement, l’automatisme et le faux acajou, tout concourt chez Max Ernst Ă  gravir de nombreux degrĂ©s en vue de l’élaboration d’un nouveau mythe, en plein accord avec le projet surrĂ©aliste. Georges Sebbag RĂ©fĂ©rences Dans la voliĂšre de Max Ernst », et trad. anglaise Inside Max Ernst’Aviary », prĂ©face au catalogue Birds on the Wire / Max Ernst 1921-28, Sotheby’s, London, 2017. Notes [1] Max Ernst, Visions de demi-sommeil », La RĂ©volution surrĂ©aliste, n° 9-10, 1er octobre 1927. [2] Max Ernst, Arp », LittĂ©rature, n° 19, mai 1921. [3] AndrĂ© Breton, Max Ernst », catalogue Exposition Dada Max Ernst », Au Sans Pareil, Paris, 1921. Repris dans Les Pas perdus, N. R. F., Paris, 1924, p. 103. [4] AndrĂ© Breton confectionnera en septembre 1941 Ă  New York un manuscrit de fragments de ses propres textes allant de 1912 Ă  1941. Il donnera le nom de VoliĂšre Ă  cette anthologie illustrĂ©e par Yves Tanguy. Àl'Ă©chelle rĂ©gionale, pour l'Hirondelle de fenĂȘtre, la LPO constate un dĂ©clin de 18 % entre 2007 et 2018 en Franche-ComtĂ© * et une chute des effectifs de 40 % Ă  Dijon entre 1962 et 2013. Dans la rĂ©gion, le dĂ©clin est encore plus alarmant pour l'Hirondelle rustique qui accuse une baisse des effectifs de 40 % depuis 2002.
Étymologie CHEVAL, AUX, subst. masc. Étymol. et Hist. A. Début xiie s. désigne l'animal Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, § 5 ; ca 1100 Roland, éd. J. Bédier, 890 ; spéc. ca 1195 cheval désigne le mùle Ambroise, Guerre sainte, 8296 ds ive ; 1873 désigne la viande Dumas ; 1. ca 1100 as chevals  montés sur des chevaux » Roland, 1095 ; d'oÃÂč ca 1100 interj. as chevals ! ordre de monter à cheval Roland, 2986 ; av. 1661 à cheval  à califourchon » St Amand ds Fur. à cheval sur des coquesigruÃs ; 1835 fig. ÃÂȘtre à cheval sur  ÃÂȘtre trÚs strict, ferme sur » Ac. ; a 1160-70 gent a cheval  soldat à cheval » Wace, Rou, III, 2651 ds Keller, p. 262a ñˆ’ 1668, MoliÚre, Amphitryon, I, 1 ; av. 1511 hommes de cheval  cavaliers » Comm., IV, 1 ds Littré ; chevaux  soldats à cheval », v. chevau-légers ; b 1690  équitation » Fur. ; av. 1866 monde du cheval L. Reybaud ds Lar. 19e ; 2. a fin xiiie s. ÃÂȘtre a cheval  ÃÂȘtre insolent » DeuxiÚme coll. anglo-norm. des Mir. de la Ste Vierge, éd. H. Kjellman, 48, 179 ; p. ext. av. 1622 mettre son opinion a cheval  la faire prévaloir » F. de Sal., Aut. de ms. Chigi, fo96a ds Gdf. Compl. ; b 1579 estre mal a cheval  ÃÂȘtre mal à l'aise » Lariv., les Ecol., V, 3, ibid. ; c av. 1592 monter sur ses grands chevaulx  s'emporter » Mont., iv, 193 ds Littré ; 3. 1539 medecine pour les chevaulx Est. ; d'oÃÂč fig. 1690 médecine de cheval Fur. ; 1690 travail de cheval ibid. ; 1798 fiÚvre de cheval Ac. ; 4. 1690 fig. cheval de bataille Fur. ; 5. emplois fig. s'appliquant à une pers. 1670 cheval de carosse  homme grossier ou brutal » MoliÚre, Le Bourgeois gentilhomme, II, 2 ; 1828 arg. cheval de retour  récidiviste » Vidocq, Mém. ds Esn. ; 1829 Hugo, Le Dernier jour d'un condamné, 667 ñˆ’ Ollendorff ñˆ’ ds Quem.. B. jeux au chevau fondu Gringore, Sottie contre Jules II, 109 ds Recueil de Sotties, Paris, éd. E. Picot, 1904, t. 2, p. 139 ; 1556 cheval de bois Argenterie de la reine, fos1 et 13 ds Gay ; 1680 fortif. cheval de frise Rich. ; 1768 technol. cheval  support » Encyclop. t. 27, ardoiserie d'Anjou, p. 12a ; 1891 petits chevaux désigne un jeu de hasard H. Bauer, au Soleil, Echo de Paris ds Guérin2 ; 1946 cheval d'arçon AmbriÚre, Les Grandes vacances, p. 310 ; 2. 1611 cheval marin  hippocampe » Cotgr.. Du lat. caballus d'abord  mauvais cheval » Lucilius ds TLL 3, 67, puis  cheval hongre » et  cheval de travail » terme pop., dÚs Varron est le substitut du lat. class. equus qu'il supplante ulté également la définition.*Expressions populaires Claude Duneton, dans son best-seller La Puce à l'oreille Éditions Balland, 2001 nous éclaire sur le sens d'expressions populaires bien connues Mettre le pied à l'étrier Zoologie Selon Matt Pagett, auteur de Le petit livre de merde titre original What shat that ?, Quick Publishing, 2007 ; édition française Chiflet & Cie, 2008 "Le cheval est un ongulé rassurez-vous, ce n'est pas une insulte !. On sait que cet animal a toujours été l'un des meilleurs auxiliaires de l'homme transports, agriculture, etc.. Il faut aussi de nos jours partie du paysage sportif pas de tiercé ou de polo sans lui. C'est donc un animal polyvalent, et il est normal que ses excréments le soient aussi. Description Des crottes assez grosses, brunes et arrondies. L'animal les dépose en tas. Quand elles sont fraÃches, leur odeur est vraiment forte. On peut y déceler le foin et l'herbe qui n'ont pas été digérés. un cheval produit en moyenne une quinzaine de crottes par jour. Crottin chaud Lorsqu'il y avait ni gaz ni électricité, on utilisait le crottin de cheval pour se chauffer, en le brûlant. Cette coutume est encore en vigueur dans certains pas. La seule fermentation du crottin produit de la chaleur. Au Moyen Âge, les alchimistes se livraient à des manipulations ésotériques, parmi lesquelles la "digestion", consistant à chauffer une substance pendant plusieurs semaines pour la décomposer en la plongeant dans une masse de crottin qui se consumait à chaleur constante. Autre usage plus utile le crottin de cheval mÃÂȘlé à la terre permet à certaines plantes de pays froids de pousser. C'est ce qu'on appelle le compost, formé de plusieurs couches de crottin, de feuilles, d'épluchures de légumes, d'herbe coupée et d'autres végétaux. On bùche le tout, et on le maintient humide. Comme le crottin en léger et fibreux, la chaleur générée circule, et l'air aussi. Cigarettes Depuis toujours on trouve au Mexique des cigarettes à la merde de cheval qui, d'aprÚs les fumeurs, pourraient rappeler le goût des fameuses Lucky Strike. On ne sait pas ce qu'en pensait le cow-boy Malboro..."**Croyances populaires Paul Sébillot, auteur de Additions aux Coutumes, Traditions et superstitions de la Haute-Bretagne Éditeur Lafolye, janv. 1892 relÚve des croyances liées aux cycles de la vie et de la nature La Mi-CarÃÂȘme passe à cheval par les routes, et elle a une hotte toute remplie de rubans. Si l'on veut avoir de ceux qu'elle distribue, il faut mettre une botte de foin prÚs d'une croix ; lorsque le cheval a goûté du foin, elle laisse des rubans. Cette coutume s'appelle  chercher les rubans de la Mi-CarÃÂȘme. » Selon GraĂ…ÂŒyna Mosio et Beata SkoczeÅ„-Marchewka, auteurs de l'article "La symbolique des animaux dans la culture populaire polonaise, De lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©table à la forÃÂȘt" 17 Mars 2009 Les chevaux, qui ont remplacé dans les villages les ñ€Ɠsaintsñ€ bÅ“ufs en tant quñ€ℱanimaux de trait, nñ€ℱont pas réussi à recueillir la symbolique décidément positive qui permettait de les situer à la limite du monde terrestre et céleste, et de remplir la fonction de médiateur entre lñ€ℱhomme et Dieu. Dans de nombreuses cultures le cheval était un animal ambivalent lié au royaume des morts et des divinités lunaires, il apparaÃt aussi comme un attribut des divinités solaires Kowalski 1998 236-237. Dans les croyances populaires son rÎle était tout au moins aussi ambigu. Il était souvent estimé ÃÂȘtre un animal impur, ayant de proches rapports avec les forces du mal MoszyÅ„ski 1967 559. On croyait quñ€ℱil était dirigé par Satan lui-mÃÂȘme Tomicki 1981 34. Il pouvait prÃÂȘter son apparence à des démons divers et mÃÂȘme au diable PeÅ‚ka 1987 50. Ce dernier, figurant dans de nombreuses légendes populaires sous lñ€ℱaspect dñ€ℱun homme, pouvait cacher le sabot du cheval à la place du pied humain. Du fait des rapports du cheval avec les ÃÂȘtres démoniaques, tout contact avec lui pouvait sñ€ℱavérer dangereux. Dans la région de Lublin on croyait que ñ€Ɠlà oÃÂč se vautre le cheval, on ne peut passer par cet endroit ..., parce que cet homme pourrait attraper des douleurs dñ€ℱestomac affreuses, ou bien des verrues sur les pieds et les mainsñ€ Kolberg 1962b 129. Tout à la fois le cheval lui-mÃÂȘme était exposé à la forte activité des démons. Il pouvait en ÃÂȘtre protégé par divers moyens apotropaïques, tels que les plaquettes de laiton et les janissaires, les rubans rouges ou les chiffons suspendus à son harnais, qui par les sons émis ou leur couleur effarouchaient les puissances nocives. Les relations du cheval avec lñ€ℱau-delà avaient pour conséquence quñ€ℱil pouvait lui-mÃÂȘme effrayer les forces du mal et ÃÂȘtre de grande aide dans les pratiques médicales. Cñ€ℱest pourquoi encore dans les années quarante du XIXe siÚcle dans la région de Cracovie il était dñ€ℱusage de placer des crùnes de cheval sur les barriÚres ou dans lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©table au-dessus de la mangeoire Kolberg 1962a 106. Situés à la limite de la clÎture, ils devaient protéger tous les habitants des mauvaises forces et des épidémies. On croyait aussi quñ€ℱils avaient la puissance secrÚte de protéger contre les voleurs Biegieleisen 1929a 531. Les chevaux pouvaient servir à faire des présages. On observait leur comportement pendant les rites de passage, surtout pendant les noces et les funérailles. Les ébrouements des chevaux pouvaient présager la prospérité des jeunes époux, tout comme la rencontre dñ€ℱun poulain. Le trébuchement du cheval ou le renversement de la charrette qui menait le jeune couple à son mariage pouvait par contre présager la mort de lñ€ℱun des époux Kowalski 1998 240. Le fait que les chevaux transportant un défunt sñ€ℱarrÃÂȘtaient devant une maison présageait la mort proche de lñ€ℱun des habitants. Le cheval pouvait voir ce qui était invisible pour les autres mortels. Le piaffement du cheval attelé à un chariot funéraire signifiait quñ€ℱà cet endroit la mort sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait arrÃÂȘtée et que quelquñ€ℱun mourrait sous peu dans le village ZadroĂ…ÂŒyÅ„ska 1988 123-125. Le cheval apparaÃt aussi dans la culture populaire en tant que symbole de la fécondité et de lñ€ℱabondance. Dñ€ℱoÃÂč sa présence pendant les rites qui ont pour but de stimuler la nature à la vie et de libérer les forces de prolifération. Ce rÎle était rempli par les groupes de chanteurs de noÃls déambulant dans les villages dans la période des fÃÂȘtes hivernales et par les personnages déguisés rendant visite aux habitants pendant le carnaval. Parmi les nombreuses figures animales souvent il y avait aussi celle du cheval. Ils chantaient ñ€Là oÃÂč le cheval passe, Là le seigle pousseñ€ Dworakowski 1964 55. Dans le sud de la Pologne on faisait mÃÂȘme entrer un animal vivant dans la maison Klimaszewska 1981 135. De mÃÂȘme pendant les noces, jusquñ€ℱà la 1Úre guerre mondiale sur le territoire de DobrzyÅ„ le garçon dñ€ℱhonneur entrait dans la maison à cheval, ou bien lñ€ℱy conduisait pour assurer la fécondité et la prospérité Karwicka 1979 169. Le cheval personnifiait la sensualité et la volupté érotique. De nombreuses chansons et refrains populaires en font foi, oÃÂč il trouve place dans le contexte des démarches des prétendants et de lñ€ℱamour physique. Ils parlent de lñ€ℱamant qui vient chez la jeune fille sur un cheval blanc, ñ€Ɠdñ€ℱabreuver le chevalñ€ ou ñ€Ɠde faire paÃtre le chevalñ€. Ce motif figurait souvent dans les refrains chantés pendant les noces."**Symbolisme Dans le Dictionnaire des symboles 1969, édition revue et corrigée 1982 de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, on peut lire que "Une croyance, qui paraÃt ancrée dans la mémoire de tous les peuples, associe originellement le cheval aux ténÚbres du monde chtonien, qu'il surgisse, galopant comme le sang dans les veines, des entrailles de la terre ou des abysses de la mer. Fils de la nuit et du mystÚre, ce cheval archétypal est porteur à la fois de mort et de vie, liée au feu, destructeur et triomphateur, et à l'eau, nourriciÚre et asphyxiante. La multiplicité de ses acceptions symboliques découle de cette signification complexe des grandes figures lunaires, oÃÂč l'imagination associe par analogie la terre dans son rÎle de MÚre, son luminaire la lune, les eaux et la sexualité, le rÃÂȘve et la divination, la végétation et son renouvellement périodique. Aussi les psychanalystes ont-ils fait du cheval le symbole du psychisme inconscient ou de la psyché non-humaine., archétype voisin de celui de la MÚre, mémoire du monde, ou bien de celui du temps, puisqu'il est relié aux grandes horloges naturelles ou encore de celui de l'impétuosité du désir. Mais la nuit conduit au jour et il arrive que le cheval, suivant ce processus, quitte ses sombres origines pour s'élever jusqu'aux cieux, en pleine lumiÚre. VÃÂȘtu d'une blanche robe de majesté, il cesse alors d'ÃÂȘtre lunaire et chtonien et devient ouranien ou solaire, au pays des dieux bons et des héros ce qui élargit encore l'éventail de ses acceptions symboliques. Ce blanc cheval céleste représente l'instinct contrÎlé, maÃtrisé, sublimé, il est, selon l'éthique nouvelle, la plus noble conquÃÂȘte de l'homme. Mais il n'y a pas de conquÃÂȘte éternelle, et en dépit de cette claire image, le cheval ténébreux poursuit toujours au fond de nous sa course infernale il est tantÎt bénéfique, tantÎt maléfique. Car le cheval n'est pas un animal comme les autres. Il est la monture, le véhicule, le vaisseau, et son destin est donc inséparable de celui de l'homme. Entre eux deux intervient une dialectique particuliÚre, source de paix ou de conflit, qui est celle du psychique et du mental. En plein midi, entraÃné par la puissance de sa course, le cheval galope à l'aveugle, et le cavalier, les yeux grands ouverts, prévient ses paniques, et le dirige vers le but qu'il s'est assigné ; mais la nuit, quand le cavalier à son tour devient aveugle, le cheval peut se faire voyant et guide ; c'est lui alors qui commande, car lui seul peut franchir impunément les portes du mystÚre inaccessible à la raison. Qu'il y ait entre eux conflit et la course entreprise peut mener à la folie et à la mort ; qu'il y ait accord, et elle se fait triomphale. Les traditions, les rites, le mythes, contes et poÚmes qui évoquent le cheval ne font qu'exprimer les mille et une possibilités de ce jeu des ténÚbres et des pouvoirs magiques La steppe d'Asie centrale, pays de cavaliers et de chamans, a conservé dans ses traditions et sa littérature l'image du cheval chtonien, dont les pouvoirs mystérieux sont un supplément à ceux de l'homme, là oÃÂč sñ€ℱarrÃÂȘtent ceux-ci, au seuil de la mort. Clairvoyant, familier des ténÚbres, il exerce des fonctions de guide et d'intercesseur, en un mot de psychopompe. L'épopée Kirghiz d'Er-TöshtĂƒÂŒk est à cet égard significative. Pour retrouver son ùme ravie par un magicien, TöshtĂƒÂŒk, tout héros qu'il soit, doit en quelque sorte abdiquer sa propre personnalité pour se fier aux pouvoirs supranormaux du cheval magique Tchal-Kouirouk, qui lui permettra d'accéder au monde du dessous et d'en déjouer les embûches. Tchal-Kouirouk, ce Bayard asiatique, entend et parle, lui aussi, comme un homme ; dÚs le début de cette chevauchée fantastique, il avertit son maÃtre du renversement de pouvoirs qui doit s'opérer. Ta poitrine est large, mais ton esprit est étroit ; tu ne réfléchis à rien. Tu ne vois pas ce que je vois, tu ne sais pas ce que je sais... Tu as le courage, mais tu n'as pas l'intelligence. Et d'ajouter enfin, ce qui résume admirablement ses pouvoirs Je puis marcher dans les eaux profondes. Mais Tchal-Kouirouk, qui participe à la fois des deux mondes, ne peut passer de l'un à lñ€ℱautre qu'au prix des plus cruels supplices, et lui-mÃÂȘme, chaque fois que la situation l'exige, demande à son cavalier de lui arracher à coups de fouet des morceaux de chair gros comme des moutons pour rendre ses vertus efficaces ; l'image est significative à chaque fois s'opÚre un processus initiatique. Il n'est que de lire cette épopée pour pénétrer le sens profond de certaines traditions chamaniques. Ainsi, chez la plupart des Altaïques, la selle et le cheval du mort sont-ils déposés prÚs du cadavre, afin d'assurer au défunt son dernier voyage. Chez les Bouriates, le cheval d'un malade - censé avoir momentanément perdu son ùme - est attaché prÚs de la couche de son maÃtre pour qu'il signale le retour de l'ùme, qu'il manifeste en se mettant à trembler. Si un chaman vient à mourir, on le dépose sur son tapis de selle, la selle elle-mÃÂȘme servant d'oreiller, on lui met en mains les rÃÂȘnes, un arc et des flÚches. Chez les Beltir, le cheval du mort est sacrifié, afin que son ùme guide celle de l'homme, et il est significatif que sa chair soit ensuite partagée entre les chiens et les oiseaux, eux aussi psychopompes, habitués des deux mondes transcendants du dessous et du dessus. Ce sacrifice du cheval au maÃtre défunt est si courant qu'on l'a mÃÂȘme considéré comme un des éléments constitutifs auxquels on reconnaÃt les civilisations primitives de l'Asie. Il est attesté chez de nombreux peuples indo-européens et jusque chez les Anciens méditerranéens dans l'Iliade, Achille sacrifie quatre cavales sur le bûcher funéraire de Patrocle, son ami sans reproches elles conduiront le défunt au royaume d'HadÚs. Le cheval, de par son pouvoir de clairvoyance, et sa connaissance de l'autre monde, joue également un trÚs grand rÎle dans les cérémonies chamaniques. L'esprit bénéfique du chaman altaïque qui accompagne celui-ci dans ses voyages divinatoires, possÚde des yeux de cheval qui lui permettent de voir à trente jours de voyage ; il veille sur la vie des hommes et en informe le Dieu suprÃÂȘme. La plupart des accessoires de la transe chamanique sont en rapport avec le cheval. Ainsi le tambour rituel, dont le battement rythmique provoque et entretient la crise, est-il tendu le plus souvent de peau de cheval ou de cerf ; les Yakoutes et d'autres peuples le nomment expressément le cheval du chaman. Enfin, pour se rendre dans lñ€ℱautre monde, les chamans utilisent souvent une canne coudée en tÃÂȘte de cheval, dite canne-chevaline dont ils usent comme d'un cheval vivant ce qui n'est pas sans rappeler le manche à balai de nos sorciÚ métamorphosé en cheval le possédé et l'initié La place éminente occupée par le cheval dans les rites extatiques des chamans nous amÚne à considérer le rÎle de cet animal dans les pratiques dionysiaques et, plus généralement, dans les rites de possession et dñ€ℱinitiation. Et d'emblée, une constatation s'impose dans le Vaudou haïtien et africain, dans le Zar abyssin comme dans les anciens mystÚres d'Asie Mineure, le renversement des rÎles entre cheval et cavalier, ci-dessus esquissé, se poursuit pour atteindre ses plus extrÃÂȘmes conséquences. Dans toutes ces traditions, l'homme, c'est-à -dire le possédé, devient lui-mÃÂȘme cheval, pour ÃÂȘtre monté par un esprit. Les possédés du Vaudou sont nommés expressément, en Haïti comme au Brésil et en Afrique, les chevaux de leurs Loa ; mÃÂȘme chose en Abyssinie oÃÂč, au moment de la Wadaja danse collective des possédés, le possédé s'identifie à son Zar, n'étant plus que son cheval, qui obéit comme un cadavre aux caprices que l'esprit lui commande. Le mÃÂȘme rituel, avec les mÃÂȘmes termes, était encore pratiqué en Égypte au début de ce siÚcle, selon Jeanmaire. Les pratiques dionysiaques d'Asie Mineure ne font pas exception à ce qui apparaÃt là comme une rÚgle. On disait des adeptes des mystÚres qu'ils étaient chevauchés par les dieux. Les figures hippomorphes abondent dans l'entourage de Dionysos, le Grand-MaÃtre des pratiques extatiques ainsi les SilÚnes et les Satyres, compagnons des Ménades dans le cortÚge dionysiaque, sont des hommes-chevaux, tout comme les Centaures, que ce dieu enivra, provoquant ainsi leur lutte avec HéraclÚs. Les héroïnes des traditions légendaires relatives à l'orgiasme bacchique, précise Jeanmaire, portent des noms dans la composition desquels entre avec une fréquence remarquable le composant hippé.. ou des épithÚtes qui éveillent également l'idée de qualités chevalines. Sans doute peut-on comprendre par là pourquoi, dans les anciennes traditions chinoises, les néophytes étaient appelés jeunes chevaux, lors de leur initiation. Les initiateurs, eux, ou les propagateurs de nouvelles doctrines, étaient appelés marchands de chevaux. Tenir une réunion initiatique, plus ou moins secrÚte, se traduisait