L’USB Type-C est au centre de plus en plus d’appareils, qu’il s’agisse de smartphones, d’ordinateurs portables, de casque ou de moniteurs. Sa plus grande force est sa polyvalence, puisqu’il est capable de faire transiter données, flux vidéo ou énergie au travers d'un même câble. Cependant, cette polyvalence se fait au détriment de la simplicité, puisqu’il est difficile de déterminer d’un seul coup d’œil ce dont un port USB Type-C est capable. Nous allons donc explorer les différentes possibilités de celui-ci et ses limites pour vous permettre d’y voir plus clair. Un câble USB-C vers USB-C // Source Mac Care sur Unsplash On est dans l’ère de l’USB-C. Nous avons des conseils sur la façon de tirer parti de ces nouveaux ports sur votre ordinateur portable, smartphone ou votre tablette. Contenant et conteneur L’USB Type-C, généralement appelé simplement USB-C, est le connecteur universel poussé par l’USB-IF, que l’on connait pour les standards de transferts USB. La prise USB-C est symétrique, un câble peut être inséré dans les deux sens, éliminant les frustrations des ports USB précédents et la mettant sur un pied d’égalité avec la prise Lightning réversible d’Apple. De plus, l’USB-C est aussi étroitement lié à plusieurs nouvelles technologies puissantes, y compris l’USB4, le Thunderbolt 4, et l’USB Power Delivery. L’USB Type-C n’est pas une nouvelle norme du protocole USB. Il s’agit simplement d’un nouveau connecteur qui peut accueillir le protocole USB, mais aussi d’autres protocoles, tels que le HDMI. Il est ainsi très important de faire la distinction entre le connecteur, USB Type-C, et les données qui transitent par le câble. On peut ainsi imaginer le connecteur USB Type-C comme un tuyau, indépendant du flux qui passe à l’intérieur. Et dans ce connecteur, il est possible de faire passer différents protocoles, pour différents usages tels que Données USB Thunderbolt Audio & Vidéo Flux vidéo DisplayPort Flux vidéo HDMI Flux audio USB Audio Énergie USB Power Delivery Technologies propriétaires OnePlus Dash Charge ou Warp Charge, Huawei Super Charge, Qualcomm QuickCharge, etc. Le plus compliqué, c’est que les possibilités du port USB-C peuvent changer d’un appareil à l’autre. Par exemple dans certains appareils, les ports USB Type-C peuvent supporter certaines versions du protocole USB, mais pas les protocoles vidéo ou d’énergie. Pour prendre un cas concret, un port peut être certifié USB Power Delivery, mais n’être limité qu’à l’USB en termes de données. Pareillement, un connecteur peut supporter l’USB Gen 2 sans pouvoir faire passer un flux HDMI, ou sans supporter l’USB Power Delivery. Cette grande polyvalence a notamment permis l’émergence des hubs USB-C qui permettent de transformer un PC portable en station de travail sédentaire avec un seul câble. Et il n’y a malheureusement pas de garantie concernant les fonctionnalités du port USB Type-C sur votre smartphone. Il faudra donc que les constructeurs jouent le jeu pour savoir ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, en affichant clairement sur la fiche produit ou la boîte les caractéristiques du port USB Type-C embarqué. L’USB-C En 2021, l’USB-IF a normalisé l’USB-C Il s’agit en fait d’un nouveau cahier des charges pour l’USB-C afin de lui donner de nouvelles possibilités. L’USB-C ajoute notamment la possibilité de charger des appareils jusqu’à 240W, contre 100W précédemment, la gestion de l’USB4 et du DisplayPort Encore une fois, il ne s’agit pas de garanties, mais de nouvelles possibilités optionnelles si vous avez un appareil et un câble compatibles. Données USB Crée par l’USB-IF, l’USB-C peut évidemment intégrer un protocole de transfert USB. Il n’y a toutefois aucun lien entre la vitesse ou la génération du