Rien n’échappe à la tendance de l’augmentation puisque les prix des pâtes alimentaires, fruits et légumes, féculents et légumes secs ont tous connu une hausse depuis le début de l’année 2021. Une cherté qui vient porter le coup de grâce au pouvoir d’achat du citoyen déjà affecté par une année de crise sanitaire. Par Thinhinene KhouchiLa majorité des prix des produits agricoles, les prix des légumes secs, des pâtes et autres ont enregistré une augmentation depuis le début de l’année en cours. En effet, depuis le début de la crise sanitaire à ce jour, les prix des différents produits alimentaires de large consommation n’ont pas cessé d’augmenter au niveau national. Ceux des produits alimentaires ont, en moyenne, augmenté de 5 %. Afin de constater cette hausse, un tour dans les différentes surfaces de denrées alimentaires de la capitale ainsi que les marchés s’est imposée. Au niveau du rayon pâtes, on remarque rapidement une augmentation. Le kilo de couscous, à titre d’exemple, est à 150 DA contre 110 DA il y a quelques semaines seulement. Le paquet de pâtes de 500g est affiché à 65 DA. Le prix d’un kilo de riz dépasse les 120 DA. Du côté des légumes secs, les lentilles sont à 180 DA, les haricots secs à 290 DA. Concernant les légumes au niveau des marchés, la pomme de terre est proposée à plus de 55 DA, les tomates à 80 DA, les oignons à 60 DA. Pour ce qui est des fruits, les oranges sont proposées à 160 DA, mandarines et bananes sont affichées entre 200 et 250 DA. À propos de la flambée des prix, le président de l’association El Aman» pour la protection les consommateurs, Hacène Menouar, a estimé que le déséquilibre entre l’offre et la demande, le manque de marchés de proximité et l’absence de contrôle sont les raisons de cette augmentation». On demande à ce qu’il y ait un contrôle, à commencer par l’industriel avec un sous-détail des prix, afin de comprendre si c’est une entente entre les opérateurs pour faire augmenter les prix ou si la hausse est justifiée», a ajouté le même responsable, estimant que c’est la seule solution en vue de garantir le respect des prix. En revanche, un autre responsable de la même organisation considère que le facteur responsable de cette hausse des prix serait la dévaluation du dinar», ce qui implique que tous les produits importés, notamment ceux de la matière première, ont subi une augmentation. Augmentation prochaine de tous les produits contenant du sucre…Les jus, gâteaux, yaourts, boissons gazeuses et tous les produits qui nécessitent du sucre dans leur fabrication vont connaître une hausse engendrée par l’augmentation de 10 % du prix du sucre chez les fabricants depuis dimanche dernier. Cette déclaration a été faite par le président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement Apoce, Mustapha Zebdi, qui a dénoncé ces augmentations anarchiques et injustifiées. De son côté, lors de son passage sur une chaîne privée, Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans, a assuré que le sucre destiné à la consommation ne connaîtra pas d’augmentation car son prix est officiellement fixé à 90 DA depuis 2011. Mais concernant les fabricants des produits qui contiennent du sucre qui ont dû acheter cette matière première au prix nouveau, effectivement, ils vont augmenter le prix de leurs produits», dira Boulenouar, précisant que si le prix de la matière première a augmenté, il est normal que le prix de la matière produite augmente systématiquement». Il citera les produits qui vont donc connaître des augmentations, notamment les jus, gâteaux secs, boissons gazeuses, miel, confiture, bonbons, chocolat, les pâtes qui contiennent du sucre aussi et autres produits contenant cette matière première. En outre, Boulenouar a tenu à souligner que les fabricants doivent informer les citoyens quant à l’augmentation de leurs produits et en cas de baisse du prix du sucre ils doivent aussi baisser le prix de leurs produits. A cette occasion, critiquant l’absence totale de communication des producteurs algériens, Boulenouar a appelé ces derniers à informer les consommateurs en cas de hausse et de fixer la date et la marge d’augmentation de leurs produits dont la matière première est le K.Découvreztoute notre gamme de légumes au rayon Fruits et légumes de votre magasin Grand Frais, en focntion des saisons : artichaut, asperge, aubergine noire Menu Choisir mon magasin Newsletter Promotions Promos Rechercher Fruits et Légumes Épiceries d'ici et d'ailleurs Le meilleur marché Fromagerie Boucherie Poissonnerie Choisir mon magasin Mon compte Je me