par lùcher les chevaux. Si le cheval symbolise les composantes animales de l'homme, il doit surtout à la qualité de son instinct qui le fait apparaÃtre comme doué de clairvoyance. Coursier et cavalier sont intimement unis. Le cheval instruit l'homme, c'est-à -dire que l'intuition éclaire la raison. Le cheval enseigne les secrets, il se dirige d'une façon juste. Dans la mesure oÃÂč la main du cavalier le conduit dans une fausse voie, il découvre les ombres, les fantÎmes ; mais il risque de devenir un allié du démon L'initiation chevaleresque de l'Occident médiéval n'est pas sans analogie avec la symbolique du cheval, monture privilégiée de la quÃÂȘte spirituelle. Son prototype est en quelque sorte le combat contre la chimÚre mené par Bellérophon chevauchant Pé donc, aprÚs avoir été considéré comme psychopompe et voyant, le cheval devient le Possédé, adepte des divins mystÚres, qui abdique sa propre personnalité pour que celle d'un Esprit supérieur se manifeste à travers lui, fonction passive qui est indiquée dans le double sens du mot chevaucher et ÃÂȘtre chevauché. Il est alors à remarquer que les habitants du panthéon vaudou - les Loa - qui viennent chevaucher leurs possédés ne sont pas tous des esprits infernaux ; nombre de Loa, parmi les plus importants, sont des Loas blancs, des esprits célestes, ouraniens. Le cheval, symbole chtonien, accÚde donc ainsi à sa plus extrÃÂȘme valorisation positive, oÃÂč les deux plans du dessus et du dessous se manifestent indifféremment par son truchement, c'est-à -dire que sa signification devient cosmique. On rejoint par là le symbolisme du sacrifice védique du cheval, l'Açvamedha, rituel d'un caractÚre essentiellement cosmogonique, comme le souligne Mircea Eliade Le cheval est alors identifié au Cosmos et son sacrifice symbolise - c'est-à -dire reproduit - l'acte de la création. Certaines figures de la mythologie grecque, dont celle de Pégase, représentent, elles, non la fusion des deux plans du dessus et du dessous, mais le passage, la sublimation de l'un à l'autre Pégase porte sa foudre à Zeus ; il est un cheval céleste ; son origine est pourtant chtonienne puisqu'il est né, soit des amours de Poséidon et de la Gorgone, soit de la Terre fécondée par le sang de la Gorgone. On peut donc dire qu'il représente la sublimation de l'instinct, et non plus le magicien ou le possédé, mais le Sage initié.Les chevaux de la mort La valorisation négative du symbole chtonien fait, elle, du cheval, une cratophanie infernale, une manifestation de la mort, analogue à la faucheuse de notre folklore. En Irlande, le héros Conal I Cernach possÚde un cheval à tÃÂȘte de chien, le Rouge de Rosée, qui déchire le flanc de ses ennemis. Les chevaux de CÃÂčchulainn, le Gris de Macha c'est le roi des chevaux d'Irlande et le Sabot Noir, ont une intelligence humaine le Gris refuse de se laisser atteler au char du héros qui se prépare pour son dernier combat, et il verse des larmes de sang ; un peu plus tard, il guidera le vengeur Conal I Cernach, vers les corps de son maÃtre ; le Noir, lui, va se noyer de désespoir. Les chevaux de la mort, ou présages de mort, abondent, de l'Antiquité grecque au Moyen Âge, et s'étendent à tout le folklore européen. Chez les HéllÚnes déjà , dans l'antique version de la clef des songes qu'est l'ouvrage d'Artémidore, rÃÂȘver d'un cheval est signe de mort pour un malade. Déméter d'Arcadie, souvent représentée avec une tÃÂȘte de cheval, est identifiée à l'une des Érinyes, ces terribles exécutrices de la justice infernale. Elle enfante, également de Poséidon, un autre cheval, Aréion, monture d'HéraclÚs. Les Harpies, démons de la tempÃÂȘte, de la dévastation et de la mort, sont représentées comme des figures ambiguÃs, à la fois femmes-oiseaux et juments ; l'une d'elle est la mÚre des chevaux d'Achille, une autre celle des coursiers qu'offre HermÚs aux Dioscures. Ahriman, le diable du Zoroastrisme, se présente souvent sous la forme d'un cheval, pour tuer ou enlever ses victimes. La plupart des chevaux de la mort sont noirs, tel Charos, dieu de la mort des Grecs modernes. Noirs sont aussi le plus souvent ces coursiers de la mort, dont la chevauchée infernale poursuivit longtemps les voyageurs égarés, en France comme dans toute la Chrétienté Un soir vers la minuit ...Tout seul oultre le Loir et passant un détourJoignant une Grande Croix, dedans un carrefourJñ€ℱouïs, ce me semble, une aboyante chasseDe chiens qui me suivaient pas à pas à la vis auprÚs de moi sure un grand cheval noirUn homme qui n'avait que les os, à le voir,Me tendant une main pour me monter en croupe...Une tremblante peur me courut par les os...Ronsard, Hymne aux démons Mais il en est aussi de pùles, de blÃÂȘmes, que l'on confond souvent avec le cheval blanc ouranien, dont la signification est exactement contraire. Si ces chevaux blÃÂȘmes sont parfois dits blancs, il faut entendre par là la blancheur nocturne, lunaire, froide, faite de vide, d'absence de couleurs, tandis que la blancheur diurne, solaire, chaude, est, elle, pleine, faite de la somme des couleurs. Le cheval blÃÂȘme est blanc comme un suaire ou un fantÎme. Sa blancheur est voisine de l'acception la plus courante du noir c'est la blancheur du deuil, telle que l'entend le langage commun, lorsqu'on parle de nuits blanches ou de blancheur cadavérique. C'est le cheval pùle de l'Apocalypse, le cheval blanc, présage de mort dans les croyances allemandes et anglaises. Ce sont tous les chevaux néfastes, complices des eaux tourbillonnantes, que l'on rencontre dans le folklore franco-allemand, depuis le Schimmel Reiter qui détruit les digues pendant la tempÃÂȘte, la Blanque Jument du Pas-de-Calais et le Bian Cheval de Celles-sur-Plaine, jusqu'au Drac, beau cheval blanc qui saisit les voyageurs pour les noyer dans le Doubs. Au Moyen Âge, la civiÚre s'appelait cheval de Saint-Michel ; le cheval symbolisait l'arbre de mort. Ces derniers exemples illustrent la valorisation négative du cheval lunaire, associé à l'élément eau ; nous examinerons plus loin sa valorisation positive. C'est, pour finir, le lourd et inquiétant cheval au regard fixe, qui hante l'imagination d'Albrecht DĂƒÂŒrer. Sémantiquement, Krappe voit ce cheval sinistre, qu'il soit noir ou blÃÂȘme, à l'origine mÃÂȘme du français cauchemar ou de l'anglais nightmare la mahrt allemande jument est un démon chtonien, comme le mot l'indique comparer vieux slavon mora sorciÚre ; russe mora spectre ; polonais mora, tchÚque mura cauchemar ; latin mors, mortis, vieil irlandais marah mort épidémie ; lituanien maras mort, peste ; lettonien meris peste et la sinistre Morrigain irlandaise. Les chevaux de mort ou de cauchemar hantent le folklore celtique le March-Malaen Malaen, latin Malignus est un des trois fléaux de l'Ãle de Bretagne ; les Kelpies d'Ecosse sont des chevaux-démons et le folklore breton est rempli d'anecdotes ou de contes relatifs à des chevaux diaboliques, qui égarent les voyageurs ou les précipitent dans des fondriÚres ou des marais. Les chevaux noirs, dans ce folklore, sont le plus souvent soit le diable, soit un démon, soit un damné, ou une ùme en peine ; ou bien ils sont la monture d'un héros de ces chasses maudites, tout à lñ€ℱheure évoquées par Ronsard, et dont le plus célÚbre est sans doute le roi Arthur, condamné à poursuivre dans une course sans fin un gibier inaccessible. Il est significatif, au passage, de remarquer que dans ses plus anciennes versions, la chasse Arthur est accompagnée d'une meute de chiens blancs et poursuit un liÚvre, animal typiquement lunaire. Dontenville voit dans ce roi Arthur un homologue celtique du Wotan germanique. Une légende voisine, celle de la Dame Blanche est à examiner, car elle renverse la polarisation du symbole en lui donnant une signification sexuelle, en mÃÂȘme temps que le coursier de cette nouvelle chevauchée fantastique devient d'une blancheur éclatante dans le Jura comme dans le Périgord, la Dame à la robe blanche passe par-dessus les bois agités et l'on entend ses chevaux, ses lévriers, les piqueurs et sa trompe aux sons harmonieux. Cette musique, d'abord guerriÚre, puis apaisée, doit ouvrir les portes embrasées de la volupté. Coursier d'une blancheur éclatante, musique guerriÚre puis voluptueuse, voilà que s'amorce l'ascension du symbole cheval, du domaine chtonien à l' sacrifice du cheval L'enchaÃnement symbolique Terre-MÚre, Lune-Eau, Sexualité-Fertilité, Végétation-Renouveau périodique permet de découvrir d'autres aspects de ce symbole. Bien des auteurs ont expliqué le processus par lequel les divinités chtoniennes deviennent, dans les civilisations de cultivateurs, des divinités agraires. Le cheval, dans ses métamorphoses symboliques, ne fait point exception à cette rÚgle. Frazer en donne de multiples exemples. A Rome, les chevaux destinés à la cavalerie sont consacrés à Mars du 27 février au 14 mars, les Equinies c'est le début des expéditions militaires. Quand elles prennent fin, six mois plus tard, on sacrifie, une fois l'an, le 15 octobre, au lendemain des récoltes, un cheval dédié à Mars. Sa tÃÂȘte est garnie de grains en remerciement de la moisson engrangée ; car Mars défend la collectivité, aussi bien contre les fléaux des cultures que contre les ennemis des hommes. La queue de l'animal était portée à la maison du roi avec une grande célérité, afin que le sang coulùt sur le foyer de sa maison... Il semble en outre que l'on recueillait le sang du cheval et qu'on le gardait jusqu'au vingt et un avril ; les vestales le mÃÂȘlaient alors au sang des veaux non encore nés que l'on avait sacrifiés six jours auparavant ; on distribuait le mélange aux bergers, qui, avec d'autres ingrédients, le brûlaient et s'en servaient pour fumiger leurs troupeaux. Ce sacrifice du cheval constituerait, suivant une expression de Dumézil, une sorte de capitalisation royale de la victoire. L'usage de couper la queue, remarque Frazer, ressemble à la coutume africaine Guinée, Grand Bassam qui consiste à couper la queue des bÅ“ufs et à l'offrir en sacrifice pour avoir une bonne récolte. Dans la coutume romaine comme dans l'africaine, l'animal représente apparemment l'esprit du blé, et son pouvoir fertilisant passe pour résider en particulier dans sa queue. Par la rapidité de sa course, qui l'associe au temps et donc à la continuité de celui-ci, le cheval, qui, d'autre part, traverse indemne les pays de la mort, et du froid, donc l'hiver, le cheval, porteur de l'esprit du blé, de l'automne au printemps, comble la faille hivernale et assure l'indispensable renouveau. Ce mÃÂȘme rÎle d'esprit du blé - ou de toute autre céréale - lui est attesté dans de nombreuses autres traditions. Ainsi était-il coutumier, en France et en Allemagne, qu'à l'époque des moissons le plus jeune cheval du village fût fÃÂȘté et entouré de soins particuliers, car c'était à travers lui que devait ÃÂȘtre assurée la nouvelle germination ; jusqu'aux prochaines semailles, on disait qu'il portait en lui l'esprit du blé. En Irlande, selon le récit d'un témoin oculaire, également rapporté par Frazer, au cours d'une cérémonie des feux de la Saint-Jean, aprÚs que tous les paysans eurent sauté par-dessus les braises, on vit apparaÃtre une grande construction en bois d'environ huit pieds de longueur, munie à l'une de ses extrémités d'une tÃÂȘte de cheval, et recouverte d'un drap blanc qui cachait l'homme qui la portait. On l'accueillit par des grands cris Le Cheval Blanc ! Le Cheval Blanc ! Le masque sauta par-dessus le feu, puis se lança à la poursuite des spectateurs. Quand je demandai ce que représentait le cheval, conclut le narrateur, on me répondit tout le bétail. D'esprit du blé, le cheval est donc devenu le symbole de toute abondance, ce qu'expliquent son dynamisme et sa force impulsive et généreuse. Le détail d'autres cérémonies agraires souligne cette interprétation. Ainsi, en Assam, chez les Garo, pour célébrer la fin des moissons, un cheval en effigie, de couleur blanche, et assez semblable à celui de la Saint-Jean d'Irlande, est jeté à la riviÚre aprÚs une danse au cours de laquelle on le bombarde avec des Å“ufs. On sait que les esprits des eaux font partie du cycle lunaire et qu'ils régissent la germination et la croissance des plantes. L'association cheval-Å“ufs renforce les pouvoirs de cet esprit du riz. La tÃÂȘte du masque, noter Frazer, est conservée jusqu'à l'année suivante, de mÃÂȘme qu'à Rome la tÃÂȘte du cheval sacrifié était conservée, clouée sur la porte d'une citadelle. L'affinité du cheval et des eaux courantes est clairement soulignée par cette ancienne tradition des pÃÂȘcheurs du fleuve Oka affluent de la Volga qui voulait qu'au début du printemps, le 15 avril, date à laquelle fondaient les derniÚres glaces, les pÃÂȘcheurs volent un cheval pour l'offrir en le noyant au Grand-PÚre des eaux, qui s'éveillait ce jour-là - Tiens, Grand-PÚre, disaient les pÃÂȘcheurs, accepte ce cadeau et protÚge notre famille c'est-à -dire notre tribu. Ce sacrifice du cheval par immersion dans les eaux d'un fleuve semble avoir été pratiqué par d'autres peuples indo-européens, dont les premiers Grecs, soi l'on en croit cette imprécation d'Achille aux meurtriers de Patrocle Iliade, 21 Le beau fleuve aux tourbillons d'argent ne vous défendra pas. Vous aurez beau lui immoler force taureau et jeter tout vivants dans ses tourbillons des chevaux aux sabots massifs ; vous n'en périrez pas moins d'une mort divinité des eaux. Participant du secret des eaux fertilisantes, le cheval connaÃt leur cheminement souterrain ; c'est ce qui explique que, depuis l'Europe jusqu'en ExtrÃÂȘme-Orient, il passe pour avoir le don de faire jaillir des sources du choc de son sabot. Ce sont, en France, les sources ou fontaines Bayard, qui jalonnent, dans le Massif central, le périple des quatre fils Aymon, portés par le célÚbre cheval magique. Pégase lui-mÃÂȘme inaugure cette tradition en créant la source HippocrÚne - Source du cheval - non loin du bois sacré des Muses ; les Muses s'y réunissaient pour chanter et danser, son eau passait pour favoriser l'inspiration poétique. Le cheval, ici, éveille l'imaginaire, comme il éveillait précédemment la nature, au moment du renouveau. On comprendra dÚs lors que le cheval puisse également ÃÂȘtre considéré comme un avatar, ou un auxiliaire, des divinités de la pluie. En Afrique, chez les Ewe, le dieu de la pluie sillonne le ciel sur une étoile filante, qui est son cheval. Chez les Bambara du Mali, les initiés de la société Kwore, dans leurs rites pour appeler la pluie, enfourchent des chevaux de bois, qui représentent les chevaux ailés, sur lesquels les génies qu'ils évoquent mÚnent leurs batailles célestes contre ceux qui veulent empÃÂȘcher la chute des eaux fécondantes. Plus généralement parlant, le symbole du cheval chez les Bambara, selon Zahan, englobe les notions de vitesse, d'imagination, d'immortalité il est donc trÚs voisin de Pégase. Analogiquement, ce cheval des Bambara correspond à l'enfant et à la parole, ce qui explique que la mÃÂȘme plante le koro qui évoque l'énergie du discours et l'abondance des paroles soit utilisée indifféremment pour fortifier les enfants débiles et pour rendre fécondables les juments sté exemple ajoute aux images déjà mentionnées celle de l'enfant qui, comme la source, manifeste l'éveil des forces impulsives et du désir. Mais, que l'on passe le seuil de la puberté et c'est alors que le cheval devient pleinement, selon le mot de Paul Diel, le symbole de l'impétuosité du désir, de la Jeunesse de l'homme, avec tout ce qu'elle contient d'ardeur, de fécondité, de générosité. Le Rig-Véda l'évoque en ces termes, dans L'Hymne à Agni Comme une abondance agréable, comme une riche demeure,Comme une montagne avec ses puissances, comme un flot salutaire,Comme un cheval qui se précipite d'un élan sur la route, Comme une riviÚre avec ses flots, qui pourrait t'arrÃÂȘter ! Il est significatif que dans ces vers les notions d'eau courante et de feu Agni soient associés. Symbole de force, de puissance créatrice, de jeunesse, prenant une valorisation sexuelle autant que spirituelle, le cheval participe dÚs lors symboliquement des deux plans chtonien et ouranien. Cela nous conduit à évoquer le cheval blanc, dans son acception solaire, lumineuse. Il est intéressant, au passage, de noter qu'il y a aussi deux acceptions symboliques du cheval noir ; dans la poésie populaire russe, en effet, celui que nous avions jusqu'alors exclusivement considéré comme le coursier de la mort devient le symbole de la jeunesse et de la vitalité triomphante. Le cheval noir court, la terre tremble, et de ses naseaux, la flamme sort, de ses oreilles la fumée, sous ses sabots jaillissent des étincelles. Ce sont ces chevaux noirs que l'on attelle, dans les contes de fées, au carrosse du mariage ; ce sont donc bien les chevaux du désir libéré ; ce sont eux encore qu'évoque avec nostalgie une chanson populaire toute récente Ohé mes jeunes années !Ohé mes chevaux noirs ! Et la mÃÂȘme image est reprise en 1964, dans la Desna enchantée par le cinéaste soviétique Alexandre Dovjenko Mes années ont passé, mon jour décline, je ne vole plus ; je regrette le passé et j'ai tant envie de seller mes chevaux noirs... OÃÂč ÃÂȘtes vous, oÃÂč ÃÂȘtes-vous ! A l'extrÃÂȘme, les mots de cheval et de poulain, ou de jument et de pouliche, prennent une signification érotique revÃÂȘtant la mÃÂȘme ambiguïté que le mot chevaucher. Plus d'un poÚte s'en est inspiré ; Lorca, par exemple, dans la célÚbre Romance à la femme infidÚle Cette nuit-là j'ai courula plus belle de mes routesmonté sur une pouliche de nacresans bride et sans étriers.trad. F. Gattegno, in Romancero Gitan, Charlot, Alger, 1942. Cette métaphore d'un poÚte moderne puise aux sources du symbolisme indo-européen. De mÃÂȘme que le cheval a représenté la force fécondante, l'instinct et par sublimation l'esprit, il est arrivé que la jument incarne le rÎle de la Terre-MÚre dans la hiérogamie fondamentale Terre-Ciel, qui préside aux croyances des peuples d'agriculteurs. Nous avons cité la Démeter à tÃÂȘte de cheval, déesse de la fertilité. Il est dit qu'elle s'unit à un mortel - le plus beau Jason - dans les sillons d'un champ fraÃchement labouré. Ce théùtre dionysiaque ne faut pas seulement mythique. Dans les rites d'intronisation des rois d'Irlande, au XIIÚ siÚcle, tels qu'ils sont rapportés par Schröder, le futur roi, au cours d'une cérémonie solennelle, devait s'unir à une jument blanche. Celle-ci était ensuite sacrifiée et sa chair, bouillie, partagée dans un festin rituel, auquel le roi seul ne prenait point part. Mais il lui fallait ensuite se baigner dans le chaudron contenant le bouillon de l'animal. L'analyse de ce rite est éloquente. Il apparaÃt en effet que, par leur accouplement, l'homme et la jument reproduisent le mariage ourano-chtonien ; le futur roi se substitue à la divinité céleste pour féconder la Terre représentée par la bÃÂȘte. Mais, dans la derniÚre épreuve de ce rituel, celle du bain de bouillon, il opÚre un véritable regressus ad uterum le chaudron représente le ventre de la Terre-MÚre et le bouillon les eaux placentaires. De ce bain, au caractÚre typiquement initiatique, le futur roi renaÃt, ayant reçu, comme au cours d'une seconde gestation, communication des pouvoirs les plus subtils, les plus secrets, de la Terre-MÚre qu'il avait éveillée sous la forme de la jument. Il quitte par cette double opération la condition humaine pour se hisser au niveau du sacré, inséparable de la condition royale. Le coursier solaire. Chtonien à l'origine le cheval devient peu à peu solaire et ouranien. Il est frappant, aprÚs l'exemple précédent, de constater que les Ouralo-Altaïques représentent, eux, la hiérogamie Terre-Ciel par le couple Cheval Blanc-BÅ“uf Cendré. Le cheval, - mùle bien entendu - est ici une épiphanie céleste. Les chevaux tirent le char du soleil et lui sont consacrés. Le cheval est l'attribut d'Apollon, en sa qualité de conducteur du char solaire. N'oublions pas que, dans le folklore, les chevaux voient et entendent. Dans une miniature de l'Hortus deliciarum d'Herrade de Landsberg, le char du soleil est tiré par deux ou quatre chevaux, et celui de la lune par des bÅ“ufs. Il s'agit de la reprise d'un thÚme antique. DÚs les temps préhistoriques, le