protocole USB et l’utilisation d’un port USB-C. On peut tout aussi bien avoir de l’USB que de l’USB4. Avec l’USB4, les choses changent tout de même puisque le seul connecteur autorisé est l’USB-C. Il n’existera donc pas de port ou de périphérique USB4 au format Type-A ou Type-B. Cette norme propose notamment un débit jusqu’à 40 Gbit/s et fait la part belle à l’interopérabilité avec les autres protocoles comme le HDMI ou le DisplayPort. Thunderbolt En transferts de données, les fabricants peuvent aussi proposer du Thunderbolt 3 ou du Thunderbolt 4. Il s’agit d’une technologie Intel avec un cahier des charges plus important que l’USB. Le Thunderbolt 4 se veut la version la plus complète possible de l’USB-C. Une sorte de garantie pour le consommateur d’avoir tout le nécessaire. Cela demande des coûts supplémentaires aux fabricants, et le Thunderbolt est généralement réservé aux produits haut de gamme. Le cahier des charges du Thunderbolt 4 // Source Intel Comme l’USB4, le Thunderbolt 3 et 4 n’existent qu’à travers le connecteur USB-C. Audio et vidéo Au sein de la spécification de l’USB Type-C se trouve une caractéristique bien pratique, dont vous entendrez peut-être parler si vous vous intéressez à ce sujet l’Alternate Mode. C’est cette partie de la spécification qui autorise à faire passer une diversité de protocoles vidéo et audio au sein de l’USB Type-C. Ainsi ce mode alternatif, en référence au mode principal qui était de faire passer des données, comme depuis toujours sur l’USB permet de faire passer plusieurs protocoles, comme illustré ci-dessous. DisplayPort L’USB Type-C est capable depuis fin 2014 de transporter un signal DisplayPort grâce à l’Alternate Mode, comme illustré ci-dessous. Avec DisplayPort il est ainsi possible de connecter deux écrans 4K à 60 images par seconde ou bien un écran 5 K. La VESA, organisme chargé du standard DisplayPort, a annoncé l’arrivée du support du DisplayPort sur USB Type-C. Cela permet ainsi d’apporter le support d’un flux 8K 7680 × 4320 pixels, soit plus de 33 millions de pixels contre 8 millions de pixels pour la 4K UHD à 60 images par seconde, ou le support de la 4K à 120 images par seconde. Depuis l’USB-C le DisplayPort est disponible en Alternate Mode. De quoi gérer trois écrans 8K 7680 x 4320 pixels à 120 Hz avec un encodage 10 bits HDR ou un écran 16K à 60 Hz avec encodage 10 bits. HDMI Toujours au rayon de la vidéo, le connecteur USB Type-C peut également transporter un signal HDMI. Il s’agit là aussi d’un alt-mode pour l’USB-C qui permet de transmettre du HDMI 1,4 b, limité à du Full HD à 120 Hz ou de la 4K à 30 Hz. Attention, il est courant que des câbles ou adapteurs utilisent en réalité le DisplayPort Alt-Mode de l’USB-C pour proposer un port HDMI grâce à un traitement actif du signal. Audio Enfin, le connecteur à tout faire qu’est l’USB Type-C ne se limite pas à la vidéo. Il peut aussi faire passer un signal audio avec la norme USB Audio, plus complète que la précédente. C’est notamment pratique sur smartphone pour récupérer un signal audio filaire. Énergie Le dernier point important sur le connecteur USB Type-C concerne sa gestion de l’alimentation des périphériques. Le chargeur Satechi 165 W Power Delivery Si la norme USB se contentait à l’origine de fournir 2,5 W 5V à 500 mA, elle a su évoluer avec l’arrivée du Power Delivery pensé pour charger des appareils mobiles. Avec l’USB-C le connecteur peut proposer jusqu’à 240W en Power Delivery. Cela demande des câbles et des appareils particuliers pour atteindre ce niveau de puissance électrique. L’intérêt est de pouvoir charger tout type d’appareils avec ce connecteur universel les smartphones, les casques audio, mais aussi les PC et les casques de réalité mixte. Il n’y a pas de