Accueil > ECONOMIE > Le marché des fruits et légumes en Algérie peu mûr Les prix des fruits et légumes s’annoncent chers pendant le ramadhan en Algérie ce qui confirme encore une fois la fragilité de l’agriculture algérienne. Les prix des fruits et légumes vont connaître une hausse sensible en Algérie au cours des prochains jours. Cela n’est pas uniquement dû à la spéculation qui accompagne l’arrivée du mois sacré du ramadan, mais aussi à la fin des récoltes. Il s’agit surtout des marchés qui s’approvisionnent de la Mitidja et des régions avoisinantes. Cette annonce a été faite par les représentants de l’UGCAA Union générale des commerçants et artisans algériens. Présent à ce point de presse, le gérant d’un marché de gros dira que la fin des récoltes dans la région nord de l’Algérie va indubitablement conduire à la hausse des prix des légumes. Les fruits ne sont pas concernés, en attendant que la production des Hauts-Plateaux vienne en appoint. Il a aussi été souligné que cette situation ne concerne pas la pomme de terre. Des stocks suffisants sont disponibles », a-t-on précisé. Le conférencier a voulu lever l’ambiguïté sur les prix appliqués au niveau des marchés de gros des fruits et légumes en Algérie. Les vendeurs au détail se cachent souvent derrière cet argument pour justifier les prix qu’ils pratiquent », a-t-il été souligné. A titre d’exemple, il a été mentionné qu’au marché de gros actuellement, la courgette se vend à 35 DA, la tomate entre 15 et 20 DA, le mange-tout à 45 DA, l’oignon à 15 DA. L’orateur a rappelé que les prix sont libres. Ce n’est pas de notre faute si le commerçant décide d’une marge bénéficiaire de 200 %. Il appartient au citoyen d’adopter une conduite d’achat responsable, de manière à bouder les produits dont les prix sont démesurément augmentés, rappelle-t-on. Relancé par les journalistes sur la régulation des prix, le représentant des marchands de gros rappellera que les prix des fruits et légumes en Algérie sont libres. Il n’en demeure pas moins, qu’anciennement, le marché obéissait à une règle. Il s’agit du cœfficient de multiplication selon l’éloignement. Cet instrument définit le prix du produit chez les grossistes. Pour la marge bénéficiaire des vendeurs finaux, cette dernière était fixée à 25 % pour les légumes et à 30 % pour les fruits. Les représentants des commerçants et artisans prévoient aussi la coutumière hausse des prix durant les 3 ou 4 premiers jours du mois de ramadan, avant que la situation ne revienne à la normale. Par Mourad, le Soir d’Algérie
Lesprix des fruits et légumes flambent. Profitant de la forte demande sur certains produits alimentaires et de la fermeture de nombreux commerces, des commerçant ont augmenté les prix à leur guise durant ces deux jours de fête. En dépit d’une situation sanitaire préoccupante, les mosquées ont fait le plein de fidèles pour la prière
Les prix de certains produits de consommation se maintiennent à des niveaux élevés, ce qui met à rude épreuve le pouvoir d’achat des Algériens. La filière avicole ainsi que celle des fruits et légumes sont plus touchées par l’inflation. Jusqu’où évolueront les prix ? C’est aux spécialistes de la filière et aux pouvoirs publics de dire jusqu’où iront les prix ? Jusqu’à maintenant on ne voit pas le bout du tunnel dans la filière avicole. On pensait qu’après la première hausse des prix du kilogramme de poulet qu’il y allait avoir une régulation, laquelle n’a finalement pas eu lieu », a déclaré à TSA, le président de l’Association des consommateurs Apoce, Mustapha Zebdi. Le kilogramme de poulet a augmenté de 30% en l’espace d’un mois, entre août et septembre, atteignant le prix de 500 dinars, contre 350 DA quelques jours avant la flambée. Lire aussi Inflation la hausse des prix est-elle une fatalité pour l’Algérie ? Jusqu’à hier dimanche 31 octobre, le kilo de poulet était à 510 DA. Selon les éleveurs, la hausse des prix du poulet est due à l’augmentation des prix du poussin et des aliments de volaille. Le prix du poussin a atteint 200 DA voire 230 DA, selon le président de l’Apoce. Un prix exorbitant qui n’arrange pas les éleveurs. Au point que certains ont abandonné l’activité avicole. Malgré des propositions formulées par l’Apoce, il n’y a aucune réponse », a déploré Mustapha Zebdi qui avance quelques pistes pour résorber cette crise. Nous avons applaudi le plafonnement du prix du poussin à 120 DA, nous avons néanmoins préconisé que la vente ne soit pas faite par des opérateurs privés. Ils auront toujours les moyens de rehausser le prix tout en facturant à 120 DA. C’est ce qui a d’ailleurs eu lieu», a affirmé M. Zebdi. L’Apoce a également demandé de recourir en urgence » à l’importation d’œufs fécondés, chose qui n’a pas eu lieu jusqu’à