soleil est représenté sur un char pour signifier son déplacement. Ce char deviendra celui d'Apollon. Elie, tel Mithra remontant au ciel dans le char du soleil, s'élÚve sur un char de feu traÃné par des chevaux. Dans la Bible II, Rois, 23, 11, il est fait allusion au char du soleil. On voit aussi le char du Pharaon englouti par la mer Rouge, sur une fresque de Saint-Savin. Tel est aussi le cheval indien asha, qui signifie littéralement le pénétrant ; sa pénétration est celle de la lumiÚre. Les Ashvins à tÃÂȘte de cheval, qui sont en rapport avec le cycle quotidien du jour et de la nuit, sont fils d'un cheval et d'une jument - tous deux symboles solaires - qui incarnent le Dharma la loi et la Connaissance. L'isomorphisme des Ashvins et des Dioscures a été souligné par Mircea Eliade. EmblÚme tantrique du Boddhisattva Avalokiteshvara, le cheval symbolise la puissance de sa grùce, diffusée aux quatre orients. Dans le Bardo ThÎdol, Ratnassambhava, Bouddha du Sud et symbole solaire, est assis sur un trÎne fait de chevaux. C'est aussi, assure-t-on, un symbole de sagacité et de beauté formelle. Paul Valéry l'a décrit sous les traits d'une aérienne danseuse Le réalisme et le style, l'élégance et la rigueur sñ€ℱaccordent dans l'ÃÂȘtre luxueusement pur de la bÃÂȘte de race. Le cheval marche sur les pointes. Quatre ongles le portent. Nul animal ne tient de la premiÚre danseuse, de l'étoile du corps de ballet comme un pur-sang en parfait équilibre, que la main de celui qui le monte semble tenir suspendu et qui s'avance au petit pas en plein soleil. Dans les textes bouddhiques aussi bien que dans ceux de l'Inde et mÃÂȘme de la GrÚce platonisante, les chevaux sont surtout les symboles des sens attelés au char de l'esprit, l'entraÃnant ici et là , s'ils ne sont guidés par le Soi, qui est le maÃtre du char. D'une maniÚre analogue, l'enseignement du Bardo est dit ÃÂȘtre semblable au contrÎle de la bouche du cheval par les brides. Tout cela n'est pas sans rappeler le symbolisme de Pégase. Ici apparaissent, non seulement tous les chevaux ailés, mais aussi les associations cheval-oiseau, dont mythologies et traditions nous offrent d'innombrables exemples, toujours associés à un contexte ourano-solaire ainsi dans le Rig-Veda, le soleil est-il étalon ou oiseau. Poussant plus loin cet enchaÃnement d'analogies, la vivacité du cheval en fait souvent, dans son acception ouranienne, une épiphanie du vent quatre chevaux, dans les contes arabes, représentent les quatre vents, et, en Chine, il est la monture de Vùyu, divinité du vent. Borée, son homologue de la mythologie grecque, se fait cheval pour séduire les cavales d'Erichtonios, qui engendreront ainsi douze poulains si légers que, lorsqu'ils couraient sur un champ de blé, ils ne courbaient pas les épis sous leur poids, et quand ils couraient sur la surface de la mer, ils ne la ridaient pas. Mais le mÃÂȘme Borée engendre également des chevaux d'une Érinye, puis d'une Harpie cette fois le cheval naÃt donc d'un mariage chtono-ouranien, porteur de violence. Dans ce mécanisme ascensionnel qui - comme on le voit par cet exemple - ne le coupe pas de ses origines, le cheval devient peu à peu un symbole guerrier, et mÃÂȘme l'animal de guerre, par excellence. On a vu que le cheval sacrifié annuellement à Rome était consacré à Mars. Le Guerrier, en effet, participe des deux plans ouranien et chtonien ; semeur de mort, infernal dans sa lutte, il s'élÚve aux cieux, par son triomphe ou pas son sacrifice. Ce cheval-guerrier est omniprésent dans les épopées celtiques. Il est souvent caractérisé par sa robe alezane, couleur de feu. On a retrouvé dans un trésor celtique, à Neuvy-en-Sullias Loiret un cheval votif accompagné d'une inscription à Rudiobus Le Rouge c'est le cheval roux de l'Apocalypse, annonciateur de guerre et d'effusion de sang. Dans la tradition védique, le cheval sacrifié symbolise le Cosmos. Le char du Soleil, dans le Rig-Veda, est tiré par un ou par sept chevaux. Le cheval participe du double symbolisme solaire et de sa double valence force féconde quand il brille, force meurtriÚre quand il sombre dans la nuit. Les chevaux sont attelés aussi aux chars funé cheval de majesté. Solaire, attelé au char de l'astre, le cheval blanc devient l'image de la beauté accomplie, par le rÚgne de l'esprit le MaÃtre du Char sur les sens. Blanc, mais d'une blancheur éclatante, le cheval est le symbole de la majesté. Il est le plus souvent monté par celui qui est nommé FidÚle et Véritable Apocalypse, 19, 11, c'est-à -dire par le Christ. Suivant le texte de l'Apocalypse, les armées célestes qui l'accompagnent chevauchent des coursiers blancs. C'est pourquoi l'on verra dans les miniatures des anges sur des chevaux. Dans la cathédrale d'Auxerre, une fresque partagée par une croix grecque présente dans son centre le Christ sur un cheval blanc. De la main droite, il tient un bùton noir qui figure le sceptre royal signifiant son pouvoir sur les nations. Dans les quatre anges, des anges, les ailes déployées et montés à cheval, lui font escorte. Un cheval blanc porte un nimbe croisé et remplace l'agneau à l'autel souterrain de Notre Dame de Montmorillon. Au terme de cette ascension, domine la figure symbolique du blanc cheval de majesté, monture des Héros, des Saints et des conquérants spirituels. Toutes les grandes figures messianiques montent de tels coursiers. Ainsi en Inde Kalki, l'avatar futur, cheval lui-mÃÂȘme, reviendra cheval blanc. C'est encore sur un cheval blanc qu'est attendu le prophÚte Mohammed, à son nouvel avÚnement. Monture du Bouddha pour le Grand Départ, le cheval blanc est enfin, sans cavalier, la représentation du Bouddha lui-mÃÂȘme. En conclusion, il apparaÃt que le Cheval constitue un des archétypes fondamentaux que l'humanité ait inscrits dans sa mémoire. Son symbolisme s'étend aux deux pÎles - haut et bas - du Cosmos, et par là est réellement universel. Dans le monde du dessous, le Chtonien, nous avons vu en effet que le cheval apparaÃt comme un avatar ou un ami des trois éléments constituants, feu, terre, eau, et de son luminaire, la lune. Mais nous l'avons vu aussi dans le monde du dessus, l'Ouranien, associé à ses trois éléments constituants, air, feu et eau - ces deux derniers entendus cette fois dans leur acception céleste - et à son luminaire, le Soleil. Des chevaux mÚnent le char du Soleil, des chevaux mÚnent le char de la Lune, au fronton du Parthénon. Le cheval passe avec une égale aisance de la nuit au jour, de la mort à la vie, de la passion à l'action. Il relie donc les opposés dans une manifestation continue. Il est essentiellement manifestation il est Vie et Continuité, par-dessus la discontinuité de notre vie et de notre mort. Ses pouvoirs dépassent l'entendement il est donc Merveille et il ne faut pas s'étonner que l'homme l'ait si souvent sacralisé, de la préhistoire à l'histoire. Un seul animal le dépasse peut-ÃÂȘtre en subtilité dans le bestiaire symbolique de tous les peuples le serpent, plus également réparti sur tous les continents, et qui, comme lui, à l'image du temps, coule incessamment, de bas en haut et de haut en bas, entre les enfers et les cieux. Dans ce perpétuel va-et-vient, les chemins secrets du cheval et du serpent sont ceux de l'eau tous deux hantent les sources et les fleuves. Aussi chevaux et serpents sont-ils souvent les héros interchangeables de maintes histoires merveilleuses ; ou bien ils s'unissent, donnant naissance à un monstre étrange, hippo-ophidien. C'est le cheval-dragon Long-Ma qui, en Chine, apporte le Ho t'ou -diagramme du fleuve, appelé aussi Ma t-ou, diagramme du cheval - à Yu-le-grand évidente relation avec le symbolisme du Verbe, qui appelle à nouveau le parallÚle avec Garuda. Le cheval se substitue au dragon dans d'innombrables légendes chinoises, du Li-sao de Kiu-yuan au Si-yeou ki. Dans l'un et l'autre de ces deux cas, ils contribuent à la quÃÂȘte de la Connaissance ou de l'Immortalité. Ce n'est sans doute pas un hasard non plus si les ancÃÂȘtres des sociétés secrÚtes, les colporteurs de la science taoïste, les propagateurs de l'Amidisme au Japon, prirent l'aspect de marchands de chevaux. Ni si le propagateur du Zen en Chine, Matso, par suite d'un jeu de mots sur son nom, est dit ÃÂȘtre un jeune poulain s'élançant et foulant tous les peuples du monture des dieux. Force, rapidité ce sont les qualités que le Yi-king attribue au cheval. Le cheval est parfois la monture de Vùyu, divinité du vent, de l'élément air. Les huit chevaux du roi Mou correspondent-ils aux huit vents comme le suggÚre Granet ? Ce n'est pas impossible. Le cheval est en tout cas, en Chine, un animal typiquement Yang. On sacrifiait anciennement au Premier Cheval, qui était une constellation, mais qui évoquait une tradition d'éleveurs. La fréquente présence de chevaux vivants ou figurés dans les temples shintoïstes du Japon n'est plus guÚre expliquée de façon satisfaisante. Il semble qu'ils soient la monture des kami. Le cheval est aussi lié, au Japon, aux notions de protection et de longévité c'est aussi le cas du cheval-dragon chinois. C'est encore, sur un chapiteau de l'église de Tavant XIIÚ siÚcle le mÃÂȘme monstre, chevauché par un cavalier nu, à la poursuite d'une sorciÚre, également nue, qui s'enfuit à quatre pattes. Dans sa valorisation, négative, c'est la monture infernale du Sieur de Gallery, Chasseur maudit, dont la geste est comparable à celle du roi Arthur Entendez-vous la sarabande ?O l'é la Chasse-GalleryIci, au long, va passer pre bandeEt la garache garou ? et l'alouby vampire ?Gallery va-t-en-tÃÂȘte,Monté sur un cheveauQu'a le cou d'ine bÃÂȘtela queue d'un serpentEt la péa d'un crapaud. Au lieu de s'unifier en une seule figure mythique, le binÎme cheval-dragon peut aussi se scinder en ses deux composants qui, prenant alors une valeur contraire, s'affrontent en une lutte à mort, qui devient celle du bien et du mal. C'est évidemment le cheval qui est alors valorisé positivement, car il représente la face humanisée du symbole, le dragon figurant, lui, la BÃÂȘte-en-nous, qu'il faut tuer, c'est-à -dire rejeter. Le mythe de Saint Georges en est un exemple."** Selon Les Cartes médecine, Découvrir son animal-totem édition revue 1999 ; traduction française 2010 de Jamie Sams et David Carson, "Les Amérindiens disaient souvent  Voler un cheval, cñ€ℱest voler la puissance » ; cela indique bien lñ€ℱestime dont jouissaient les Chevaux dans les cultures amérindiennes. Le Cheval jouit à la fois de puissance physique et de puissance surnaturelle. Dans les pratiques chamaniques à travers le monde entier, le Cheval permet aux chamans de voler dans les airs et de rejoindre le ciel. Quand lñ€ℱhumanité a domestiqué le Cheval, ce fut une aussi grande découverte que celle du feu. Avant la venue du Cheval, les humains étaient attachés à la Terre et chargés de fardeaux, ce qui ralentissait leur marche. AussitÎt quñ€ℱils purent monter le Cheval, ils furent libres et légers comme le vent ; ils pouvaient porter tout à leur aise de lourds fardeaux pendant de longues distances. À travers le lien spécial qui les rattachait au Cheval, les humains ont grandement modifié lñ€ℱimage quñ€ℱils avaient dñ€ℱeux-mÃÂȘmes. Le Cheval fut la premiÚre médecine animale ; lñ€ℱhumanité a contracté une dette inestimable envers cet animal qui a ainsi facilité leurs déplacements. En effet, la marche à la rencontre de nos frÚres aurait été longue et dure si le Cheval ne nous avait pas servi de monture. Aujourdñ€ℱhui, nous mesurons la capacité des moteurs en  chevaux vapeur», ce qui nous rappelle le temps oÃÂč le Cheval était un partenaire hautement respecté chez les humains. Marcheur de rÃÂȘve, un homme-médecine traversait les grandes plaines pour aller visiter la nation Arapaho. Il apportait sa pipe. La plume piquée dans ses longs cheveux noirs pointait vers le bas, indiquant quñ€ℱil était un homme de paix. Sur la pente dñ€ℱune colline, Marcheur de rÃÂȘve vit un troupeau de mustangs sauvages qui venait vers lui en courant. Étalon noir sñ€ℱapprocha de lui et lui demanda sñ€ℱil cherchait une réponse au cours de son voyage. Étalon noir lui dit  Je viens du Vide oÃÂč les réponses se trouvent. Chevauche sur mon dos et tu connaÃtras la puissance qui surgit quand on pénÚtre dans la Noirceur et quñ€ℱon y trouve la LumiÚre. » Marcheur de rÃÂȘve remercia Étalon noir et consentit à le visiter quand il aurait besoin de sa médecine au cours de lñ€ℱespace du rÃÂȘve. Étalon jaune sñ€ℱapprocha lui aussi de Marcheur de rÃÂȘve et lui offrit de lñ€ℱamener vers lñ€ℱEst, oÃÂč se trouve lñ€ℱillumination. Marcheur de rÃÂȘve pourrait partager avec les autres les réponses quñ€ℱil y trouverait et les amener vers lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©veil. Une fois de plus, Marcheur de rÃÂȘve remercia Étalon jaune et affirma quñ€ℱil utiliserait ces dons de puissance au cours de son voyage. Étalon rouge sñ€ℱapprocha, se cabrant, enjoué. Il renseigna Marcheur de rÃÂȘve sur la joie qui résulte dñ€ℱun bon équilibre entre le travail, les médecines importantes et les joyeuses expériences du jeu. Il rappela à Marcheur de rÃÂȘve les bénéfices de lñ€ℱhumour par lequel on peut retenir lñ€ℱattention de ceux à qui on enseigne. Marcheur de rÃÂȘve le remercia et promit de se rappeler du don de la joie. Marcheur de rÃÂȘve était maintenant presque rendu à destination. La nation Arapaho était toute proche. Étalon blanc sñ€ℱavança. Marcheur de rÃÂȘve monta sur le dos de ce cheval fougueux, messager de tous les autres chevaux, celui qui représentait la sagesse du pouvoir. Ce magnifique coursier incarnait lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©quilibre du bouclier.  Aucun abus de pouvoir ne peut mener à la sagesse », dit Étalon blanc.  Toi, Marcheur de rÃÂȘve, tuas fait ce voyage pour guérir un frÚre dans le besoin, pour partager la pipe sacrée et pour guérir la Terre-MÚre. En toute humilité, tu sais que tu es un instrument du Grand Esprit. Comme je te porte sur mon dos, ainsi tu portes ton peuple sur le tien. Avec sagesse, tu comprends que le pouvoir va de pair avec lñ€ℱengagement ; le pouvoir nñ€ℱest accordé quñ€ℱà ceux et celles qui acceptent sereinement de prendre des responsabilités. » Marcheur de rÃÂȘve, le chaman, avait été guéri par la visite des chevaux sauvages. Il savait que sa visite chez les Arapahos avait pour but de partager ses dons avec eux. En intégrant la médecine du Cheval, vous verrez plus clairement comment travailler à obtenir un meilleur équilibre de votre bouclier. Le véritable pouvoir réside dans cette sagesse saisir lñ€ℱensemble de votre cheminement et vous souvenir des sentiers oÃÂč vous avez voyagé dans les mocassins des autres. Compassion, tendresse, enseignement, amour, partage des dons, talents et habiletés vous ouvriront le chemin du pouvoir. A lñ€ℱenvers Si votre ego se met de la partie, vous ne savez peut-ÃÂȘtre pas reconnaÃtre quand les autres vous manquent de respect. Dñ€ℱun autre cÎté, il se peut que vous vous battiez contre dñ€ℱautres qui abusent de leur pouvoir.  Devrais-je dire quelque chose ? Devrais-je lutter contre mon désir de les remettre à leur place ? » vous demandez-vous. Rappelez-vous les moments de votre vie oÃÂč vous vous ÃÂȘtes éloigné de la grùce du Grand Esprit, et éprouvez de la compassion pour les frÚres qui font actuellement la mÃÂȘme chose. Si vous dominez quelquñ€ℱun dñ€ℱautre ou si vous sentez que quelquñ€ℱun vous accable, la médecine du Cheval, tant à lñ€ℱendroit quñ€ℱà lñ€ℱenvers, vous rappelle simplement comment il vous faut équilibrer vos boucliers. En permettant à toutes les voies dñ€ℱavoir une valeur égale, vous constaterez la puissance et la gloire de la famille humaine unifiée. Voilà le cadeau du guerrier de lñ€ℱArc-en-ciel. Le  moi » nñ€ℱa aucune place dans cet Arc-en-ciel qui tournoie, venu du Grand MystÚre ; on lñ€ℱy a remplacé par le  nous ». Toutes les couleurs et toutes les pistes de lñ€ℱArc-en-ciel ne forment quñ€ℱun seul tableau et méritent donc dñ€ℱÃÂȘtre considérées comme égales les unes aux ce savoir et appliquez-le ; reprenez ainsi ce pouvoir auquel vous avez renoncé en oubliant dñ€ℱaller avec compassion au-devant de tout ÃÂȘtre et de toute situation. Éclaircissez la situation actuelle et comprenez que chaque ÃÂȘtre humain doit suivre ce sentier vers le pouvoir avant de galoper enfin sous les vents de la destiné puissance." *A lire Canalisation de Caroline Leroux qui communique avec les devas des animaux.* Selon Nicki Scully, auteure de Méditations de l'animal pouvoir, Voyages chamaniques avec les alliés esprits éditions originales 1991, 2001 ; traduction française Guy Trédaniel Éditeur 2002, "Les chevaux ont été révérés dans toute l'historie par de nombreuses cultures, dont les anciens Chinois, les Peaux-Rouges, de nombreuses traditions européennes... Ils incarnent l'esprit de liberté. Et rien n'incarne aussi bien cet esprit que les quelques mustangs qui restent, qui gardent une farouche indépendance. Les Chevaux sont considérés comme des véhicules sûrs pour le voyage dans les mondes physiques ou spirituels ? Les chamans chevauchent sur leurs mustangs dans le monde supérieur et le monde inférieur, avec une égale facilité. Le don du mustang est la capacité de vivre pleinement sur le moment. Le voyage du Mustang a pour dessein la chevauchée mÃÂȘme, non un but quelconque. Avec son esprit aventureux, le Mustang vous invite à vous rendre pleinement à l'expérience de la vie. chaque fois que vous vous sentez enfermé, vous pouvez grimpé sur le dois du Mustang, ne faire plus qu'un avec votre cheval, connaÃtre la joie du souffle du vent dans les cheveux, et voler. Le Mustang vous apprend à avoir foi dans le moment, et vous rappelle la nécessité de reconnaÃtre votre propre magnificence. Vous pouvez faire ce voyage n'importe quand, mais je choisis le Mustang pour le dernier voyage, dans cette nouvelle édition, pour que le point culminant de ces voyages soit la puissance et l'exultation de cette expérience de liberté. [Le Voyage du Mustang fait partie, au mÃÂȘme titre que celui du Chameau, de la Girafe, du Lézard cornu, du Loup, de l'Araignée et du Pélican des] Voyages de Libération. Cette section est consacrée à débarrasser la voie de la libération des contraintes des pensées et croyances limitées. Les vieux modÚles sont abandonnés, laissant la place à des visions nouvelles, élargies, qui génÚrent une connexion plus grande avec l'Ensemble de la du Mustang [Faites l'Alchimie du Chaudron et connectez-vous à Thoth ...] Thoth montre le ciel, oÃÂč vous voyez de beaux nuages blancs défilant. Tandis que vous admirez les motifs changeants des nuages, la forme d'un cheval émerge... Vous vous demandez quelle impression cela peut faire, de sauter sur le dos de ce grand cheval et de chevaucher. DÚs que cette pensée se forme dans votre esprit, le Cheval nuage atterrit et devient un étalon pinto [cheval indien tacheté] galopant à la tÃÂȘte d'un troupeau de Mustangs sauvages. Vous vous retrouvez dans un vaste pré entouré de collines ondulantes. La harde de Mustangs passe dans un bruit de tonnerre, rivalisant avec le vent dans un joyeux abandon. Tandis que le Mustang des nuages conduit les Mustangs à travers la prairie, permettez-vous de sentir le désir de courir avec le troupeau. Vous appelez "Aidez-moi à me libérer, aidez-moi à connaÃtre la liberté". Le Cheval de tÃÂȘte entend votre appel et s'arrÃÂȘte - il se retourne pour ÃÂȘtre face à vous, mais il garde ses distances... Immobilisez-vous complÚtement... Sans bouger, vous et le cheval, vous vous observez l'un l'autre. Pour monter ce cheval, vous devez gagner sa confiance ; il doit gagner la vÎtre en retour. Pour lui donner du temps, restez parfaitement immobile, le cÅ“ur ouvert. Maintenez cet espace neutre tandis que lentement, lentement, le Cheval va vers vous. Enfin, ce magnifique Mustang se tient juste devant vous. restez tranquille et concentrez-vous sur le Cheval. Il fait le tour de votre corps avant de revenir face à vous. Puis il fait un signe de tÃÂȘte de reconnaissance - vous ÃÂȘtes devenu assez présent pour recevoir son don. Avec sa permission, vous montez, oscillant avec aise sur son dos nu. Quand vous saisissez sa criniÚre, il commence à bouger lentement, puis il allonge le pas, pour rattraper le troupeau... Penchez-vous sur son cou et sentez son corps onduler sans vous. Vous ÃÂȘtes conscient de sa force, de son sens sûr de la direction, et de sa joie de courir. Unissez-vous au Cheval, pour faire pleinement l'expérience du moment, comme il le fait... [Pause] DÚs que le Mustang sent que vous ne faites qu'un avec lui, il se met au galop, bondissant à travers prés, franchissant les collines, puis bondissant dans l'air et volant de plus en plus haut, dans les nuages et au-delà . Sentez le vent et jouissez de cette merveilleuse sensation de liberté. Jouissez de votre chevauchée... [Longue pause] Quand vous sentez que votre voyage est achevé, vous redescendez, traversant l'atmosphÚre, les nuages, jusqu'à ce ce que vous et le Mustang touchiez terre. Vous retournez à l'endroit oÃÂč le Mustang vous a trouvé, et vous descendez de votre monture. Vous levez les yeux, et vous voyez un aigle qui décrit de grands cercles au-dessus. Il fait tomber une belle plume tachetée, que vous prenez avec gratitude, et que vous attachez à la criniÚre de votre Mustang magnifique, magique, comme cadeau de remerciement... Thoth est là qui vous attend. Prenez un moment pour partagez votre expérience avec lui... [Thoth vous aidera à rentrer dans votre corps physique et votre conscience ordinaire. Pensez à vous enraciner et à vous centrer... ]Mot-clef Esprit de liberté."