risque en principe à connecter un appareil peu gourmand sur un chargeur puissant. Le protocole exige que l’appareil et le chargeur négocient la puissance de charge à utiliser. Résultat, un casque audio Bluetooth se chargeant en 10W ne demandera jamais plus, même sur un chargeur 100 W. Puissance maximaleTensionIntensitéUtilisation 10 W5V2ASmartphone, objets connectés 18 W5V 12V2A 1,5ATablette 36 W5V 12V2A 3AOrdinateur à basse consommation Profil 4 60 W5V 12V 20V2A 3A 3AOrdinateur portable Profil 5 100 W5V 12V 20V2A 5A 5ADocks, hubs, écran, PC gamer Si vous avez des doutes sur votre achat, nous vous recommandons de jeter un coup d’œil à notre guide des chargeurs, ou celui des batteries portables. Comment identifier un câble ou un port USB-C ? Il est parfois compliqué d’identifier les capacités d’un port USB-C sur un PC portable ou celui d’un câble USB-C. L’USB-IF a mis en place une signalétique pour mieux comprendre les capacités d’un port. Intel propose aussi une icône permettant de reconnaitre un port Thunderbolt avec un symbole d’éclair, attention à ne pas le confondre avec un port dédié à la recharge électrique. Vers un avenir plus simple Le temps ce faisant, l’USB-C est de plus en plus adopté au-delà même de l’électronique grand public. Surtout, après quelques quelques difficultés, les fabricants intègrent de mieux en mieux le cahier des charges de l’USB-C pour en proposer les meilleures fonctionnalités. Pour les derniers récalcitrants, l’adoption de l’USB-C se fera à marche forcée. L’UE a en effet décidé d’imposer le connecteur comme port de charge universel sur le marché à partir de 2024. Apple va notamment devoir adapter son iPhone. Pour nous suivre, nous vous invitons à télécharger notre application Android et iOS. Vous pourrez y lire nos articles, dossiers, et regarder nos dernières vidéos YouTube.Lorsde la mise en place de votre adaptateur CPL, branchez vos adaptateurs CPL en utilisant les kits d'adaptateurs CPL dans l'internet par la prise située à côté du routeur sans fil ou de la source du réseau wi-fi. Fixez le deuxième adaptateur dans un endroit de la maison où la réception du réseau wi fi est très mauvaise.
Lorsqu’on s’intéresse à l’achat d’une voiture électrique, la question de la recharge devient rapidement une préoccupation centrale. Peut-on recharger sa voiture électrique avec une prise domestique ? Faut-il être équipé d’une prise spéciale ? Pour vous aider à y voir plus clair, Automobile-Propre fait le tour des différents types de prises disponibles. Un cadre normalisé S’il a pu y avoir une guerre des prises au début des années 2010, la Commission européenne a mis définitivement fin aux débats en désignant deux standards dédiés à la charge des voitures électriques et hybrides rechargeables le Type 2 pour la recharge en courant alternatif AC sur les bornes lentes et accélérées le Combo CCS pour la recharge rapide en courant continu DC sur les bornes rapides et ultra-rapides Ces deux standards viennent compléter la classique prise domestique et permettent de couvrir des niveaux de charge plus importants. Ils sont aujourd’hui présents sur la quasi-totalité des voitures électriques lancées sur le marché européen. La prise domestique S’il reste fortement conseillé de faire vérifier son installation par un électricien, la prise domestique peut aujourd’hui être utilisée pour recharger toutes les voitures électriques du marché. Pour l’utilisateur, il s’agit de la solution la plus simple à utiliser mais sans doute pas de la plus pratique. Bridée à 10A 2,3 kW pour éviter les risques de surchauffe, la recharge sur les prises domestiques est très longue et se révèle peu pratique sur la nouvelle génération de voitures électriques équipée de batteries à la capacité beaucoup