ce jour», a poursuivi Zebdi qui déplore que certains opérateurs privés aient connu des contraintes dans cette démarche ». On ne comprend plus ce qui se passe » Jusqu’à ce jour ces contraintes n’ont pas encore été levées », a ajouté le président de l’Apoce. Pour espérer revenir à une situation normale, nous sommes malheureusement dans l’obligation d’importer des poussins et de veiller à avoir un nombre suffisant de poules mères », a exhorté M. Zebdi. Les acteurs de la filière avicole et particulièrement le comité interprofessionnel sont censés fournir un état des lieux juste et clair avec des solutions aux pouvoirs publics. Ils ont un rôle important à jouer. Le fait qu’ils ne réagissent pas en temps opportun ne fera que compliquer la situation », estime Mustapha Zebdi. La filière fruits et légumes est également sous les feux des critiques de l’Apoce. Les prix n’ont pas baissé malgré les dernières annonces des pouvoirs publics relatives à des sanctions exemplaires 30 années de prison à l’encontre des spéculateurs. En toute sincérité en tant qu’association nous avons le ras le bol de toujours suivre ce dossier et de faire des propositions. Il ne faut pas laisser les choses empirer jusqu’à ce que la situation échappe au contrôle », s’offusque Zebdi. Le cas de la pomme de terre suscite l’incompréhension du président de l’Apoce. Malgré les déstockages il y a quand même une hausse des prix. Cela ne répond à aucune logique économique», s’insurge notre interlocuteur. Le gouvernement a annoncé un prix réglementé de 50 DA le kilo de pomme de terre saisie. Sur les marchés, le kilo de ce tubercule est cédé à 120 DA, voire plus. On ne comprend plus ce qui se passe. Il n’y a aucun état des lieux précis sur la situation. Ou bien les informations qui sont fournies sont fausses où il y a d’autres paramètres imperceptibles pour nous et contribuant à l’instabilité du marché », conclut Zebdi. Les derniers articles
SCÉNARIOSDE COMMERCE INTERNATIONAL ET DE PRIX 6.1 Oignon 6.2 Pomme de terre 6.3 Tomate 6.4 Ail 6.5 Chou-fleur 6.6 Des haricots 6.7 Aubergine 6.8 Citron 6.9 Pommes 6.10 banane 6.11 Raisins 6.12 fraise 6.13 Pastèque 6.14 Rendez-vous 6.15 Olives 7. ANALYSE RÉGIONALE 7.1 Analyse PILON 7.2 Analyse de la chaîne de valeur 7.3 PolitiquesAlgérie – Les Algériens seront agréablement surpris en allant faire leurs courses cette semaine. En effet, les prix des fruits et des légumes ont accusé une baisse en Algérie, et tous les détails sont dans la suite de cette édition du 16 mai le début de la pandémie du coronavirus, le pouvoir d’achat des citoyens a dégringolé. Les produits de grande consommation, qui étaient autrefois accessibles, sont devenus inabordables. Mais à la surprise générale, les prix des fruits et légumes viennent de connaître une baisse conséquente en Algérie. Les viandes aussi sont concernées par ce recul des tarifs, que nous essayerons d’expliquer dans la suite de cet faut savoir que cette baisse des prix est survenue du jour au lendemain. La plupart des fruits et légumes sont concernés. À l’instar de la pomme de terre, qui est passée de 120 à 60 dinars le kilogramme. Les tomates sont actuellement affichées entre 80 et 100 DA et les poivrons à 80 DA. Tandis que les courgettes et les carottes sont entre 60 et 70 DA le Kg. Il s’agit de ce que rapporte le quotidien arabophone ailleurs,les prix des fruits et légumes qui ne sont pas de saison restent élevés. Mais ont tout de même baissé par rapport aux derniers jours. Les abricots et les pastèques sont cependant proposés à des prix raisonnables. Pour expliquer ce phénomène, qui avantage les citoyens algériens, il faut noter que le mois de mai est la période de récolte de nombreux produits agricoles. Algérie fruits et légumes, volailles et poissons en baisseAinsi, l’offre en produits frais est abondante en cette période, ce qui contribue à faire baisser les prix sur les marchés de gros. Où l’offre se retrouve parfois à excéder la demande. La hausse des prix des mois précédents n’était donc pas le fait des spéculateurs. Mais plutôt du jeu de l’offre et de la demande. L’offre devrait continuer à abonder et cette baisse devrait persister jusqu’au mois d’ le même sillage, les prix des viandes blanches ont également chuté, passant de 430 à 280 DA, voire 230 DA le Kg dans certaines régions. Faisant craindre aux producteurs de grosses pertes en cas de persistance de cette baisse. Les produits de la mer ont suivi cet élan, et les sardines qui avaient atteint le record de da le Kg sont désormais affichées entre 300 et 400 Da. La viande rouge fait exception, et reste le seul produit à avoir augmenté après l’Aïd El Fitr. pR3tSy.