* * Selon Didier Colin, auteur du Dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes Hachette Livre, 2000 C'est encore et toujours en Mésopotamie et en Élam "la Terre du Dieu", l'ancien royaume d'Iran, que l'on trouve les premiÚres preuves de la domestication de l' "ùne des montagnes" c'est ainsi qu'il était nommé alors, inscrites sur des tablettes d'argile datant de la seconde moitié du IIIe millénaire. Toutefois, le cheval n'existait pas dans ces lointaines régions qui sont devenues l'Irak et l'Iran d'aujourd'hui. Il fut donc sûrement importé des steppes de l'Asie centrale, et notamment du Caucase septentrional, les relations commerciales entre Sumer et Maïkop - une ville située dans l'actuelle région du Kouban, un fleuve qui draine la Russie - ayant été clairement établies. Car tout laisse à penser que c'est bien dans les plaines du Caucase que le cheval devint pour la toute premiÚre fois "la plus noble conquÃÂȘte de l'homme", selon Buffon, au milieu du IIIe millénaire avant notre Úre environ. Avant cela, il était inconnu en Mésopotamie et en Égypte. Partout ailleurs, en Europe notamment, c'était un animal sauvage que les hommes chassaient et mangeaient. Le cheval étant plutÎt un animal de souche européenne, il est assez logique d'apprendre que les Celtes se révélÚrent de trÚs talentueux cavaliers, et qu'ils lui accordÚrent une place importante dans leur panthéon de divinités, puisqu'ils en firent l'attribut essentiel de leur déesse Epona, surnommée la déesse des chevaux. Représentée par une superbe jument ou par une femme assise entre deux chevaux, elle apparut finalement - à Rome, notamment, devenant ainsi une divinité gallo-romaine -, sous l'aspect d'une cavaliÚre portant une corne d'abondance, symbole de fécondité et des richesses inépuisables de la Terre-MÚre. Hélas, il semble bien que la motivation essentielle qui poussa l'homme à domestiquer cet ùne des montagnes fut guerriÚre ! C'est sans doute ce qui explique les images symboliques sombres et destructrices qui s'attachent à cet animal dont la beauté plastique est indéniable, la puissance surprenante, et qui devint un animal mythique, la monture des dieux et, pour cette raison mÃÂȘme, prit un caractÚre quelque peu diabolique. Figure des ténÚbres à laquelle on attribue de mystérieux et dangereux pouvoirs, recelant une puissance apparemment indomptable, sauvage, primaire, le cheval est associé à la mort et aux instincts destructeurs. A ce point que la mort elle-mÃÂȘme et les forces de destruction furent parfois représentées sous l'aspect de cavaliers, comme par exemple les quatre cavaliers de l'Apocalypse dont Ézéchiel et Zacharie eurent les premiÚres visions, d'aprÚs la Bible. Toutefois, comme c'est souvent le cas avec les symboles forts, les mythes récurrents et présents dans différentes parties du monde antique, sous des formes diverses mais dans le fond identiques quant à leurs significations, le cheval est un animal ambivalent, tantÎt figurant la mort sous son aspect le plus violent, tantÎt représentant l'élévation et la grandeur de l'ùme, la course du soleil à travers le ciel, la puissance régénératrice de l'eau et purificatrice du feu, les instincts maÃtrisés, le désir dominé, le corps, véhicule de l'ùme ou, plus exactement, la monture que l'ùme doit apprivoiser et emprunter pour accéder au divin. Dans certains contes et légendes, le cheval ailé possÚde le pouvoir de faire passer celui qui sait le monter de la nuit au jour, du monde visible au monde invisible, de la mort à la vie. Aucune porte ne reste fermée pour lui. Toutes les frontiÚres sont abolies, dÚs lors qu'il fait corps avec le cheval. C'est ainsi que l'apparition d'un cheval dans un de vos rÃÂȘves est souvent associée aux forces psychiques, instinctives et pulsionnelles inconscientes, destructrices, certes, mais par là mÃÂȘme créatrices et régénératrices aussi. N'oublions pas en effet que le cheval, à cause de sa nature fougueuse et généreuse, fut associé aux déesses de la Terre, symboles de fécondité. Les interprétations révélées par la présence du cheval dans nos rÃÂȘves sont si nombreuses, si variées, que l'on pourrait presque y consacrer un ouvrage entier, tant les symboles et les mythes se rattachant à cet animal sont multiples. C'est ainsi que le cheval peut ÃÂȘtre rapproché des quatre éléments le Feu, la Terre, l'Air et l'Eau. Il peut ÃÂȘtre une représentation de la foudre, de l'éclair, de l'embrasement, de l'incendie, et donc d'un événement soudain, inattendu, brutal, imprévu, inévitable, bouleversant, qui se produit ou va se produire dans la vie ou dans l'esprit du rÃÂȘveur. Il peut figurer le roulement de la terre qui tremble, les ondes de choc telluriques et, là encore, annoncer un bouleversement dans la situation ou la vie du sujet. Il peut symboliser la tempÃÂȘte qui balaie tout sur son passage, la tornade ou le cyclone, et laisser sous-entendre que beaucoup de choses devront ÃÂȘtre ou seront éliminées dans la vie du sujet. Enfin, il peut incarner le raz de marée qui déferle, révélant ainsi une crise émotionnelle."** D'aprÚs Madonna Gauding, auteure de Animaux de pouvoir, Guides, protecteurs et guérisseurs Octopus Publishing Groupe, 2006 ; traduction française Éditions Véga, 2006 Guide d'interprétation En tant que symbole oniriqueLiberté ; Sexualité ; Pouvoir ; Ambition ; Spiritualité ; Transition ; Force en tant que gardien ou protecteurProtÚge pendant le voyage ; Transporte en toute sécurité vers les domaines tant que guérisseurTransforme les blessures en sagesse ; Soigne les traumatismes émotionnels ou la tant qu'oracle ou augureNouvelle aventure ; Gain et contes Dans le mythe grec, Pégase, le cheval ailé, est né du sang de Méduse à la chevelure en serpents. Le centaure Chiron, mi-homme, mi-cheval, rejeté par sa mÚre à la naissance, était devenu un grand guérisseur compatissant. Dans le mythe celte, les chevaux blancs sont associées aux déesses Rhiannon et le cheval est votre animal de pouvoir Vous ÃÂȘtes trÚs sensible et réagissez fortement à votre environnement. Vous appréciez les relations sociales harmonieuses et si on ne fait pas appel à vous pour diriger, vous e^tes content de suivre. Quand les membres de votre famille élargie ne s'entendent pas, ils se tournent vers vous pour la médiation. Le rejet vous fait trÚs peur. Vous ÃÂȘtes trÚs résistant et appréciez votre liberté de voyager. Quelques difficultés à faire confiance, mais quand vous vous décidez, c'est au cheval de vous aider à satisfaire votre désir de voyage et d'aventure ;à ÃÂȘtre un dirigeant compatissant et efficace de votre communauté.Accéder au pouvoir du cheval en visitant une écurie et en montant ;participant à un marathon. On connaÃt plus de 150 races de chevaux et de poneys. Votre cheval de pouvoir est-il un pur race, un cheval de trait, un étalon, un hongre ou une jument ? Quelle est sa couleur ? Imaginez que vous ÃÂȘtes votre cheval. Quelles sensations laisse le fait d'ÃÂȘtre si beau, si puissant, si libre ?Élément Terre.** Pour Jacques Voisenet, auteur de "Lñ€ℱanimal et la pensée médicale dans les textes du Haut Moyen Age." paru dans la revue Rursus. Poiétique, réception et réécriture des textes antiques, 2006, n°1 La chair du cheval est aussi jugée  dure, difficile à manger, mauvaise pour lñ€ℱhomme, tant et si bien quñ€ℱil a beaucoup de peine à la digérer ». Elle est donc peu recommandable dñ€ℱun point de vue diététique - elle échauffe trop ñ€“ mais surtout parce quñ€ℱelle est liée à des pratiques païennes en vigueur dans les populations germaniques. Elles attribuaient à la viande des chevaux sacrifiés souvent en lñ€ℱhonneur des défunts une vertu phylactérique. Cette manducation permettait de participer à la nature magique de lñ€ℱanimal et dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tablir un lien entre le monde des vivants et celui des morts. Lñ€ℱhippophagie et lñ€ℱabsorption de sang étaient une pratique largement répandue chez les barbares. Pline avait déjà évoqué la coutume des Sarmates qui prélevaient du sang à leurs chevaux pour se nourrir. Pour les auteurs chrétiens, il ne sñ€ℱagit pas dñ€ℱune habitude alimentaire innocente mais dñ€ℱun mode de vie païen quñ€ℱil faut éradiquer. Saint Boniface mort en 755, apÎtre de la Germanie, reçoit des recommandations trÚs strictes de la part du pape Grégoire III 731-741 pour qui il faut interdire aux nouveaux convertis la consommation de viande de cheval, sauvage ou domestique, et imposer une sanction sévÚre aux contrevenants car cñ€ℱest un usage  immonde et exécrable ». Vingt ans plus tard, le pape Zacharie 741-752 lui renouvelle lñ€ℱinterdiction à partir dñ€ℱune liste dñ€ℱanimaux que Boniface lui avait fait parvenir. Cela montre la difficulté que lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©vangélisateur devait rencontrer à faire accepter cette interdiction par les populations germaniques habituées à manger de la viande de cheval. Les besoins dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©claircissements de Boniface étaient dñ€ℱautant plus forts quñ€ℱil savait que dans la chrétienté cette sévérité ne faisait pas lñ€ℱunanimité. Certains pénitentiels se montrent intransigeants trois à quatre ans de pénitence pour les mangeurs de chevaux, dñ€ℱautres sont plus mesurés  La consommation du cheval nñ€ℱest pas interdite, pourtant elle nñ€ℱest pas habituelle » ;  La viande chevaline nñ€ℱest pas interdite mÃÂȘme si beaucoup de peuples refusent dñ€ℱen manger ». Cñ€ℱest le cas en particulier des orientaux ou des irlandais mais lñ€ℱinterdiction stricte des papes Grégoire et Zacharie est imposée dans un contexte dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©vangélisation sur un front du christianisme et à cause de la place du cheval dans la religion germanique. Manger nñ€ℱest pas un geste anodin, cela peut vous maintenir dans lñ€ℱerreur du péché, maladie spirituelle qui a toujours une incidence sur le corps et provoque les maladies physiques .** Diana Cooper, auteure du Guide des archanges dans le monde animal édition originale 2007 ; traduction française Éditions Contre-dires, 2018 nous délivre un Message des animaux du royaume des équidés Nos cÅ“urs sont énormes et rayonnants, de sorte que nous répandons l'amour sur tout ce qui nous entoure. Ainsi, nous guérissons les gens, les autres animaux et la Terre. Vous pouvez le faire, vous aussi. Il nous suffit d'ouvrir votre cÅ“ur et de le laisser resplendir d'amour. De beaux chevaux d'un grand raffinement se sont incarnés en venant de Lakumay, l'aspect ascensionné de Sirius, durant l'age d'or de l'Atlantide, pour servir et soutenir les humains. A cette époque, ceux qui se sont portés volontaires pour semer les grains de la grande expérience de l'Atlantide vibraient tous au niveau supérieur de la cinquiÚme dimension. Ils utilisaient les chevaux avec beaucoup de gratitude comme moyen de transport et les montaient sans selle en les dirigeant télépathiquement. En échange, les humains en prenaient soin et les abritaient en s'assurant qu'ils étaient bien nourris. Un lien d'amour trÚs fort existait entre les chevaux et leurs amis humains. Ce n'est que lorsque l'Atlantide est tombée que les chevaux ont été montés avec des selles et des brides ou ont été élevés et utilisés pour des travaux difficiles. La mission de l'ùme de ces créatures excellentes et dignes est de rendre service à l'humanité, et en retour, notre contrat est de les honorer et de prendre soin d'eux. Les chevaux étaient, et sont encore, des guérisseurs au grand cÅ“ur. Beaucoup d'entre eux démontrent toujours des qualités de dignité, d'honneur, d'amour, d'empathie, de liberté et de joie. Ils diffusent également l'énergie féminine divine et sont reliés à l'ange Marie, qui se connecte avec eux par l'intermédiaire de Vénus, le cÅ“ur cosmique. En tant que guérisseurs, les chevaux ont une grande affinité avec les enfants, en particulier ceux qui ont un besoin physique ou émotionnel. Ils peuvent contribuer à les soulager et à les apaiser. Comme la plupart des animaux à quatre pattes, les chevaux sont trÚs présents dans leur corps et ils aident les enfants à se détendre et à prendre, eux aussi, pleinement conscience de leur corps. Cela peut ÃÂȘtre d'une grande utilité pour les enfants sensibles et avec une fréquence vibratoire élevée qui se déconnectent énergétiquement de la Terre et ont tendance à s'isoler parce que la vie est difficile ou que les énergies qui les entourent sont trop faibles, mais qui ont vraiment besoin d'expérimenter pleinement la Terre. Et l'ange Marie travaille avec les enfants par l'intermédiaire des chevaux. Quand les gens ont commencé à introduire leurs 12 chakras de la cinquiÚme dimension, l'archange Christiel est entré dans cet univers en passant par la porte des étoiles en forme de croix de la constellation de la Lyre. Il a commencé à déverser la lumiÚre divine féminine à travers la Lune dans le chakra causal de ceux qui étaient prÃÂȘts à la recevoir. Le centre causal est un chakra transcendant brillant comme la Lune au-dessus de la couronne. C'est grùce à ce centre que les gens peuvent se connecter pleinement avec les anges, les licornes, les maÃtres éclairés et le monde spirituel de la septiÚme dimension. Quand les gens ont élevé leur fréquence aux niveaux supérieurs de la cinquiÚme dimension, leur chakra causal est devenu un portail par lequel les licornes pouvaient pénétrer dans la longueur d'onde de la Terre. En 2012, un plus grand nombre d'individus ont ouvert leur chakra causal. Puis, en 2015, sous l'influence des super lunes et de l'ascension de la Terre-MÚre, une vague de l'énergie féminine divine et magnifique de l'archange Christiel a déferlé aussi bien sur les ÃÂȘtres humains que sur les animaux. Ce phénomÚne a affecté plus particuliÚrement les chevaux qui portaient déjà l'énergie divine féminine, car il a réactivé leur mission supérieure qui était destinée à procurer à la planÚte un équilibre divin masculin-féminin. Durant l'ùge d'or de l'Atlantide, quand le temps était venu de mourir pour un cheval bien-aimé, ses amis humains le regardaient se transformer en licorne et entamer son ascension. Je suis heureuse de dire que quelques personnes m'ont fait partager leurs merveilleuses expériences durant lesquelles elles ont vu l'esprit de leur cheval sortir de son corps et se transformer en une licorne d'un blanc immaculé tandis qu'il s'élevait vers la lumiÚre. Quel privilÚge incroyable de pouvoir assister à une telle scÚne ! L'événement est similaire à la cérémonie des niveaux intérieurs que vit un ÃÂȘtre humain quand il entame son ascension. Les anges et les archanges les attendent pour les accueillir. Les trompettes se font entendre dans tout lñ€ℱunivers, et tout n'est que jubilation et joie à travers les cieux. Une des nombreuses tùches de l'archange Gabriel est d'aider les ÃÂȘtres de tous les univers à exprimer la liberté et la joie ; et il n'est donc pas surprenant qu'ils veillent sur les chevaux et qu'ils les aident à remplir leur potentiel. Une des visions les plus inspirantes sur le plan énergétique est celle d'un cheval heureux qui galope dans le sable avec sa criniÚre qui vole au vent. Les chevaux sauvages Les chevaux sauvages sont des descendants de ceux qui ont été domestiqués et se sont échappés. Ils vivent en groupes, avec un mùle, qui protÚge son harem de femelles. Les jeunes poulains quittent la famille à l'ùge de deux ans et errent avec d'autres mùles jusqu'à ce qu'ils fondent leur propre famille. Ces chevaux expérimentent la vie de famille et la liberté. Leur chemin n'est pas destiné à croiser celui des humains. VISUALISATION POUR COMPRENDRE LES CHEVAUX Trouvez un endroit oÃÂč vous pourrez vous détendre sans ÃÂȘtre dérangé. Dessinez le diamant de pureté et de protection de l'archange Gabriel sur vous et respirez que vous ÃÂȘtes assis sur une longue plage de sable fin pendant une chaude journée de printemps. Les vagues roulent sur le rivage et vous vous sentez trÚs bien. Un cheval gracieux trotte le long de la plage et vient vous vous. Il rayonne de calme, d'amour et de paix. Il s'arrÃÂȘte à cÎté de vous et vous invite télépathiquement à monter sur son dos. Votre ange gardien est proche de vous, afin de vous faire savoir que vous serez en sécurité. Vous caressez le nez de votre ange vous aide à vous asseoir sur le cheval et s'installe derriÚre vous en passant les bras autour de votre taille. Prenez un moment pour vous lier avec votre étalon. Puis, vous galopez le long de la plage sur votre cheval, vos cheveux volant dans le vent. La mer est peu profonde sur le rivage, et les sabots du cheval soulÚvent des éclaboussures d'eau. Enveloppé dans un cocon blanc pur d'amour et de confiance, vous ressentez l'exaltation, la joie et la liberté, le plaisir et la sensation merveilleuse de ne faire qu'un avec cet animal. Profitez de ce ressenti aussi longtemps que vous le souhaitez. Pendant votre promenade à dos de cheval, vous recevez un téléchargement d'énergie divine fé le cheval s'arrÃÂȘte, caressez-le et remerciez-le. Laissez votre ange gardien vous aider à descendre. Et maintenant, prenez soin du cheval en le brossant, en peinant sa criniÚre et sa queue, en l'emmenant avec douceur vers un pùturage spécial et en lui donnant une carotte. Parlez-lui gentiment pendant tout ce temps, en lui rappelant qu'il est vraiment magnifique. Puis, ouvrez les yeux en vous sentant revigoré et plein d'amour. ** Selon Annie Pazzogna, auteure de Totem, Animaux, arbres et pierres, mes frÚres, Enseignement des Indiens des Plaines, Le Mercure Dauphinois, 2008, 2012, 2015, dans le cercle des animaux, le Cheval Sunkawakan fait partie, au mÃÂȘme titre que l'Hirondelle, la Libellule, l'Araignée, le Corbeau, le Serpent et le Chien, des Animaux Tonnerre qui se situent à l'Ouest de l' en négatif EntÃÂȘtement.en positif Force fécondante ; Guide ; Élévation. Tous les chevaux actuellement sauvages ont été domestiqués puis sont retournés à la nature. Ils vivent par groupes sous la conduite d'un vieux mùle. Cheval est comme la foudre, porteur de vie et de mort. Si ses sabots ronds et lisses font naÃtre l'éclair, ils ne lui permettent pas d'adhérer à la terre ; Cheval vole, il est la liberté, la puissance, l'endurance. Ses naseaux exhalent la fumée... Sunkawakan, force fécondante est l'élévation de la puissance de l'ùme. Il est le véhicule de l"homme tout au long de sa vie. Il faut le monter afin d'entrer en communion avec le divin. Il permet de s'envoler dans les airs et atteindre le Ciel. Guide par excellence, Cheval pouvait ÃÂȘtre sacrifié lors du décÚs de son maÃtre pour que son ùme clairvoyante l'aide à trouver le chemin dans l'autre monde. Il est lié à la planÚte Vénus. Avant que Cheval ne vÃnt dans les Plaines, les Indiens ne se déplaçaient pas plus de dix kilomÚtres / jour. Les charges se limitaient aux possibilités des femmes et des chiens. Les hommes ne portaient rien ; ils devaient ÃÂȘtre prÃÂȘts à parer aux attaques. Les Indiens étaient attachés à leurs chevaux. ils chantaient leurs qualités et sculptaient ceux tombés au combat. Kola mitasunke kinyan yan in yanke lo "mon ami, mon cheval, quand tu galopes, tu voles comme un oiseau" Chant de guerre de Brave Buffalo. Sunk'ska akan yanka était une confrérie de vieux guerriers qui chevauchaient des chevaux blancs et leur parade faisait l'admiration de tous. Cheval fut l'objet de nombreux raids pour le voler à ses possesseurs et suscita de ce fait quelques guerres tribales. Les Sioux eurent une grande nation grùce à lui. La tÃÂȘte de Sunkawakan orne les bùtons de voyage des hommes médecine. La chevauchée symbolique traduit l'abandon du corps. C'est la mort mystique, la lutte de la lumiÚre contre les ténÚbres.