plus importante. Exemple sur une Renault ZOE avec batterie 52 kWh, il faudra compter plus de 20 heures pour une charge complète ! La prise Green’Up Version améliorée de la prise domestique, la prise Green’Up est une solution intermédiaire pour celles et ceux ne souhaitant pas investir dans une wall-box avec prise Type 2. Peu coûteuse, la prise Green’Up peut être facilement installée par un technicien et permet de faire grimper la puissance de charge à 3,7 kW 16A. Il est toutefois nécessaire de disposer d’un câble Green’Up pour que celle-ci fonctionne. La prise type 1 Si elle demeure un standard dans certains pays comme au Japon ou aux Etats-Unis, la prise Type 1 a quasiment disparu en Europe où elle a été remplacée par le standard Type 2. On la retrouve encore sur la première génération de Nissan Leaf mais aussi sur la triplette Peugeot iOn – Citroën C-Zero – Mitsubishi iMiev, trois modèles développés sur une plateforme Mitsubishi. La prise type 2 Définie comme le standard européen pour la recharge en courant alternatif AC, la prise type 2 s’est aujourd’hui largement démocratisée en Europe. On la retrouve sur la majeure partie des bornes publiques mais aussi sur les wall-box, les fameuses bornes de recharge à installer à domicile. Par rapport à la prise dometique, le principal avantage de la prise type 2 réside dans la puissance de charge qu’elle tolère. Si celle-ci peut théoriquement grimper jusqu’à 43 kW, voire 120 kW chez Tesla, elle est en réalité bridée » par deux limites physiques Celle du véhicule et en particulier du chargeur embarqué. Aujourd’hui, la plupart des modèles intègrent des chargeurs en 7,4 kW. D’autres, comme la Renault ZOE, intègrent de série un système en 22 kW. Celle de la borne de recharge. En France, les bornes de recharge publiques munies de prises Type 2 proposent majoritairement du 7,4 et du 22 kW. La prise type 3 Considérée comme un vestige » de la première génération de voiture électrique, la prise Type 3 subsiste encore dans certaines bornes publiques. Un temps en lice pour devenir le standard européen, elle fait aujourd’hui partie du passé. La prise CHAdeMO Initiative des industriels asiatiques, la prise CHAdeMO a été le premier standard international dédié à la charge rapide en courant continu DC. Largement présente sur la première génération de véhicules électriques commercialisée au début des années 2010 Nissan Leaf, Peugeot iOn, Citroën C-Zero etc.., la prise CHAdeMO a connu ses heures de gloire. Elle s’incline désormais face au Combo CCS, désigné comme standard sur le continent européen. La prise Combo CCS Porté par l’industrie allemande, la prise Combo CCS Combined Charging System a été lancée en 2016 avec pour objectif de concurrencer le standard CHAdeMO. Fonctionnant en courant continu et dédié à la recharge haute puissance, le Combo CCS a été désigné comme le standard européen pour la charge en courant continu. Le connecteur Combo CCS. Le connecteur Combo CCS équipe désormais la quasi-totalité des véhicules électriques lancés sur le marché. Même Nissan, pourtant fervent défenseur du CHAdeMO, passera au Combo sur les versions européennes de son SUV électrique Ariya.
16A32A : comment choisir la bonne prise électrique pour le bon appareil ? Il est important de bien connaître l’intensité maximale de chacun de vos circuits électriques.En consultant votre tableau, vous pourrez voir les disjoncteurs 16 A et les disjoncteurs 32 A et donc, en fonction du nombre de prises dont disposent les pièces concernées, calculer la puissancevoir vidéo ▶ Dans cette vidéo, Legrand vous explique comment installer une prise commandée sans avoir à tirer de fil grâce au kit Prêt-à -Poser 1 commande sans fil et 1 prise de courant encastrée 16 A. Voir le produit x2uK.