** Dans Rencontre avec votre animal totem édition originale 2010, traduction française 2015, Phillip Kansa et Elke Kirchner nous proposent la fiche suivante sur le cheval "Caractéristiques positives Atteindre ses objectifs par la mobilité et la volonté ; Trouver sa place dans la communauté.En quoi cet animal m'aideLe cheval, en tant qu'animal totem te donne la persévérance et la volonté de donner le meilleur de toi-mÃÂȘme. Avec force et grùce, il sert celui qui comprend son langage. Le cheval a besoin de compagnie pour se sentir bien. Il t'aide à vivre en collectivité et à accepter que chacun ait sa le cheval me protÚgeLe cheval te protÚge de la solitude et te rappelle que chacun peut trouver sa place dans la société. Sa persévérance et sa volonté l'empÃÂȘchent de renoncer trop vite. Son agilité t'apprend à surmonter les obstacles ou à les contourner et à prendre une nouvelle pour me relier à cet animalImagine que tu te trouves devant un enclos et que tu observes un troupeau de chevaux. L'un d'eux attire fortement ton attention. Relie-toi par le cÅ“ur à cet animal. Il se détache lentement du troupeau et, au pas, s'approche de toi. Tu ressens sa puissance et sa beauté. Ses forces gagnent ton champ énergétique et emplissent tout ton corps. Le cheval tend sa tÃÂȘte, que tu caresses doucement. Tous deux appréciez ce moment de proximité partagée. Demande au cheval de te prÃÂȘter sa force et dis-lui, si tu le souhaites, dans quelle situation tu as besoin de ses qualités. Tu peux aussi lui demander comment il s'appelle, pour pouvoir l'invoquer à tout moment. Si la rencontre touche à sa fin, remercie l'animal, respire dans ton cÅ“ur, et reviens dans l'ici et maintenant." ** Pour David Carson, auteur de Communiquer avec les animaux totems, puisez dans les qualités animales une aide et une inspiration au quotidien Watkins Publishing, 2011 ; traduction française Éditions Véga, 2011, le cheval appartient à la famille de la Sagesse intérieure, au mÃÂȘme titre que l'hippopotame, le chien, l'aigle, l'ours polaire, le coyote, la salamandre, le papillon, la chouette, le saumon, le phoque, le paon, la grue, le liÚvre, le tigre, le bÅ“uf et la pieuvre. Sagesse intérieure Invoquer un esprit animal, c'est éveiller de nouvelles perceptions. Tout phénomÚne naturel, y compris l'animal, est intrinsÚquement mystérieux. L'indicible que recÚle toute forme de vie nous ramÚne aux questions fondamentales sur l'existence. Comment et pourquoi s'est formé le cosmos ? Pourquoi les choses existent-elles plutÎt que le néant comme s'interrogent souvent les philosophes ? La méditation peut nous apporter une conscience silencieuse des vérités qui se cachent derriÚre ces énigmes. Lorsque nous plongeons nos yeux dans ceux d'une autre créature, nous sommes confrontés à de profonds mystÚres, dont l'animal est l"incarnation vivante. Ce chapitre présente les animaux susceptibles de nous guider vers de nouveaux indices et une acuité nouvelle. Si nous sommes prÃÂȘts à nous ouvrir et à écouter, nous pouvons gagner en maturité spirituelle et avancer dans notre voyage intérieur. [...] Depuis des milliers d'années, les chevaux sont honorés comme créatures majestueuses et puissantes. En France et en Espagne, on a découvert des peintures rupestres de chevaux remontant à 5 000 ans, parfois plus. Ces animaux tiennent compagnie aux chamans et sont unis à eux par un lien étroit. On prétend mÃÂȘme que le tambour du chaman peut, par magie, se changer en cheval ; d'autres affirment encore que leurs calebasses renferment des chevaux magiques. Ces créatures spirituelles de génie ont le pouvoir de voir le futur, et protÚgent les chamanes du danger. Il n'est rien de plus fin ou noble qu'un cheval beau et fougueux. D'aprÚs les anciens habitants des monts Altaï d'Asie centrale, l'univers lui-mÃÂȘme était un cheval - le grand cheval de la compassion. Sa tÃÂȘte était lñ€ℱaube du ciel ; son Å“il gauche, l'étoile du matin ; et son Å“il droit, l'étoile du berger. Sa robe portait lune, étoiles et planÚtes, son estomac contenait l'espace et son corps était le temps. Son souffle abritait les quatre vents et sous lui se trouvait la Terre. Nous autres humains étions les intermédiaires recherchant la compréhension de ce grand cheval. Dans de nombreuses cultures du monde entier, le cheval blanc a une signification spirituelle particuliÚre. Les anciens textes sacrés de l'Inde, les Vedas, disent que dans l'incarnation finale, Vishnu, sauveur du monde, apparaÃtra soit chevauchant un cheval blanc, soit sous la forme mÃÂȘme de ce cheval. Dans l'ancien rite védique de l'ashvamedha, on sacrifiait des chevaux blancs, tout comme chez les Magyars hongrois. Deux des plus importants saints chrétiens, Jean et Georges, chevauchaient traditionnellement de purs chevaux blancs ; parallÚlement, d'autres cultures décrivent que dans le ciel, le char du soleil était tiré par des chevaux blancs. Les Amérindiens étaient les plus expérimentés des peuples-chevaux. Les Comanches, tribu remarquée pour ses compétences cavaliÚres, étaient capables de parcourir le Mexique entier à cheval. Sur les grandes plaines, l'animal offrit la possibilité d'une expansion culturelle. Grùce aux chevaux, les Indiens d'Amérique pouvaient chasser plus efficacement et déplacer davantage de marchandises et plus vite qu'auparavant. En outre, les chevaux offrirent au peuple la possibilité de déplacer des villages tribaux de plusieurs centaines de mÚtres. Enfin, pendant deux siÚcles, les chevaux empÃÂȘchÚrent lñ€ℱexpansionnisme espagnol et blanc dans le Sud-Est de l'Amérique. Avec le cheval blanc pour totem, vous possédez l'énergie de la vitesse, de la noblesse et de la grùce. Force intérieure, dignité et beauté vous caracté Noblesse sur le cheval Debout ou allongé, commencez par vous centrer. Imaginez l'énergie d'un cheval. Laissez monter cette énergie, ressentant l'esprit et l'ùme mÃÂȘme de l'animal. Faites tomber les moindres barriÚres et fusionnez avec l'animal. Dans votre Å“il mental, lùchez toute restriction ou hésitation et devenez libre - libre de marcher lentement dans un pré verdoyant. Sentez le vent agiter votre criniÚre. A présent, vous avancez un peu plus vite, joyeux et fier. Éprouvez les battements des sabots sur le sol. Ébrouez-vous, ruez et trottez. Levez-vous sur vos pattes arriÚre et piaffez l'air de vos sabots. Osez maintenant galoper comme le vent, rapide et libre. Votre souffle s'imprÚgne du parfum de la plaine, vos naseaux frémissent. Vous ÃÂȘtes un cheval sauvage en communion avec la nature." ** Karsten Massei nous explique dans son essai intitulé Les Offrandes des Abeilles Édition originale, 2015 ; traduction française Éditions de lñ€ℱÉmeraude, 2017 que les animaux et les hommes sont unis par des liens spirituels étroits Le cheval est un ami de lñ€ℱhomme. Depuis des temps trÚs reculés, il lñ€ℱaccompagne à sa façon et participe au développement des diverses cultures. Sa dignité rayonne et se transmet à lñ€ℱhomme. Il exerce une influence permanente sur les humains, mÃÂȘme sñ€ℱil en est éloigné géographiquement. Lñ€ℱinfluence réciproque, le flux vital et spirituel qui courent entre le cheval et lñ€ℱhomme sont intenses, du fait que tous deux cheminent ensemble depuis trÚs longtemps. LĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©nergie vitale que lñ€ℱhomme absorbe et concrétise grùce à lñ€ℱentité des chevaux est de nature trÚs élevée. Les offrandes des chevaux à lñ€ℱhomme concernent sa capacité à se connecter verticalement avec les conditions de vie terrestres. Elles enveloppent en quelque sorte sa colonne vertébrale, construisent autour une aura en forme dñ€ℱÅ“uf, qui de fait enlace chaque vertÚbre. Lñ€ℱhomme vit son maintien, sa verticalité, comme sñ€ℱils émanaient de ses propres forces alors quñ€ℱil les doit au cheval. Cette offrande, qui lui permet de marcher droit sur terre, est la condition pour quñ€ℱil puisse penser, utiliser sa capacité de discernement. Il émane des chevaux, de leurs entités supérieures, un flux de développement qui génÚre un maintien vertical et nourrit ainsi la pensée, la compréhension. Dans les chevaux réside la source de toute intelligence humaine. Les chevaux la possÚdent mais ne la vivent pas. Cñ€ℱest en lñ€ℱhomme quñ€ℱelle sñ€ℱexprime, grùce à eux.** Dans son jeu de carte L'Oracle du peuple animal Guy Trédaniel Éditeur, 2016, Arnaud Riou regroupe les animaux par famille. Le cheval appartient selon lui à la famille de l'action, avec le bélier, l'éléphant, l'ours, le colibri, le renard, le bison, le requin, le castor et le dragon. L'action "Au-delà de nos concepts, de nos belles théories, de nos idées et de nos valeurs, le passage à l'acte est une dimension fondamentale de notre humanité. Nous avons beau avoir le plus bel idéal, nous ne serons pas heureux tant que nous ne l'aurons pas réalisé. De la mÃÂȘme façon, si nous passons à l'action en permanence sans prendre le temps de ressentir à quels besoins fondamentaux correspondent les actions que nous entreprenons, nous ne resterons que dans la dimension superficielle de notre ÃÂȘtre et notre vie manquera de sens. Notre santé s'appuie sur notre inspiration et notre expiration. Plus nous respirons profondément, plus nos perspectives s'élargissent. L'inspiration correspond à l'intuition, la méditation, l'introspection, la sagesse. L'expiration correspond au passage à l'acte, à la décision, à l'action compatissante. C'est alors tout un art de passer à l'action en s'appuyant sur une intention claire, sans pour autant y mettre trop de volonté. C'est tout un art de n'ÃÂȘtre ni dans la procrastination, l'art de remettre à demain ce qu'il serait juste d'entreprendre aujourd'hui. C'est tout un art aussi de travailler quotidiennement sans tomber dans la surchauffe, la dépression ou le découragement. [ La syntaxe fautive de cette fin de paragraphe n'est pas de mon fait ni... ni ? je recopie scrupuleusement l'article afin que chacun puisse se faire sa propre opinion.] La volonté égotique est dure et empÃÂȘche la fluidité de nos actions. Lorsqu'il tire à l'arc, le samouraï est précis sur le centre de la cible qu'il vise. Toute sa concentration est posée sur la qualité de sa posture. Puis, il détend le pouce et l'index, et libÚre la flÚche. Il ne met aucun volonté dans ce dernier mouvement. Poser une intention claire et passer à l'acte avec douceur et précision est tout un art. C'est à cet art que nous invite cette famille d' tu veux me monter, si tu veux seulement m'approcher ou caresser ma criniÚre,il faudra que tu apprennes à te connaà à découvrir ta puissance,à maÃtriser tes instincts et à affiner tes directions,alors tu pourras voyager en liberté.......................................................................................................................................................La carte représente une harde de Chevaux sauvages. Ils paissent dans un environnement naturel de grands espaces, de collines et de plaines. Un lac leur permet de s'abreuver. Nous sommes dans un paysage de printemps, les arbres fruitiers sont en fleurs. Au premier plan, un pommier exulte ses fleurs blanches. Un cheval est face à nous. Il est jeune, fougueux, joyeux, la criniÚre libre. Il est dans un mouvement d'entre-deux, à l'arrÃÂȘt, mais prÃÂȘt à repartir au galop. Il s'agit d'une jeune jument à la robe claire..................................................................................................................................................... Le Cheval incarne la liberté, la fougue et la puissance maÃtrisée. Du Cheval, on admire la vitesse, la précision, la virtuosité. Depuis qu'ils se sont rencontrés, les hommes et les chevaux vivent une relation complexe dans l'art de vivre ensemble. Autrefois, l'homme était lent et prisonnier d'un territoire. La rencontre avec le prince des plaines lui a permis de découvrir des espaces insoupçonnés. Le Cheval porte l'homme, ses bagages, tire sa caravane et lui permet de développer sa connaissance du monde. De tout temps, l'homme est fasciné par la liberté qu'incarne le Cheval. Avec lui, il découvre de nouvelles contrées. Sur les cinq continents, l'homme et le Cheval ont toujours eu cette relation riche et complexe. Chez les Romains, le Cheval avait droit à une sépulture. Il figurait sur de nombreux temples et l'homme lui dressait un véritable culte. C'est le Cheval qui tirait le char dans les tournois, potait les cavaliers dans les combats, tirait la charrue dans les champs. Les Indiens entretenaient avec lui une relation de respect infini. Car respecter le Cheval, c'est respecter la liberté. Les chamans ont compris que le Cheval est capable de porter les hommes jusqu'au ciel. Ainsi, l'équidé est un animal totem puissant pour faire voyager les hommes dans le monde réel comme dans le monde des esprits. Cette relation entre l'homme et le Cheval a, au travers des siÚcles, pris les formes des plus nobles aux plus viles. Le Cheval accompagne les paradoxes de l'homme. Il est placé comme icone des grandes écoles de dressage tout en étant consommé dans les boucheries. Dans la nature, le Cheval vit en harde, un petit groupe d'une dizaine d'individus, habituellement constitué d'un étalon, de trois ou quatre juments et de leurs poulains. Ces poulains accompagnent le clan jusqu'à leurs deux ou trois ans. Ensuite, ils sont chassés par l'étalon et vont créer leur propre harde. Se joue alors un jeu d'autorité, de défiance, de limites. Dans la harde, c'est souvent la jument la plus ùgée qui est la dominante. Elle assure l'éducation des poulains et oriente le clan. Si le Cheval est considéré comme le meilleur ami de l'homme, il n'a pas besoin de l'homme. Il est libre de nature et beaucoup de races vivent encore aujourd'hui sans l'intervention humaine. Le Cheval est l'un des rares animaux à incarner une telle puissance dans la nature et à ÃÂȘtre prÃÂȘt à une telle tendresse envers les humains qui savent l'approcher. Lorsque le Cheval vous apparaÃt dans le tirage, c'est pour vous interroger sur votre propre liberté. Si vous cherchez le pouvoir, recherchez-vous ce pouvoir en prenant le contrÎle sur vous ou sur les autres ? Pour dresser l'animal, apprenez à le montrer, et donc à trouver votre propre équilibre, votre assiette, à tenir en selle, à savoir guider. Il y a dans cet apprentissage une initiation sur l'art de devenir son propre maÃtre. La hiérarchie et le respect de l'autorité naturelle sont importants chez le Cheval. Le Cheval peut reconnaÃtre à l'homme son autorité. Cela demande à celui-ci d'incarner lui-mÃÂȘme son propre leadership, de savoir oÃÂč il va, d'ÃÂȘtre congruent. C'est pourquoi le cavalier doit devenir son propre maÃtre, et explorer les ressorts et les obstacles à sa propre puissance. Le Cheval vient vous interroger sur votre propre assise. Peut-ÃÂȘtre est-il nécessaire que vous passiez plus de temps à dompter vos propres pulsions sauvages, à vous stabiliser. Le Cheval dans le tirage vient également vous interroger sur la façon dont nous cohabitons avec les pulsions liées à notre sexualité. Mots-clés La liberté - La puissance - La vitesse - L'élégance - Le respect - La maÃtrise - Le contrÎle - Le voyage - Le clan - L'inclusion, l'exclusion - La sexualité. Signification renversée Lorsque le Cheval vous apparaÃt dans sa position inversée, c'est pour vous interroger sur les parties de vous qui sont enfermées. Avez-vous gardé votre bride trop serrée ? Qui est le maÃtre chez vous ? Votre ego ? Votre intelligence intellectuelle, vos concepts et vos idées ? Vos pulsions animales ? Qui domine qui ? Lorsque l'esprit du Cheval se montre dans sa position inversée, c'est l'occasion de vous recentrer, de clarifier votre direction et la direction que prennent vos projets. Peut-ÃÂȘtre y a-t-il trop de dispersion ? Peut-ÃÂȘtre allez-vous trop vite ou au contraire, peut-ÃÂȘtre avez-vous peur de prendre toute votre vitesse. Le Cheval inversé vient vous interroger sur la façon dont vous maÃtrisez les forces motrices de votre vie. Le message du Cheval Je suis le Cheval. J'incarne la liberté. Depuis que nous nous sommes rencontrés, je t'ai appris que l'univers n'a pas de limites. Je te permets de te dépasser. Je t'invite à monter sur mon dos. Laisse-toi porter par mon mouvement naturel. Écoute le rythme de mes sabots, pose ta main sur mon flanc, sens battre mon cÅ“ur, sens la chaleur de mon corps, et le souffle de mes naseaux, suis ma cadence. Je connais les secrets de la vitesse, de l'endurance. Je sais franchir les obstacles, traverser les riviÚres, monter les sentiers escarpés, passer à travers bois. Je sais galoper mÃÂȘme dans les endroits les plus complexes. Je sais toujours que le rythme doit s'adapter à mon pas. Je suis le fils de la Terre, et mon esprit flotte dans le ciel. Viens avec moi, je t'accompagnerai à passer la porte des nuages. Le rituel du Cheval Je rends hommage au peuple des Chevaux. Je m'installe quelques minutes en méditation. Je visualise mon corps dans son plein éclat. Je visualise un Cheval venir vers moi. Quelle est sa posture, quel est son rythme ? Je me sens stable. Je ne cherche pas à attraper le Cheval ou à le brusquer. Je suis en lien avec ma respiration et ma propre stabilité. Au bout de quelques instants, le Cheval semble avoir repéré ma présence. Il se sent en confiance. Je m'approche alors de lui. Lentement, mais en étant totalement présent à ma marche, totalement présent à chacun de mes pas. Je suis plein de moi. Je me dompte moi-mÃÂȘme et ne cherche pas à attraper, à dresser ou apprivoiser un autre que moi-mÃÂȘme. Alors, le Cheval me laisse l'approcher. Je monte sur son dos, sans selle et sans rÃÂȘnes. Je me sens serein et confiant. Le Cheval part au galop. Je respire profondément. Je me sens confiant. Je regarde au lointain. Je me tiens à sa criniÚre tout en maintenant mon corps détendu, souple et en rythme avec son mouvement."** Dans l'édition revue et augmentée de Les Animaux totems dans la tradition amérindienne Éditions Le Dauphin blanc, 2019 Aigle bleu nous transmet la médecine du Cheval Le cheval est un symbole de pouvoir et de liberté dans les communautés amérindiennes. Les jeunes guerriers et les jeunes braves des plaines** Pour Melissa Alvarez, auteure de A la Rencontre de votre Animal énergétique LLewellyn Publications, 2017 ; traduction française Éditions Véga, 2017, le Cheval est défini par les caractéristiques suivantes Traits Le Cheval symbolise la loyauté, l'amitié, la confiance et le travail ensemble. Une fois que le cheval vous considÚre comme faisant partie de sa horde, il va vous faire confiance à vous aussi. Il va travailler avec vous pour atteindre ses objectifs et vous accorder sa fidélité éternelle. Le cheval signifie la valeur des amis dans votre vie, ÃÂȘtre fidÚle et avoir confiance en ceux qui l'ont mérité, et travailler ensemble pour parvenir à des buts communs. Talents Alerte ; Athlétisme ; Conscience ; Beauté ; Liens ; Communication ; Confiance en soi ; Coopération ; Empathie ; Endurance ; Fidélité ; Fertilité ; Avancée ; Liberté ; Amitié ; Généreux ; Grùce ; Gardien ; Indépendance ; Loyal ; Relation corps / esprit et ùme ; Noblesse ; Triomphe des obstacles ; Persuasif ; Pouvoir ; Majestueux ; Serviable ; Vitesse ; Force ; Voyage ; Confiance ; Vitalité ; Précurseur ; Nature sauvage ; Bonne volonté ; Travail d'équipe. Défis Peureux ; TÃÂȘtu ; Incohérent ; Trop attaché ; Rebelle ; Agité ; Effrayant ; Trop indépendant. Élément Terre. Couleurs primaires Noir ; Brun ; Gris ; Rouge ; Blanc ; et beaucoup d'autres couleurs en différents motifs. Apparitions Le Cheval apparaÃt lorsque vous vous sentez enfermé, inquiet ou sur les nerfs. Il vient vous dire que vous avez besoin de courir librement, de réguler votre agitation par l'exercice, et de ressentir le vent sur votre visage. Cela va vous ramener à l'équilibre, vous calmer et vous aider à trouver des solutions aux problÚmes auxquels vous ÃÂȘtes confronté. L'indépendance et la liberté sont des choses importantes pour vous, mais vous ÃÂȘtes aussi quelqu'un de volontaire, généreux et capable de liens étroits avec eux qui vous traitent avec amour et respect. La présence du cheval signifie que vous ÃÂȘtes sur le point de vous embarquer dans une nouvelle aventure. Il peut s'agir d'un voyage ou bien d'une exploration spirituelle oÃÂč vous allez ouvrir et faire grandir plus encore la conscience de votre esprit, de votre corps, et votre ùme. Le cheval vient dire que vous avez en vous un grand pouvoir. Vous possédez une incroyable endurance et ne lùchez pas avant que le travail soit terminé, mÃÂȘme si vous ÃÂȘtes fatigué. Vous n'abandonnez jamais ceux qui vous aiment ni la poursuite de vos rÃÂȘves. Le cheval signifie que, parfois, il vous faut faire une pause et poser les charges que vous portez pour revenir au contact de vos propres besoins intérieurs. Lorsque vous ÃÂȘtes enthousiaste, vous avancez vers votre but avec passion et vous pouvez lever facilement les obstacles. Le cheval vous met en garde il vaut mieux accueillir les choses dans la foulée que laisser la peur vous gagner, ou vous révolter. Aide Vous devez accomplir une tùche avec rapidité et précision, ou communiquer des informations en étant pleinement assuré. Les gens sont attirés par votre noblesse et votre grùce, par la beauté de votre esprit et par votre nature empathique parce que vous les faÃtes se sentir confiance en eux et capables d'accomplir ce qu'ils veulent. Le cheval peut vous aider à éveiller votre pouvoir intérieur et vous faire prendre conscience des besoins des autres. Intuitivement, il sait quand son maÃtre ne va pas bien, et il va le toucher du museau jusqu'à ce qu'il se sente mieux. Le cheval signifie que vous devez prendre conscience des sentiments de vos proches et il vous avertit de veiller à ne pas prendre la tangente parce que vous avez peur ou que vous ÃÂȘtes bouleversé ou contrarié. Il vous met en garde aussi contre le fait de vous attacher trop à une personne au point de perdre le sentiment de vous-mÃÂȘme. Il vous aide lorsque vous traversez des périodes de croissance spirituelle, en vous montrant que toutes les vies sont interdépendantes. Fréquence L'énergie du cheval ressemble au vent qui souffle sur votre visage alors que vous galopez librement. c'est chaud et doux, apaisant et pur. Elle est semblable au doux martÚlement de ses sabots sur le pavé. Son odeur évoque la terre, le foin et une pluie fraÃche au aussi Âne ; Hippogriffe ; Kelpie ; Mule ; Pégase ; Sleipnir ; Licorne ; ZÚ Vous ÃÂȘtes dans l'écurie. Il y a quelque chose d'unique dans le mélange des odeurs les chevaux, la sciure et le foin. Vous vous dirigez vers le box et saluez votre jument, flattant son nez à travers la balustrade. Vous entrez dans le box et l'enserrez avec amour, vos bras entourant son échine. Votre respiration est profonde, vous respirez son odeur et sentez votre cÅ“ur qui se connecte au sien alors qu'elle pose sa tÃÂȘte sur votre dos et vous attire plus prÚs d'elle pour un cùlin encore plus chaleureux. Vous souriez contre son cou, vous vous sentez content et heureux. Vous pensez à l'ÃÂȘtre magnifique qu'elle est ; la grùce de son mouvement est à couper le souffle, mais... Il s'agit bien de cela du lien profond et indissoluble entre des esprits de la mÃÂȘme famille.** Aigle Bleu dans Les Animaux totems dans la tradition amérindienne Édition revue et augmentée Le Dauphin blanc, 2019 nous transmet la sagesse de ces ancÃÂȘtres Le cheval est un symbole de pouvoir et de liberté dans les communautés amérindiennes. Les jeunes guerriers et les jeunes braves des plaines avaient coutume d'essayer de voler des chevaux aux tribus voisines afin de prouver qu'ils étaient de bons partis pour la femme qu'ils voulaient épouser, démontrant ainsi qu'ils avaient du courage et du pouvoir. En particulier chez les grandes tribus de chasseurs des plaines du centre de l'Amérique, dont la vie était centrée sur le bison, le cheval était un atout extraordinaire pour se déplacer et pour chasser. Avant la découverte du cheval domestiqué, les PremiÚres Nations des plaines étaient trÚs proches de la terre ; leurs déplacements étaient alourdis par leurs possessions, et donc trÚs lents. DÚs lors qu'ils montÚrent sur le dos des chevaux, ils furent libres comme le vent. Cette découverte fut aussi importante pour eux que celle du feu. Le cheval a eu un tel impact sut toutes les nations du monde que la société actuellement mesure toujours la puissance des véhicules moteurs en chevaux-vapeur. C'est un souvenir de ce époque oÃÂč le cheval était un partenaire honoré et de grande valeur parmi les hommes. Voici une histoire sur l'homme-médecine Dream Walker qui nous parle du pouvoir du cheval. Dream Walker était en chemin sur les plaines pour aller rendre visite à la nation Arapaho. Il portait avec lui sa pipe. Il avait dans sa tresse une plume qui pointait vers la terre, le désignant comme un homme de paix. Du haut d'une colline, il vit une harde de mustangs sauvages qui venait à lui. UN étalon noir s'approcha et il lui demanda ce qu'il cherchait. Le cheval lui dit  Je suis le vide d'oÃÂč les réponses arrivent. Grimpe sur mon dos et apprends à entrer dans le vide dans la noirceur totale qui donne naissance à la forme. » Dream Walker le remercia et lui dit qu'il viendrait lui rendre visite dans le temps du rÃÂȘve lorsqu'il aurait besoin de cette médecine. Puis s'approcha un étalon doré venant de l'est oÃÂč réside l'illumination.  Tu pourras venir me voir pour trouver les enseignements qui permettront d'illuminer ta sagesse et ta connaissance des autres », lui dit-il. Dream Walker  remercia » et répondit qu'il utiliserait ces dons durant son voyage. S'en vint alors l'étalon ocre venant du Sud. Se cabrant joyeusement et fougueusement, il lui parla des joies d'équilibrer le travail et la médecine pesante avec le jeu.  Tu pourras retenir davantage l'attention des autres si tu utilises l'humour », lui expliqua-t-il. Dream Walker le remercia, disant qu'il emploierait cette médecine au cours de son voyage. Dream Walker se rapprochait de sa destination, la nation Arapaho. Alors vint à lui l'étalon blanc du Nord. Dream Walker monta sur son dos. Il était le porte-parole des autres chevaux et représentait la sagesse. Il était l'incarnation d'un bouclier de médecine équilibrée  Aucun abus de pouvoir ne mÚne à la sagesse. Tu as fait ce voyage pour la connaissance du Grand Esprit. Je te porte sur mon dos. La sagesse n'est pas accordée aisément, mais elle l'est à ceux qui sont prÃÂȘtes à la porter de maniÚre utile. » Dream Walker fut guéri par les chevaux sauvages, et il savait que son but en rendant visite aux Arapahos était de partager cette sagesse avec eux. Cette histoire nous rappelle qu'il faut équilibrer notre médecine. Elle enseigne l'importance d'intégrer tous les aspects de notre sentier sur terre. Il y a de nombreuses dimensions dans notre existence, représentées dans cette petite histoire par les corps physique Sud, émotionnel Ouest, mental Est et spirituel Nord. Chaque direction et les points cardinaux, aussi appelés les  grands-pÚres des quatre vents », représentent des aspects de notre sagesse innée. Notre potentiel tient aux quatre dimensions de notre manifestation le physique, l'émotionnel, le mental et le spirituel. Ces aspects de notre ÃÂȘtre doivent ÃÂȘtre en équilibre pour que notre pouvoir puisse ÃÂȘtre juste et vrai, puissant et bénéfique. Par exemple, trop de spirituel et pas suffisamment de physique conduit aux illusions et à l'orgueil. La compassion, l'ouverture aux enseignements, l'attitude aimante, la vie équilibrée, le fait de rester centré et le partage de nos dons et de nos capacités avec la communauté sont les portes du véritable pouvoir. Cette histoire nous illustre bien l'importance du pouvoir dans notre vie personnelle. Le pouvoir ne sait pas grandir en nous ce maniÚre équilibrée si ne viennent pas conjointement l'humilité et le sens des responsabilités. Avec chaque pouvoir vient une responsabilité. C'est pourquoi la recherche de pouvoir spirituel dans les PremiÚres Nations est toujours tempérée par une réflexion profonde et une mise à l'épreuve par les aÃnés avant d'ÃÂȘtre autorisée et célébrée. Il est bon et il est bien d'acquérir du pouvoir, mais il est nécessaire de comprendre qu'il doit ÃÂȘtre utilisé avec sagesse, discernement et compassion, pour le bien de tous et de toutes, sans quoi les piÚges du pouvoir nous conduiront dans un e spirale descendante qui mÚne à la ruine et à la solitude. De tous les animaux, le cheval tient une place toute spéciale dans l'histoire de l'Homme. Il est constamment célébré dans toutes les nations pour sa beauté, sa force, sa noblesse, sa douceur et sa volonté d'aider. Il a été domestiqué et il est pourtant un symbole de liberté. C'est pourquoi bien des anciens ont trouvé tellement triste la journée oÃÂč l'automobile a supplanté le cheval comme mode de locomotion. Pour eux, il s'agissait d'une grande perte pour l'homme. Dans un pays scandinave une vile a choisi de revenir au cheval pour collecter les ordures recyclables. en quelques mois, sa collecte a doublé. Tous les citoyens voulaient sortir porter leurs matiÚres récupérables pour pouvoir dire bonjour au grand cheval de trait qui tirait la benne. Les dépenses de cette municipalité ont diminué, car l'entretien du cheval coûte beaucoup moins cher que le camion et ne produit pas de pollution. Le cheval se répare tout seul au contraire du camion. Tout ce dont il a besoin, ce sont de bons soins ; de plus, il produit de l'engrais pour les jardins. Il est beaucoup moins dangereux qu'un véhicule, car il s'arrÃÂȘterait automatiquement si un enfant se mettait dans son chemin. Je m'arrÃÂȘte là , vous voyez aisément tous les avantages qu'il y a entre la vie et la machine. Un homme riche, qui travaillait beaucoup et vite, rencontre son frÚre qui conduisait sa carriole tirée par son fidÚle cheval de trait. Il s'arÃÂȘte et l'interroge  Regarde ma belle voiture, j'arrive beaucoup plus vite à destination avec elle. Pourquoi tu t'entÃÂȘtes à utiliser un transport si archaïque ? » Son frÚre répondit  Ton moteur fait un bruit infernal qui empÃÂȘche une pensée juste. Il sent mauvais et ses vapeurs sont toxiques et elles empoisonnent l'air. Ta voiture est dangereuse et produit du stress, puisqu'il te fait constamment surveiller la route pour ne pas blesser les autres, et encore par mégarde, tu tues parfois de petits animaux qui traversent le chemin. Il te faut des routes asphaltées et dures qui sont comme une plaie sur la Terre mÚre. Parfois, il se brise et tu dois dépenser de l'argent et du temps pour le faire réparer. Il te coûte trÚs cher, ce qui t'oblige à travailler de longues heures pour le payer. Ta voiture ainsi raccourcit la durée de ta vie... Mon cheval, c'est un ami. Lors de mes trajets, je peux lui raconter mes problÚmes et il m'écoute. J'arrive à destination avec davantage de sagesse qu'à mon départ. Mon cheval se répare tout seul et il sait se reproduire, donc il dure beaucoup plus longtemps et me coûte beaucoup moins cher que ta voiture. Ses déjections me servent d'engrais. Son pas lent et régulier me relaxe et me permet d'apprécier mon environnement. Et il sait oÃÂč il va. Si je suis fatigué, je peux m'endormir sur ma carriole. Lorsque je me réveille, je suis rendu à destination ! Ainsi, le cheval prolonge mes jours, me donne de la joie, favorise la beauté et la santé de mon environnement et celle d ma famille et de ma communauté !»**Lire la suite de l'article ici.
Petitoiseau souvent confondu avec l'hirondelle. Cri de l'hirondelle. Crie hirondelle. E un hirondelle. Oiseau ressemblant a l'hirondelle. Criant comme l'hirondelle. faisant comme l'hirondelle. Faire comme une hirondelle. Pousser son cri, en parlant de l'hirondelle. Je suis plein du silence assourdissant d’aimer ». — Le fou d’Elsa, 1963 Le paysan de Paris La rĂ©alitĂ© est l’absence apparente de contradictions. Le merveilleux, c’est la contradiction qui apparaĂźt dans le rĂ©el. L’amour est un Ă©tat de confusion du rĂ©el et du merveilleux. Dans cet Ă©tat, les contradictions de l’ĂȘtre apparaissent comme rĂ©ellement essentielles Ă  l’ĂȘtre. — Le Paysan de Paris, t. 1, livre III, p. 911 Prose du bonheur et d’Elsa Louis Aragon Le roman inachevĂ©, 1956 Sa premiĂšre pensĂ©e appelle son amour Elsa L’aurore a brui du ressac des marĂ©es Elsa Je tombe OĂč suis-je Et comme un galet lourd L’homme roule aprĂšs l’eau sur les sables du jour Donc une fois de plus l’amour s’est retirĂ©e Abandonnant ici ce corps Ă  rĂ©mĂ©rĂ© Ce coeur qui me meurtrit est-ce encore moi-mĂȘme Quel archet sur ma tempe accorde un violon Elsa Tout reprend souffle Ă  dire que je t’aime Chaque aube qui se lĂšve est un nouveau baptĂȘme Et te remet vivante Ă  ma lĂšvre de plomb Elsa Tout reprend souffle Ă  murmurer ton nom Le monde auprĂšs de toi recommence une enfance DĂ©chirant les lambeaux d’un songe mal Ă©teint Et je sors du sommeil et je sors de l’absence Sans avoir jamais su trouver accoutumance A rouvrir prĂšs de toi mes yeux tous les matins A revenir vers toi de mes dĂ©serts lointains Tout ce qui fut sera pour peu qu’on s’en souvienne En dormant mon passĂ© que ne l’ai-je perdu Mais voilĂ  je gardais une main dans les miennes Il suffit d’une main que l’univers vous tienne Toi que j’ai dans mes bras dis oĂč m’entraĂźnes-tu Douleur et douceur d’ĂȘtre ensemble confondues Un jour de plus un jour Que la barge appareille Sur la berge s’enfuit novembre exfoliĂ© Ce que disent les gens me revient aux oreilles Il va falloir subir Ă  nouveau mes pareils Depuis le soir d’hier les avais-je oubliĂ©s Mais dans les joncs dĂ©jĂ  j’entends les jars crier Je ne sais vraiment pas ce que peut bien poursuivre Cet animal en moi comme un seau dans un puits Qu’est ce que j’ai vraiment Ă  m’obstiner de vivre Quand je n’ai plus sur moi que la couleur du givre L’ñge dans mon visage et dans mon sang la nuit N’achĂšvera-t-on pas l’écorchĂ© que je suis J’écoute au fond de moi l’écho de mes artĂšres Je connais cette horreur soudain quand il m’emplit Faut-il se borner Ă  subir et se taire Faut-il donc sans y croire accomplir les mystĂšres Comme le sanglier blessĂ© les accomplit Si le valet des chiens ne sonne l’hallali Quoi je dormais toujours ou qu’est ce paysage Quel songe m’habitait dans l’intime des draps OĂč tu vas je te suis La vie est ton sillage Je te tiens contre moi Tout le reste est mirage J’étais fou tout Ă  l’heure Allons oĂč tu voudras Non je n’ai jamais mal quand je t’ai dans mes bras Je vis pour ce soleil secret cette lumiĂšre Depuis le premier jour Ă  jouer sur ta joue Cette lĂšvre rendue Ă  sa pĂąleur premiĂšre On peut me dĂ©chirer de toutes les maniĂšres M’écarteler briser percer de mille trous Souffrir en vaut la peine et j’accepte ma roue Ah ne me parlez pas de roses de l’automne C’est toujours le front pur de l’enfant que je l’aimais Sa paupiĂšre a gardĂ© le teint des anĂ©mones Je vis pour ce printemps furtif que tu me donnes Quand contre mon Ă©paule indolemment tu mets Ta tĂȘte et les parfums adorables de mai L’amour que j’ai de toi garde son droit d’aĂźnesse Sur toute autre raison par quoi vivre est basĂ© C’est par toi que mes jours des tĂ©nĂšbres renaissent C’est par toi que je vis Elsa de ma jeunesse Ô saisons de mon coeur ĂŽ lueurs Ă©pousĂ©es Elsa ma soif et ma rosĂ©e Comme un battoir laissĂ© dans le bleu des lessives Un chant dans la poitrine Ă  jamais enfoui L’ombre oblique d’un arbre abattu sur la rive Que serais-je sans toi qu’un homme Ă  la dĂ©rive Au fil de l’étang mort une Ă©toupe rouie Ou l’épave Ă  vau-l’eau d’un temps Ă©vanoui J’étais celui qui sait seulement ĂȘtre contre Celui qui sur le noir parie Ă  tout moment Que serais-je sans toi qui vins Ă  ma rencontre Que cette heure arrĂȘtĂ©e au cadran de la montre Que serais-je sans toi qu’un coeur au bois dormant Que serai-je sans toi que ce balbutiement Un bonhomme hagard qui ferme sa fenĂȘtre Le vieux cabot parlant des anciennes tournĂ©es L’escamoteur qu’on fait Ă  son tour disparaĂźtre Je vois parfois celui que je n’eus manquĂ© d’ĂȘtre Si tu n’étais venue changer ma destinĂ©e Et n’avais relevĂ© le cheval couronnĂ© Je te dois tout je ne suis rien que ta poussiĂšre Chaque mot de mon chant c’est de toi qu’il venait Quand ton pied s’y posa je n’étais qu’une pierre Ma gloire et ma grandeur seront d’ĂȘtre ton lierre Le fidĂšle miroir oĂč tu te reconnais Je ne suis que ton ombre et ta menue monnaie J’ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j’ai vu dĂ©sormais le monde Ă  ta façon J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les Ă©toiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson J’ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu’il fait jour Ă  midi qu’un ciel peut ĂȘtre bleu Que le bonheur n’est pas un quinquet de taverne Tu m’as pris par la main dans cet enfer moderne OĂč l’homme ne sait plus ce que c’est d’ĂȘtre deux Tu m’as pris par la main comme un amant heureux Il vient de m’échapper un aveu redoutable Quel verset appelait ce rĂ©pons imprudent Comme un nageur la mer Comme un pied nu le sable Comme un front de dormeur la nappe sur la table L’alouette un miroir La porte l’ouragan La forme de ta main la caresse du gant Le ciel va-t-il vraiment me le tenir Ă  crime Je l’ai dit j’ai vendu mon ombre et mon secret Ce que ressent mon coeur sur la sagesse prime Je l’ai dit sans savoir emportĂ© par la rime Je l’ai dit sans calcul je l’ai dit d’un seul trait De s’ĂȘtre dit heureux qui donc ne blĂȘmirait Le bonheur c’est un mot terriblement amer Quel monstre emprunte ici le masque d’une idĂ©e Sa coiffure de sphinx et ses bras de chimĂšre Debout dans les tombeaux des couples qui s’aimĂšrent Le bonheur comme l’or est un mot clabaudĂ© Il roule sur la dalle avec un bruit de dĂ©s Qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes N’est-ce pas un sanglot de la dĂ©convenue Une corde brisĂ©e aux doigts du guitariste Et pourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le rĂȘve ailleurs que dans les nues Terre terre voici ses rades inconnues Croyez-moi ne me croyez pas quand j’en tĂ©moigne Ce que je sais du malheur m’en donne le droit Si quand on marche vers le soleil il s’éloigne Si la nuque de l’homme est faite pour la poigne Du bourreau si ses bras sont promis Ă  la croix Le bonheur existe et j’y crois Tu m’as conduit dans la garrigue Ă  l’heure oĂč l’air n’est que cigales Les troupeaux anciens n’ont laissĂ© qu’un peu d’une terre frugale Et ce parfum de la lavande on dirait foulĂ© de leurs pieds Qui croĂźt des pores de la pierre Ă  tort et travers jointoyĂ©e C’est la terre d’un songe ancien comme il tombe des sarcophages Pleine d’insectes enkystĂ©s d’élytres et de coquillages Elle a le carmin du kermĂšs qui pousse sur les chĂȘnes-nains Écrase-le pour voir le sang vĂ©gĂ©tal te teindre les mains Et ce serpent ruinĂ© sans rien qui tienne ensemble ses Ă©cailles Ce long cheminement qui est ce qui reste d’une muraille Comme il s’agissait toujours de marquer les propriĂ©tĂ©s Mais regarde-moi ces zigzags c’est drĂŽlement mal arpentĂ© C’est un fichu cache-nez que les siĂšcles ont mangĂ© aux mites On a depuis belle lurette oubliĂ© ce qu’il dĂ©limite Et que ce fut le grand terrain domanial de l’épidĂ©mie Transhumance interdite ici comme aux gens de guerre aux brebis A cause des exhalaisons ordre Ă  tous de porter le masque MĂȘme aux morts qui jonchent le sol entre Carpentras et Venasque VoilĂ  le nom lĂąchĂ© Venasque ĂŽ ville oĂč je fus avec toi OĂč l’église juchĂ© Ă  des pierres tombales sur le toit Tu aimes ces contrĂ©es de peste entre la Durance et le RhĂŽne Ce pays sans eau ces hauteurs oĂč la Peur avait fait son trĂŽne Tu l’ouvres devant moi cet incunable plein de tragĂ©dies De meurtres et de poisons noirs Moi j’écoute ce que tu dis Et j’entends ce remue-mĂ©nage et se levant des ossuaires Les fantĂŽmes qui font un bruit cachĂ© d’armes sous leur suaire Tu m’as conduit dans cet autre pays de la confusion Dans ce pays de banqueroute oĂč rien n’est que dĂ©rision DĂ©cor plĂątras La bise entre comme elle veut dans les demeures Toutes pareilles plus ou moins Ă  des tombeaux de parfumeurs Des cabochons en veux-tu en voilĂ  pour faire plus coquet Regarde-moi les plantes vertes qu’on a mises sur les quais Il y a ce quartier perdu quand on suit le chemin de fer OĂč les immeubles et les gens ont fait de mauvaises affaires Ce palais dĂ©labrĂ© qu’emplit une marmaille dĂ©braillĂ©e Le linge y pend partout sur les balcons les escaliers Mais le pis peut-ĂȘtre que ce sont les pensions de famille OĂč ça sent Ă  la fois la poudre de riz et la camomille Chambre avec kitchenette et le robinet d’eau froide larmoie La belle Ă©poque y rend sa derniĂšre bague Ă  la fin du mois PitiĂ© pour qui sur la figure a toujours le trente et quarante Le carnaval est lĂ  pour lui prouver que la vie est marrante La femme de mĂ©nage appelle ici les Italiens PiĂ©montais A toi bien sĂ»r elle racontera le drame qu’elle tait Le pĂšre de son fils un beau matin parti pour le Maroc Cette femme en blanc que tu fais surgir c’est l’Ange du baroque Énigmes Mots croisĂ©s de la CĂŽte et toi seule en as la clef Soudain la mer a balayĂ© la Promenade des Anglais Nous sommes partis d’ici par le dernier petit train de Digne Et des motards Ă  plumes de coq couraient le long de la ligne Tout cela me vient pĂȘle-mĂȘle et ne tient pas compte du temps J’ai traversĂ© toute la France et toi tout au bout tu m’attends Je revois le papier mural de notre chambre Ă  Carcassonne Et le dĂ©sespoir qu’on ne pouvait partager avec personne Une chambre succĂšde Ă  l’autre nuit une nuit suit une autre nuit On dirait que le bras de l’ange exterminateur nous poursuit Un bordel pour le front de l’Est Toute la smala dans la cour Et le fiancĂ© qui voulait s’enfuir de la prison de Tours Nous dĂ©barrasser de son lit le diable m’emporte comment Il n’y a pas de diffĂ©rence entre la vie et tes romans Te voilĂ  dans la neige avec les faux papiers Tu marches vite Vers la maison dans la montagne par toi quelque part dĂ©crite C’est la NoĂ«l Nous sommes abominablement malheureux Quand la porte s’ouvre on jette du genĂ©vrier plein le feu Qu’une grande flamme en ton honneur alors nous saute Ă  la face Mais nous ne resterons pas ici Que voulez-vous qu’on y fasse Nous voilĂ  boulevard Morland dans ce petit rez-de-chaussĂ©e Je ne distingue plus ce que tu dis de ce qui s’est passĂ© SchĂ©hĂ©razade au village oĂč le Commandant Azur se cache Tu es assise au coeur du monde et tu Ă©cris contre la hache Encore un conte pour prolonger l’univers jusqu’à demain Un soldat vert feuilletait ton manuscrit debout dans le train Ou cette nuit au-dessus d’une boucherie Ă  Saint-Rambert La mort est pour un autre jour la croix pour un autre calvaire Quand il n’en reste que la cendre oĂč est la mĂ©moire du feu Notre temps pour le bien comprendre il faut le chercher dans tes yeux Avez-vous lu La Femme au diamant J’adore cette histoire L’éclipse pour la dĂ©chiffrer on a besoin de verres noirs SchĂ©hĂ©razade ĂŽ rĂ©citante et ce n’est plus toi qui supplies Au mille et uniĂšme matin quand le dernier astre a pĂąli Alors tu tournes ce regard d’aube sur les choses futures Et derriĂšre toi dans la brume on aperçoit tes crĂ©atures Jenny ThĂ©rĂšse Elizabeth ce peuple mouvant que voici Dans le faux jour de la voyance et le nĂ©on des pharmacies Le troupeaux hideux des marchands de biens et des soldeurs de stocks Et cet espĂšce de beau garçon qui se perd dans son Ă©poque Avez-vous remarquĂ© que c’est la mĂȘme chose qu’elle dit Dans chaque livre et dans chacun que c’est la mĂȘme tragĂ©die Pour le faire comprendre mieux elle-mĂȘme a pris ce visage Atroce ĂŽ mon amour c’est exiger de moi trop grand courage Ce spectacle Ă  quoi bon D’oĂč sort cette sauvage cruautĂ© Cette apocalypse Écartez de moi ce miroir Ă©cartez De moi ce miroir Enlevez au moins ce mot qui fait si mal Pourquoi tes doigts dans la blessure et cette souffrance animale Qui grandit Les mots tombent de mon coeur oh que ce soit la fin Jusqu’ici je ne savais pas oĂč la douleur humaine atteint Mais d’oĂč te vient cette science Ă  toi qui l’écris et l’enseignes Toi par qui je comprends tout ce qui palpite et tout ce qui saigne Tu es l’air qui porte vers moi la vie et ses pollens lĂ©gers Vint mil neuf cent cinquante-six comme un poignard sur mes paupiĂšres Tout ce que je vois est ma croix tout ce que j’aime est en danger Et sans toi je n’aurais Ă©tĂ© que l’homme qui reçoit les pierres Mais tu m’as chantĂ© la chanson du Rendez-vous des Ă©trangers ‱‱‱ Tant que j’aurai le pouvoir de frĂ©mir Et sentirai le souffle de la vie Jusqu’en sa menace Tant que le mal m’astreindra de gĂ©mir Tant que j’aurai mon coeur et ma folie Ma vieille carcasse Tant que j’aurai le froid de la sueur Tant que ma main l’essuiera sur mon front Comme du salpĂȘtre Tant que mes yeux suivront une lueur Tant que mes pieds meurtris me porteront Jusqu’à la fenĂȘtre Quand ma nuit serait un long cauchemar L’angoisse du jour sans rĂ©mission MĂȘme une seconde Avec la douleur pour seul Ă©tendard Sans rien espĂ©rer les dĂ©sertions Ni la fin du monde Quand je ne pourrais ni veiller ni dormir Ni battre les murs quand je ne pourrais Plus ĂȘtre moi-mĂȘme Penser ni rĂȘver ni me souvenir Ni dĂ©partager la peur du regret Les mots du blasphĂšme Ni battre les murs ni rompre ma tĂȘte Ni briser mes bras ni crever les cieux Que cela finisse Que l’homme triomphe enfin de la bĂȘte Que l’ñme Ă  jamais survive Ă  ses yeux Et le cri jaillisse Je resterai le sujet du bonheur Se consumer pour la flamme au brasier C’est l’apothĂ©ose Je resterai fidĂšle Ă  mon seigneur La rose naĂźt du mal qu’a le rosier Mais elle est la rose DĂ©chirez ma chair partagez mon corps Qu’y verrez-vous sinon le paradis Elsa ma lumiĂšre Vous l’y trouverez comme un chant d’aurore Comme un jeune monde encore au lundi Sa douceur premiĂšre Fouillez fouillez bien le fond des blessures DissĂ©quez les nerfs et craquez les os Comme des noix tendres Une chose seule une chose est sĂ»re Comme l’eau profonde au pied des roseaux Le feu sous la cendre Vous y trouverez le bonheur du jour Le parfum nouveau des premiers lilas La source et la rive Vous y trouverez Elsa mon amour Vous y trouverez son air et son pas Elsa mon eau vive Vous retrouverez dans mon sang ses pleurs Vous retrouverez dans mon chant sa voix Ses yeux dans mes veines Et tout l’avenir de l’homme et des fleurs Toute la tendresse et toute la joie Et toutes les peines Tout ce qui confond d’un mĂȘme soupir Plaisir et douleur aux doigts des amants Comme dans leur bouche Et qui fait pareil au tourment le pire Cette chose en eux cet Ă©tonnement Quand l’autre vous touche Égrenez le fruit la grenade mĂ»re Égrenez ce coeur Ă  la fin calmĂ© De toutes ses plaintes Il n’en restera qu’un nom sur le mur Et sous le portrait de la bien-aimĂ©e Mes paroles peintes ‱‱‱ J’étais celui qui sait seulement ĂȘtre contre Celui qui sur le noir parie Ă  tout moment Que serais-je sans toi qui vins Ă  ma rencontre Que cette heure arrĂȘtĂ©e au cadran de la montre Que serais-je sans toi qu’un cƓur au bois dormant Que serais-je sans toi que ce balbutiement Un bonhomme hagard qui ferme sa fenĂȘtre Le vieux cabot qui parle des anciennes tournĂ©es L’escamoteur qu’on fait Ă  son tour disparaĂźtre Je vois parfois celui que je n’eus manquĂ© d’ĂȘtre Si tu n’étais venue changer ma destinĂ©e Et n’avais relevĂ© le cheval couronnĂ© Je te dois tout je ne suis rien que ta poussiĂšre Chaque mot de mon chant c’est de toi qu’il venait Quand ton pied s’y posa je n’étais qu’une pierre Ma gloire et ma grandeur seront d’ĂȘtre ton lierre Le fidĂšle miroir oĂč tu te reconnais Je ne suis que ton ombre et ta menue monnaie J’ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j’ai vu dĂ©sormais le monde Ă  ta façon J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les Ă©toiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson J’ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu’il fait jour Ă  midi qu’un ciel peut ĂȘtre bleu Que le bonheur n’est pas un quinquet de taverne Tu m’as pris par la main dans cet enfer moderne OĂč l’homme ne sait plus ce que c’est qu’ĂȘtre deux Tu m’as pris par la main comme un amant heureux. ‱‱‱ La Rose et le RĂ©sĂ©da Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Tous deux adoraient la belle PrisonniĂšre des soldats Lequel montait Ă  l’échelle Et lequel guettait en bas Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Qu’importe comment s’appelle Cette clartĂ© sur leur pas Que l’un fut de la chapelle Et l’autre s’y dĂ©robĂąt Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Tous les deux Ă©taient fidĂšles Des lĂšvres du coeur des bras Et tous les deux disaient qu’elle Vive et qui vivra verra Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Quand les blĂ©s sont sous la grĂȘle Fou qui fait le dĂ©licat Fou qui songe Ă  ses querelles Au coeur du commun combat Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Du haut de la citadelle La sentinelle tira Par deux fois et l’un chancelle L’autre tombe qui mourra Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Ils sont en prison Lequel A le plus triste grabat Lequel plus que l’autre gĂšle Lequel prĂ©fĂšre les rats Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Un rebelle est un rebelle Deux sanglots font un seul glas Et quand vient l’aube cruelle Passent de vie Ă  trĂ©pas Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas RĂ©pĂ©tant le nom de celle Qu’aucun des deux ne trompa Et leur sang rouge ruisselle MĂȘme couleur mĂȘme Ă©clat Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Il coule il coule il se mĂȘle À la terre qu’il aima Pour qu’à la saison nouvelle MĂ»risse un raisin muscat Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas L’un court et l’autre a des ailes De Bretagne ou du Jura Et framboise ou mirabelle Le grillon rechantera Dites flĂ»te ou violoncelle Le double amour qui brĂ»la L’alouette et l’hirondelle La rose et le rĂ©sĂ©da — Extrait de La Diane Française », Ă©dition Seghers →Lire l’analyse de ce poĂšme ici ‱‱‱ La guerre et ce qui s’ensuivit Les ombres se mĂȘlaient et battaient la semelle Un convoi se formait en gare Ă  Verberie Les plates formes se chargeaient d’artillerie On hissait les chevaux les sacs et les gamelles Il y avait un lieutenant roux et frisĂ© Qui criait sans arrĂȘt dans la nuit des ordures On s’énerve toujours quand la manƓuvre dure Et qu’au-dessus de vous Ă©clatent les fusĂ©es On part Dieu sait pour oĂč Ça tient du mauvais rĂȘve On glissera le long de la ligne de feu Quelque part ça commence Ă  n’ĂȘtre plus du jeu Les bonshommes lĂ -bas attendent la relĂšve Le train va s’en aller noir en direction Du sud en traversant les campagnes dĂ©sertes Avec ses wagons de dormeurs la bouche ouverte Et les songes Ă©pais des respirations Il tournera pour Ă©viter la capitale Au matin pĂąle On le mettra sur une voie De garage Un convoi qui donne de la voix Passe avec ses toits peints et ses croix d’hĂŽpital Et nous vers l’est Ă  nouveau qui roulons Voyez La cargaison de chair que notre marche entraĂźne Vers le fade parfum qu’exhalent les gangrĂšnes Au long pourrissement des entonnoirs noyĂ©s Tu n’en reviendras pas toi qui courais les filles Jeune homme dont j’ai vu battre le cƓur Ă  nu Quand j’ai dĂ©chirĂ© ta chemise et toi non plus Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille Qu’un obus a coupĂ© par le travers en deux Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre Et toi le tatouĂ© l’ancien LĂ©gionnaire Tu survivras longtemps sans visage sans yeux Roule au loin roule train des derniĂšres lueurs Les soldats assoupis que ta danse secoue Laissent pencher leur front et flĂ©chissent le cou Cela sent le tabac la laine et la sueur Comment vous regarder sans voir vos destinĂ©es FiancĂ©s de la terre et promis des douleurs La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs Vous bougez vaguement vos jambes condamnĂ©es Vous Ă©tirez vos bras vous retrouvez le jour ArrĂȘt brusque et quelqu’un crie Au jus lĂ -dedans Vous bĂąillez Vous avez une bouche et des dents Et le caporal chante Au pont de Minaucourt DĂ©jĂ  la pierre pense oĂč votre nom s’inscrit DĂ©jĂ  vous n’ĂȘtes plus qu’un mot d’or sur nos places DĂ©jĂ  le souvenir de vos amours s’efface DĂ©jĂ  vous n’ĂȘtes plus que pour avoir pĂ©ri. ‱‱‱ C’est une chose Ă©trange Ă  la fin que le monde
 Chant II extrait du recueil Les yeux de la mĂ©moire », 1954 Que la vie en vaut la peine C’est une chose Ă©trange Ă  la fin que le monde Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit Ces moments de bonheur ces midis d’incendie La nuit immense et noire aux dĂ©chirures blondes. Rien n’est si prĂ©cieux peut-ĂȘtre qu’on le croit D’autres viennent. Ils ont le cƓur que j’ai moi-mĂȘme Ils savent toucher l’herbe et dire je vous aime Et rĂȘver dans le soir oĂč s’éteignent des voix. D’autres qui referont comme moi le voyage D’autres qui souriront d’un enfant rencontrĂ© Qui se retourneront pour leur nom murmurĂ© D’autres qui lĂšveront les yeux vers les nuages. II y aura toujours un couple frĂ©missant Pour qui ce matin-lĂ  sera l’aube premiĂšre II y aura toujours l’eau le vent la lumiĂšre Rien ne passe aprĂšs tout si ce n’est le passant. C’est une chose au fond, que je ne puis comprendre Cette peur de mourir que les gens ont en eux Comme si ce n’était pas assez merveilleux Que le ciel un moment nous ait paru si tendre. Oui je sais cela peut sembler court un moment Nous sommes ainsi faits que la joie et la peine Fuient comme un vin menteur de la coupe trop pleine Et la mer Ă  nos soifs n’est qu’un commencement. Mais pourtant malgrĂ© tout malgrĂ© les temps farouches Le sac lourd Ă  l’échine et le cƓur dĂ©vastĂ© Cet impossible choix d’ĂȘtre et d’avoir Ă©tĂ© Et la douleur qui laisse une ride Ă  la bouche. MalgrĂ© la guerre et l’injustice et l’insomnie OĂč l’on porte rongeant votre cƓur ce renard L’amertume et Dieu sait si je l’ai pour ma part PortĂ© comme un enfant volĂ© toute ma vie. MalgrĂ© la mĂ©chancetĂ© des gens et les rires Quand on trĂ©buche et les monstrueuses raisons Qu’on vous oppose pour vous faire une prison De ce qu’on aime et de ce qu’on croit un martyre. MalgrĂ© les jours maudits qui sont des puits sans fond MalgrĂ© ces nuits sans fin Ă  regarder la haine MalgrĂ© les ennemis les compagnons de chaĂźnes Mon Dieu mon Dieu qui ne savent pas ce qu’ils font. MalgrĂ© l’ñge et lorsque, soudain le cƓur vous flanche L’entourage prĂȘt Ă  tout croire Ă  donner tort IndiffĂ©rent Ă  cette chose qui vous mord Simple histoire de prendre sur vous sa revanche. La cruautĂ© gĂ©nĂ©rale et les saloperies Qu’on vous jette on ne sait trop qui faisant Ă©cole MalgrĂ© ce qu’on a pensĂ© souffert les idĂ©es folles Sans pouvoir soulager d’une injure ou d’un cri. Cet enfer MalgrĂ© tout cauchemars et blessures Les sĂ©parations les deuils les camouflets Et tout ce qu’on voulait pourtant ce qu’on voulait De toute sa croyance imbĂ©cile Ă  l’azur. MalgrĂ© tout je vous dis que cette vie fut belle Qu’à qui voudra m’entendre Ă  qui je parle ici N’ayant plus sur la lĂšvre un seul mot que merci Je dirai malgrĂ© tout que cette vie fut belle. — Les Yeux et la mĂ©moire, 1954, Chant II, Que la vie en vaut la peine ‱‱‱ Chanson pour oublier Dachau ‱‱‱ Je chante pour passer le temps Je chante pour passer le temps Petit qu’il me reste de vivre Comme on dessine sur le givre Comme on se fait le cƓur content A lancer cailloux sur l’étang Je chante pour passer le temps J’ai vĂ©vu le jour des merveilles Vous et moi souvenez-vous-en Et j’ai franchi le mur des ans Des miracles plein les oreilles Notre univers n’est plus pareil J’ai vĂ©cu le jour des merveilles Allons que ces doigts se dĂ©nouent Comme le front d’avec la gloire Nos yeux furent premiers Ă  voir Les nuages plus bas que nous Et l’alouette Ă  nos genoux Allons que ces doigts se dĂ©nouent Nous avons fait des clairs de lune Pour nos palais et nos statues Qu’importe Ă  prĂ©sent qu’on nous tue Les nuits tomberont une Ă  une La Chine s’est mise en Commune Nous avons fait des clairs de lune Et j’en dirais et j’en dirais Tant fut cette vie aventure OĂč l’homme a pris grandeur nature Sa voix par-dessus les forĂȘts Les monts les mers et les secrets Et j’en dirais et j’en dirais Oui pour passer le temps je chante Au violon s’use l’archet La pierre au jeu des ricochets Et que mon amour est touchante PrĂšs de moi dans l’ombre penchante Oui pour passer le temps je chante Je passe le temps en chantant Je chante pour passer le temps. Je me souviens Ô la nostalgie Ă  retrouver de vieilles cartes postales OĂč le ciel est toujours bleu l’arbre toujours vert la mer Ă©tale Sans doute on ne les met dans l’album que pour les photographies Je suis seul Ă  savoir ce que l’écriture au dos signifie Les diminutifs les phrases banales Au-dessus de ce monde mort on voit traĂźner des cerfs-volants PoignĂ©es de main de Castelnaudary bons baisers du Mont-Blanc Un bonjour de Saint-Jean-de-Luz salutations de la Baule Je suis depuis trois jours ici c’est plein de Parisiens trĂšs drĂŽles Nous avons fait un voyage excellent Je me souviens de nuits qui n’ont Ă©tĂ© rien d’autre que des nuits Je me souviens de jours oĂč rien d’important ne s’était produit Un cafĂ© dans le bois prĂšs de la gare Saint Nom La BretĂšche Le bonheur extraordinaire en Ă©tĂ© d’un verre d’eau fraĂźche Les Champs-ElysĂ©es un soir sous la pluie — ChantĂ© par Yves Montand – Musique de Philippe GĂ©rard Chanson pour oublier Dachau Nul ne rĂ©veillera cette nuit les dormeurs Il n’y aura pas Ă  courir les pieds nus dans la neige Il ne faudra pas se tenir les poings sur les hanches jusqu’au matin Ni marquer le pas le genou pliĂ© devant un gymnasiarque dĂ©ment Les femmes de quatre-vingt-trois ans les cardiaques ceux qui justement Ont la fiĂšvre ou des douleurs articulaires ou Je ne sais pas moi les tuberculeux N’écouteront pas les pas dans l’ombre qui s’approchent Regardant leurs doigts dĂ©jĂ  qui s’en vont en fumĂ©e Nul ne rĂ©veillera cette nuit les dormeurs Ton corps n’est plus le chien qui rĂŽde et qui ramasse Dans l’ordure ce qui peut lui faire un repas Ton corps n’est plus le chien qui saute sous le fouet Ton corps n’est plus cette dĂ©rive aux eaux d’Europe Ton corps n’est plus cette stagnation cette rancƓur Ton corps n’est plus la promiscuitĂ© des autres N’est plus sa propre puanteur Homme ou femme tu dors dans des linges lavĂ©s Ton corps Quand tes yeux sont fermĂ©s quelles sont les images Qui repassent au fond de leur obscur Ă©crin Quelle chasse est ouverte et quel monstre marin Fuit devant les harpons d’un souvenir sauvage Quand tes yeux sont fermĂ©s revois-tu revoit-on Mourir aurait Ă©tĂ© si doux Ă  l’instant mĂȘme Dans l’épouvante oĂč l’équilibre est stratagĂšme Le cadavre debout dans l’ombre du wagon Quand tes yeux sont fermĂ©s quel charançon les ronge Quand tes yeux sont fermĂ©s les loups font-ils le beau Quand tes yeux sont fermĂ©s ainsi que des tombeaux Sur des morts sans suaire en l’absence des songes Tes yeux Homme ou femme retour d’enfer Familiers d’autres crĂ©puscules Le goĂ»t de soufre aux lĂšvres gĂątant le pain frais Les rĂ©flexes dĂ©mesurĂ©s Ă  la quiĂ©tude villageoise de la vie Comparant tout sans le vouloir Ă  la torture DĂ©shabituĂ©s de tout Hommes et femmes inhabiles Ă  ce semblant de bonheur revenu Les mains timides aux tĂȘtes d’enfants Le cƓur Ă©tonnĂ© de battre Leurs yeux DerriĂšre leurs yeux pourtant cette histoire Cette conscience de l’abĂźme Et l’abĂźme OĂč c’est trop d’une fois pour l’homme ĂȘtre tombĂ© Il y a dans ce monde nouveau tant de gens Pour qui plus jamais ne sera naturelle la douceur Il y a dans ce monde ancien tant et tant de gens Pour qui toute douceur est dĂ©sormais Ă©trange Il y a dans ce monde ancien et nouveau tant de gens Que leurs propres enfants ne pourront pas comprendre Oh vous qui passez Ne rĂ©veillez pas cette nuit les dormeurs [In Le Nouveau CrĂšve-CƓur ‱ 1948 ] ‱‱‱ PlustĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross On le confond avec l’hirondelle ; petit fouet rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces.
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Figures de styleVoici les principales figures de style, classĂ©es par ordre alphabĂ©tique, que vous allez sĂ»rement rencontrer dans les textes littĂ©raires que vous avez Ă  Ă©tudier. En face de chaque terme, vous pouvez lire une dĂ©finition de la figure de style avec un exemple littĂ©raire ou non qu’une figure de style ?C’est d’abord une maniĂšre de s’exprimer. Une figure modifie le langage ordinaire pour le rendre plus expressif. Il existe des figures d’analogie, d’animation, de substitution, de pensĂ©e, d’opposition, de construction, de sonoritĂ©s, d’insistance et d’attĂ©nuation lire la page les diffĂ©rents types de figures de style.Liste des figures de styleAllĂ©gorie Une allĂ©gorie est la figuration, c’est-Ă -dire la reprĂ©sentation, d’une abstraction par exemple l’Amour, la Mort par une image, un tableau, souvent par un ĂȘtre des exemples »AllitĂ©ration fĂ©minin C’est la rĂ©pĂ©tition de sons identiques. À la diffĂ©rence de l’assonance, le terme allitĂ©ration » est rĂ©servĂ© aux rĂ©pĂ©titions de consonnes. Exemples Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos tĂȘtes ? » Racine, Andromaque, V, 5 ou encore La chasseresse sans chance / de son sein choie son sang sur ses chasselas » Desnos, Corps et biens, Chanson de chasse ».Lire des exemples »Amplification fĂ©minin L’amplification se fonde sur une gradation entre les termes d’une Ă©numĂ©ration ou dans la construction d’un procĂ©dĂ©s de l’amplification »Anacoluthe fĂ©minin L’anacoluthe est une rupture de construction. Exemple dans Athalie de Racine acte I, scĂšne 4 Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits / Et ne l’aimer jamais ? ».Lire des exemples »Analepse fĂ©minin En narratologie, c’est un retour sur des Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs au moment de la savoir plus »Anaphore Une anaphore est un procĂ©dĂ© qui consiste Ă  commencer par le mĂȘme mot les divers membres d’une phrase. Exemple dans Horace de Corneille acte IV, scĂšne 6 Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome, Ă  qui vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome qui t’a vu naĂźtre, et que ton cƓur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! »Lire des exemples »Testez vos connaissances !Connaissez-vous les principales figures de style ?Antanaclase Une antanaclase est la reprise d’un mĂȘme mot avec un sens diffĂ©rent. Exemple Le cƓur a ses raisons que la raison ne connaĂźt point. » Blaise Pascal, PensĂ©es, XXVIIIEn savoir plus »Antiphrase fĂ©minin ProcĂ©dĂ© qui consiste Ă  exprimer une idĂ©e par son contraire. L’ironie repose souvent sur l’antiphrase. Ainsi, la phrase Tes rĂ©sultats au bac sont vraiment exceptionnels ! » dans le sens de Tes rĂ©sultats au bac sont vraiment catastrophiques. » est une des exemples »AntithĂšse Une antithĂšse est un procĂ©dĂ© qui consiste Ă  rapprocher deux pensĂ©es, deux expressions, deux mots opposĂ©s pour mieux faire ressortir le contraste. Exemple dans Ruy Blas de Victor Hugo acte II, scĂšne 2 [
] un homme est lĂ  / qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; / qui souffre, ver de terre amoureux d’une Ă©toile [
]. »Lire des exemples »Antonomase fĂ©minin C’est une figure par laquelle on remplace un nom commun par un nom propre, et vice-versa. Exemple un Harpagon », pour dĂ©signer un avare, est une antonomase. C’est aussi le cas lorsqu’on remplace un nom par une pĂ©riphrase la capitale de la France » pour dĂ©signer Paris ».Lire des exemples »AposiopĂšse Une aposiopĂšse ou rĂ©ticence est une rupture dans la suite attendue des enchaĂźnements de la phrase. Exemple dans L’ÉnĂ©ide de Virgile Osez-vous, sans ma permission, ĂŽ vous, bouleverser le ciel et la terre et soulever de telles masses ? J’ai envie de vous
 ! Mais il faut d’abord apaiser les flots dĂ©chaĂźnĂ©s
 » Chant I. L’aposiopĂšse ne doit pas ĂȘtre confondue avec la suspension qui n’interrompt pas mais retarde vers la fin de l’énoncĂ© l’apparition d’une partie essentielle de l’énoncĂ©. » Source G. Mounin, Dictionnaire de la linguistique, citĂ© par le Dictionnaire International des Termes LittĂ©rairesLire d’autres exemples »Assonance fĂ©minin C’est la rĂ©pĂ©tition d’une mĂȘme voyelle dans une phrase ou un vers. Exemple dans PoĂšmes saturniens de Verlaine Mon rĂȘve familier » Je fais souvent ce rĂȘve Ă©trange et pĂ©nĂ©trant [
] ».Lire des exemples »AsyndĂšte fĂ©minin C’est la suppression des particules de coordination dans l’ordre grammatical ou sĂ©mantique. Exemple dans Les CaractĂšres de La BruyĂšre MĂ©nalque » [
] MĂ©nalque se jette hors de la portiĂšre, traverse la cour, monte l’escalier, parcourt l’antichambre, la chambre, le cabinet ; tout lui est familier, rien ne lui est nouveau ; il s’assit, il se repose, il est chez soi ». La parataxe est, quant Ă  elle, une forme d’asyndĂšte qui consiste Ă  juxtaposer deux propositions qui devraient ĂȘtre unies par un rapport syntaxique de des exemples »CatachrĂšse fĂ©minin C’est une figure qui consiste Ă  employer un mot par mĂ©taphore Une mĂ©taphore consiste Ă  dĂ©signer un objet ou une idĂ©e par un mot qui convient pour un autre objet ou une autre idĂ©e liĂ©s aux prĂ©cĂ©dents par une analogie. C’est en fait une comparaison, mais sans les termes de comparaison. pour dĂ©signer un objet pour lequel la langue n’offre pas de terme propre. On dit couramment que la catachrĂšse est une mĂ©taphore lexicalisĂ©e. Exemple les pieds d’une table », les bras d’un fauteuil » ou encore les ailes d’un avion ».En savoir plus »Chiasme masculin On dit qu’il y a chiasme lorsque des termes sont disposĂ©s de maniĂšre croisĂ©e, suivant la structure A-B-B-A. Exemple dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire Les soirs illuminĂ©s par l’ardeur du charbon [
] » poĂšme Le Balcon ».Lire des exemples »Comparaison Une comparaison est une mise en relation de deux termes Ă  l’aide d’un terme comparant comme, tel, semblable Ă , etc..Lire des exemples »Ellipse Une ellipse consiste Ă  omettre volontairement certains Ă©lĂ©ments logiquement nĂ©cessaires Ă  l’intelligence du texte. En narratologie, l’ellipse passe sous silence des Ă©vĂ©nements, ce qui accĂ©lĂšre considĂ©rablement la des exemples »Emphase fĂ©minin L’emphase dĂ©signe tout ce qui permet de renforcer une image, une procĂ©dĂ©s de l’emphase ȃnallage Une Ă©nallage est une figure qui consiste Ă  employer une forme autre que celle qu’on attendait. Il peut s’agir d’un Ă©change de pronom personnel, de mode, de temps ou d’un genre Ă  la faveur d’un des exemples »EuphĂ©misme masculin L’euphĂ©misme est une figure trĂšs connue qui consiste Ă  remplacer une expression littĂ©rale idĂ©e dĂ©sagrĂ©able, triste par une forme attĂ©nuĂ©e, adoucie. Exemple canonique Il a vĂ©cu. » pour Il est mort ».Lire d’autres exemples »Hypallage Une hypallage est une figure qui attribue Ă  certains termes d’un Ă©noncĂ© ce qui devrait logiquement ĂȘtre rattachĂ© Ă  d’autres termes de cet Ă©noncĂ©. Exemple dans PhĂšdre de Racine acte IV, scĂšne 1 PhĂšdre mourait, Seigneur, et sa main meurtriĂšre / Ă©teignait de ses yeux l’innocente lumiĂšre. » pour la lumiĂšre de ses yeux innocents ».Lire des exemples »Hyperbole fĂ©minin Comme l’euphĂ©misme, l’hyperbole est une figure trĂšs connue. Elle consiste Ă  mettre en relief une idĂ©e au moyen d’une expression exagĂ©rĂ©e. L’hyperbole est donc une exagĂ©ration exprimĂ©e par l’accumulation, par l’emploi d’intensifs — C’est-Ă -dire des mots qui modifient le degrĂ© d’un adjectif ou d’un adverbe exemples trĂšs, extrĂȘmement, Ă©normĂ©ment. » Wiktionnaire — ou par l’emploi de mots excessifs. Ainsi, la phrase Je meurs de faim » est une des exemples »Hypotypose fĂ©minin L’hypotypose est une figure qui se fonde sur l’animation d’une description et qui est destinĂ©e gĂ©nĂ©ralement Ă  faire voir au lecteur quelque chose. L’hypotypose permet de se reprĂ©senter une scĂšne ou un savoir plus »Ironie fĂ©minin L’ironie est une figure trĂšs courante qui consiste Ă  affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre. L’ironie repose essentiellement sur l’antiphrase, l’hyperbole ou encore l’ procĂ©dĂ©s de l’ironie »Litote Une litote consiste Ă  dire moins pour suggĂ©rer davantage. La litote s’oppose Ă  l’euphĂ©misme. Exemple l’énoncĂ© Il n’est pas laid. » pour dire Il est beau. » est une des exemples »MĂ©taphore Selon C. Perelman, la mĂ©taphore n’est qu’une analogie ressemblance, association condensĂ©e, grĂące Ă  la fusion du thĂšme ce dont on parle et du phore comparant. [
] ». Exemple dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres peine les ont-ils dĂ©posĂ©s sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traĂźner Ă  cĂŽtĂ© d’eux. [
]Une mĂ©taphore est filĂ©e ou continuĂ©e quand elle est dĂ©veloppĂ©e dans un des exemples »MĂ©tonymie La mĂ©tonymie consiste Ă  dĂ©signer un objet ou une idĂ©e par un autre terme que celui qui lui convient. La comprĂ©hension se fait grĂące Ă  une relation de cause Ă  effet entre les deux notions exemple boire la mort » pour boire le poison », ou de contenant Ă  contenu exemple boire un verre » pour boire le contenu d’un verre » ou encore de partie Ă  tout exemple une lame » pour dire une Ă©pĂ©e ».Lire des exemples »Oxymore masculin L’oxymore est une alliance de mots dont le rapprochement est inattendu. L’oxymore fait coexister deux termes de sens contraires Ă  l’intĂ©rieur d’un mĂȘme syntagme groupe de mots formant une unitĂ© par son sens et par sa fonction, Ă  l’intĂ©rieur de la phrase. Exemple dans Le Cid de Corneille Cette obscure clartĂ© qui tombe des Ă©toiles [
] » acte IV, scĂšne 3.Lire des exemples »Parataxe La parataxe est l’absence de subordination entre les un autre exemple »Paronomase Une paronomase consiste Ă  employer cĂŽte Ă  cĂŽte des mots dont le sens est diffĂ©rent, mais le son Ă  peu prĂšs semblable. Exemples Qui vivra verra. » ou encore Tu parles, Charles ! ». La paronomase utilise des paronymes des mots qui se ressemblent par leurs sons.Lire des exemples »Personnification La personnification attribue Ă  une chose abstraite ou Ă  un animal les caractĂ©ristiques d’une des exemples »Polyptote Un polyptote consiste Ă  employer plusieurs formes grammaticales genre, nombre, personnes, modes, temps d’un mĂȘme mot, dans une phrase. Exemple dans l’Oraison funĂšbre d’Henriette-Anne d’Angleterre de Bossuet [
] Madame se meurt ! Madame est morte ! [
] ». Ou encore Tel est pris qui croyait prendre. »Lire un autre exemple »PrĂ©tĂ©rition fĂ©minin C’est lorsqu’on affirme passer sous silence une chose dont on parle savoir plus »Stichomythie La stichomythie est la partie du dialogue, au théùtre, oĂč les interlocuteurs se rĂ©pondent vers pour vers. C’est en fait la succession de rĂ©pliques de mĂȘme des exemples »Synecdoque La synecdoque est le fait d’assigner Ă  un mot un sens plus large ou plus restreint qu’il ne comporte habituellement. Exemple canonique Acheter un vison » pour Acheter un manteau fait en peau de vison ».Lire des exemples »Le bac de françaisFiches de mĂ©thodeFiches de rĂ©visionLes annales sujets corrigĂ©sQuelle est cette figure de style ?Conseils de lecture Voir aussiQuiz sur les figures de styleFigures de style et vocabulaire littĂ©raireLes types de figures de styleFigures de rhĂ©toriqueDans le forum Les figures de style
Al’hirondelle. AndrĂ© ChĂ©nier. Fille de Pandion, ĂŽ jeune AthĂ©nienne, La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine, Et nourrit tes petits qui, dĂ©biles encor, Nus, tremblants, dans les airs n’osent prendre l’essor. Tu voles ; comme toi la cigale a des ailes. Tu chantes ; elle chante. Ô petite hirondelle Qui bats de l'aile, Et viens contre mon mur, Comme abri sĂ»r, BĂątir d'un bec agile Un nid fragile, Dis-moi, pour vivre ainsi Sans nul souci, Comment fait l'hirondelle Qui bat de l'aile ? Moi, sous le mĂȘme toit, je trouve tour Ă  tour Trop prompt, trop long, le temps que peut durer un jour. J'ai l'heure des regrets et l'heure du sourire, J'ai des rĂȘves divers que je ne puis redire ; Et, roseau qui se courbe aux caprices du vent, L'esprit calme ou troublĂ©, je marche en hĂ©sitant. Mais, du chemin je prends moins la fleur que l'Ă©pine, Mon front se lĂšve moins, hĂ©las ! qu'il ne s'incline ; Mon cƓur, pesant la vie Ă  des poids diffĂ©rents, Souffre plus des hivers qu'il ne rit des printemps. Ô petite hirondelle Qui bats de l'aile, Et viens contre mon mur, Comme abri sĂ»r, BĂątir d'un bec agile Un nid fragile, Dis-moi, pour vivre ainsi Sans nul souci, Comment fait l'hirondelle Qui bat de l'aile ? J'Ă©voque du passĂ© le lointain souvenir ; Aux jours qui ne sont plus je voudrais revenir. De mes bonheurs enfuis, il me semble au jeune agi N'avoir pas Ă  loisir savourĂ© le passage, Car la jeunesse croit qu'elle est un long trĂ©sor, Et, si l'on a reçu, l'on attend plus encor. L'avenir nous parait l'espĂ©rance Ă©ternelle, Promettant, et restant aux promesses fidĂšle ; On gaspille des biens que l'on rĂȘve sans fin... Mais, qu'on voudrait, le soir, revenir au matin ! Ô petite hirondelle Qui bats de l'aile, Et viens contre mon mur, Comme abri sĂ»r, BĂątir d'un bec agile Un nid fragile, Dis-moi, pour vivre ainsi Sans nul souci, Comment fait l'hirondelle Qui bat de l'aile ? De mes jours les plus doux je crains le lendemain, Je pose sur mes yeux une tremblante main. L'avenir est pour nous un mensonge, un mystĂšre ; N'y jetons pas trop tĂŽt un regard tĂ©mĂ©raire. Quand le soleil est pur, sur les Ă©pis fauchĂ©s Dormons, et reposons longtemps nos fronts penchĂ©s ; Et ne demandons pas si les moissons futures Auront des champs fĂ©conds, des gerbes aussi mĂ»res. Bornons notre horizon.... Mais l'esprit insoumis Repousse et rompt le frein que lui-mĂȘme avait mis. Ô petite hirondelle Qui bats de l'aile, Et viens contre mon mur, Comme abri sĂ»r, BĂątir d'un bec agile Un nid fragile, Dis-moi, pour vivre ainsi Sans nul souci, Comment fait l'hirondelle Qui bat de l'aile ? Souvent de mes amis j'imagine l'oubli C'est le soir, au printemps, quand le jour affaibli Jette l'ombre en mon cƓur ainsi que sur la terre ; Emportant avec lui l'espoir et la lumiĂšre ; RĂȘveuse, je me dis Pourquoi m'aimeraient-ils ? De nos affections les invisibles fils Se brisent chaque jour au moindre vent qui passe, Comme on voit que la brise enlĂšve au loin et casse Ces fils blancs de la Vierge, errants au sein des cieux ; Tout amour sur la terre est incertain comme eux ! » Ô petite hirondelle Qui bats de l'aile, Et viens contre mon mur, Comme abri sĂ»r, BĂątir d'un bec agile Un nid fragile, Dis-moi, pour vivre ainsi Sans nul souci, Comment fait l'hirondelle Qui bat de l'aile ? C'est que, petit oiseau, tu voles loin de nous ; L'air qu'on respire au ciel est plus pur et plus doux. Ce n'est qu'avec regret que ton aile lĂ©gĂšre, Lorsque les cieux sont noirs, vient effleurer la terre. Ah ! que ne pouvons-nous, te suivant dans ton vol, Oubliant que nos pieds sont attachĂ©s au sol, Élever notre cƓur vers la voĂ»te Ă©ternelle, Y chercher le printemps comme fait l'hirondelle, DĂ©tourner nos regards d'un monde malheureux, Et, vivant ici-bas, donner notre Ăąme aux cieux ! Ô petite hirondelle Qui bats de l'aile, Et viens contre mon mur, Comme abri sĂ»r, BĂątir d'un bec agile Un nid fragile, Dis-moi, pour vivre ainsi Sans nul souci, Comment fait l'hirondelle Qui bat de l'aile ? Sophie d'Arbouville Fables et Comptines pour Enfants Jai trouvĂ© un petit oiseau, une hirondelle je pense !! Je pense qu'il doit avoir 1 mois maximum, il ne sait pa encore volĂ©. Je lai mis dans une cage et je le nourri avec de l'oeuf dur ecrasĂ© avec de l'eau , Ă  la serringue. Il mange bien , mais je ne sais pas s'il va survivre Alors si vous vous y connaissez en oiseau , je suis preneuse français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche confuses him is confusing him Aelita Il disparaĂźt. L'ordinateur le confond avec un dossier pĂ©rimĂ©. Aeita He's disappearing. The computer is confusing him with an outdated file. Je pense que tu le confond avec le Pape. On le confond sans cesse avec mon pĂšre. LĂ , Charlie le confond avec une lampe. Elle le confond avec notre vie. Bizarrement, on le confond souvent avec l'ours brun. Oddly enough, it is frequently confused with the Brown Bear. C'est ce qui le confond avec le commerce. This is what confused it with the trade. On le confond parfois Ă  tort avec Saint Clair, premier Ă©vĂȘque d'Albi au Ve siĂšcle. He is sometimes confused with the fifth century Saint Clair de Albi. On le confond parfois avec la colite, une affection beaucoup plus sĂ©rieuse qui cause des lĂ©sions au cĂŽlon. It's sometimes mistaken for colitis, an inflammatory bowel disease that is actually a more serious condition involving damage to the colon. Il se lie Ă©galement d'amitiĂ© avec Yukino, qui le confond avec Sƍichirƍ. He also manages to befriend Yukino, who mistakes him for Soichiro. On le confond et Grant nous donne Ogden et ses millions de dollars de charbon comme pĂ©nalitĂ© pour nous avoir fait perdre notre temps. We catch him in a lie, get Grant to give us Ogden and its millions of dollars' worth of coal as penalty for Durant wasting our time. On le confond facilement avec D. dactyliophorus du Pacifique ouest qui prĂ©sente un patron analogue de barres claires et sombres. It is easily confused with D. dactyliophorus from the western Pacific, which has a similar pattern of light and dark bars. Le village de Tofino est d'abord baptisĂ© Clayoquot, mais on le confond alors avec la communautĂ© du mĂȘme nom installĂ©e sur l'Ăźle Stubbs. The community at Tofino was originally called "Clayoquot townsite," but this caused people to confuse it with the village of the same name on Stubbs Island. Comme il est vendu assez petit, on le confond souvent avec l'Ancistrus. As it is sold rather small, it is often confused with the Ancistrus. On le confond souvent avec l'imparfait, qui sert Ă  dĂ©crire les Ă©vĂ©nements passĂ©s inachevĂ©s ou continus. It is often confused with the imperfect tense, which describes on going, past events. On le confond parfois avec le Petit galanga Alpinia officinarum, qui est aussi de la famille des Zingiberaceae. It is sometimes confused with Alpinia officinarum, another plant in the family Zingiberaceae which is also known as lesser galangal. Sauf qu'Ă  ce moment, il le confond avec une tortue... Quand une jeune rĂ©volutionnaire le confond avec le vĂ©ritable Dumas, Auguste Maquet ne sait comment rĂ©agir. When a young revolutionary confuses him with real Dumas, Auguste Maquet does not know how to react. La piĂ©tĂ© populaire le confond souvent avec son cadet saint Antoine de Padoue 1195-1231, invoquĂ© pour retrouver les objets Ă©garĂ©s. Popular piety often confuse him with the younger Anthony of Padua 1195-1231, who is invoked to find missing objects. Tommy est le virtuose de l'Ă©vasion ; on le confond souvent avec Allen. Tommy is the escape artist; he is often confused with Allen. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 85. Exacts 85. Temps Ă©coulĂ© 195 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
Lhirondelle de fenĂȘtre est facilement reconnaissable d’une part grĂące Ă  son Ă©lĂ©gante silhouette. D’autre part, par sa couleur : son dos, ses ailes et le dessus de sa tĂȘte sont de couleur noir-bleutĂ© avec des reflets mĂ©talliques. A l’opposĂ©, son ventre, sa gorge, son croupion et ses pattes sont blancs et contrastent avec le
Une Hirondelle en ses voyages Avait beaucoup appris. Quiconque a beaucoup vu Peut avoir beaucoup retenu. Celle-ci prĂ©voyait jusqu'aux moindres orages, Et devant qu'ils fussent Ă©clos, Les annonçait aux Matelots. Il arriva qu'au temps que le chanvre se sĂšme, Elle vit un manant en couvrir maints sillons. " Ceci ne me plaĂźt pas, dit-elle aux Oisillons Je vous plains ; car pour moi, dans ce pĂ©ril extrĂȘme, Je saurai m'Ă©loigner, ou vivre en quelque coin. Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ? Un jour viendra, qui n'est pas loin, Que ce qu'elle rĂ©pand sera votre ruine. De lĂ  naĂźtront engins Ă  vous envelopper, Et lacets pour vous attraper, Enfin mainte et mainte machine Qui causera dans la saison Votre mort ou votre prison Gare la cage ou le chaudron ! C'est pourquoi, leur dit l'Hirondelle, Mangez ce grain; et croyez-moi. " Les Oiseaux se moquĂšrent d'elle Ils trouvaient aux champs trop de quoi. Quand la chĂšneviĂšre fut verte, L'Hirondelle leur dit " Arrachez brin Ă  brin Ce qu'a produit ce maudit grain, Ou soyez sĂ»rs de votre perte. - ProphĂšte de malheur, babillarde, dit-on, Le bel emploi que tu nous donnes ! Il nous faudrait mille personnes Pour Ă©plucher tout ce canton. " La chanvre Ă©tant tout Ă  fait crue, L'Hirondelle ajouta " Ceci ne va pas bien ; Mauvaise graine est tĂŽt venue. Mais puisque jusqu'ici l'on ne m'a crue en rien, DĂšs que vous verrez que la terre Sera couverte, et qu'Ă  leurs blĂ©s Les gens n'Ă©tant plus occupĂ©s Feront aux oisillons la guerre ; Quand reginglettes et rĂ©seaux Attraperont petits Oiseaux, Ne volez plus de place en place, Demeurez au logis, ou changez de climat Imitez le Canard, la Grue, et la BĂ©casse. Mais vous n'ĂȘtes pas en Ă©tat De passer, comme nous, les dĂ©serts et les ondes, Ni d'aller chercher d'autres mondes ; C'est pourquoi vous n'avez qu'un parti qui soit sĂ»r C'est de vous renfermer aux trous de quelque mur. " Les Oisillons, las de l'entendre, Se mirent Ă  jaser aussi confusĂ©ment Que faisaient les Troyens quand la pauvre Cassandre Ouvrait la bouche seulement. Il en prit aux uns comme aux autres Maint oisillon se vit esclave retenu. Nous n'Ă©coutons d'instincts que ceux qui sont les nĂŽtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu. u1SH6.
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